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Santiago Sierra |
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Résidant depuis 1998 au Mexique, Santiago Sierra réalise une oeuvre contestataire basée sur la critique de la mondialisation, de l'exploitation de l'homme par l'homme et de l'inégalité des rapports Nord-Sud.
Dénonçant les réalités de notre monde, Santiago Sierra fait intervenir dans ses performances des marginaux : des sans-papiers, des prostituées, des drogués.
Sierra nous livre une vision du contexte géopolitique dans lequel il évolue.
"Le centre d'art contemporain de Brétigny présente la première exposition personnelle de Santiago Sierra en France.
L'artiste espagnol est installé au Mexique depuis 1998, il a contribué à faire reconnaître la scène artistique de ce pays. Son œuvre est emblématique de la situation sud-américaine, du contexte économique et social d’un pays du “sous-continent” selon la terminologie commerciale américaine. Le déplacement volontaire de son lieu de résidence et de son contexte de travail, le radicalisme avec lequel il emploie les modes de production et d'échanges économiques propres aux pays d’Amérique latine, marquent l'ensemble de son œuvre et créeront la polémique sur la légitimité de sa présence au pavillon espagnol de la biennale de Venise en 2003.
Nationalité, déplacement, frontière, patrie, échange économique sont les sujets récurrents de ses expositions. A chaque invitation, Sierra propose une œuvre qui offre une lecture du contexte national, social et économique dans lequel elle se réalise. A Mexico, il tatoue une ligne verticale sur le dos d'une personne en échange de 50$. Aux Etats Unis, à New York, en plein Recount électoral (Bush/Gore), il fait bâtir un mur qui partage l'espace d’exposition en deux et derrière lequel une personne est présente, rémunérée pour une durée continue de 360 heures.
En Autriche, à Vienne, il aligne face à une cimaise de la Kunsthalle, 30 travailleurs en relation avec la couleur de leur peau. En Angleterre, à Londres, il rétribue une personne membre d’une organisation chrétienne pour qu’elle reste face à un angle de la Lisson Gallery.
Pour son premier projet d’exposition en France, Santiago Sierra réalisera deux œuvres:
Sierra introduit dans l’ensemble des paramètres de son œuvre, des contenus économiques, sociaux ou politiques. Il parasite la création de ses formes, de questions morales, éthiques ou religieuses. Mais si on prend le temps de considérer l’ensemble de son travail, son œuvre apparaît alors comme une des plus fortes contributions à la définition de la sculpture contemporaine."
Pierre Bal-Blanc