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Francis Moreeuw |
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Biographie Francis Moreeuw"Vos peintures sont comme des plantes carnivores. Elles sont chatoyantes, agréables à regarder, au premier abord, très colorées, mais quand on s’y attarde on découvre un humour noir, grinçant, des détails terriblement pessimistes des critiques de la société, de la religion, de la guerre, etc..." - "C’est vrai, lui répondis-je et cette image de la plante carnivore me plait beaucoup. En effet je me sers de l’humour pour faire passer mon propos. En fait ça n’est pas drôle du tout." Discussion entre une amatrice d’art et Francis Moreeuw. Francis Moreeuw, artiste peintre contemporain français apparenté à la figuration libre, naît le 10 juillet 1949 à Lille.
Francis Moreeuw dans son atelier " Je suis autodidacte et enfant, tout petit déjà, mes parents m’ont rappelé que je dessinais toujours. "On te donnait un crayon et du papier et on ne n’entendait plus." m’ont-ils raconté. La famille s’amusait à me voir réaliser des caricatures, des personnages avec une grande aisance. Néanmoins pas question de faire les beaux-arts, ils voulaient que je devienne ingénieur en électronique, car, bien sûr "si vous saviez comme ils sont les artistes…" Plus jeune j’éprouvais des difficultés à utiliser la couleur et je réalisais surtout des dessins noir et blanc (crayon, stylo, feutre, encre.). Je me souviens, au lycée, je dessinais tout le temps au fond de la classe et je faisais rire toute la classe. J’ai découvert le surréalisme à travers le manifeste d’André Breton et encore aujourd’hui je pense que "la beauté sera convulsive ou ne sera pas." Il y eut aussi la rencontre avec Lautréamont "Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie." J’ai toujours ces citations présentes à l’esprit. Je réalisais des dessins automatiques mais je ne gardais rien, ou je les donnais aux copains ou je les détruisais. Et il y avait Hara Kiri, l’Archibras et ce vent de LIBERTE que fut et QUE RESTE mai 68. En 1969 j’ai passé le bac, à l’époque c’était un bac technique et mathématiques et je faisais du dessin industriel et cela m’a marqué car je retrouve cela dans certaines de mes toiles notamment pour la composition. 1969 est aussi l’année de mon mariage. Je trouvais un emploi d’agent commercial dans la diffusion de la presse (SAD filiale des NMPP)
Francis Moreeuw dans son atelier Bref passage vers des paysages à l’aquarelle réalisés sur le motif mais toujours très influencé par le Surréalisme j’abandonnais les paysages pour des peintures de pure imagination. J’ai visité de nombreuses expositions et lu de nombreuses revues d’art ce qui a affiné mon regard sur la peinture et a libéré mon style. En effet il fallait que je me libère de l’influence du surréalisme pour affirmer mon style. Un style plus libre, plus brut, aux couleurs vives voire criardes parfois. Une peinture qui ne s'encombre pas de critères de beauté et permet de tout mélanger, de faire des références multiples, histoire, BD, art etc. Différente de la Figuration Libre, je dis d’ailleurs Figuration de "Liberté" plus proche du "Bad Painting" par les différentes techniques et manières de peindre utilisées sur une même toile. Je ne m’enferme pas dans une façon de peindre.
Il était une fois vache, la fleur et Monsieur Georges © Francis Moreeuw Il peut y avoir dans une même peinture une reproduction peinte d’une manière classique, clin d’œil à l’histoire de l’art, des photocopies retouchées et des caricatures, des collages, des encadrements, du bois etc. Je travaille souvent par série, chaque tableau vous prépare au suivant même s’ils sont très différents, vous avez présent à l’esprit le prochain. Je dis que mes peintures sont des morceaux de tapisserie arrachés à la vie. Une réflexion, une info, une image, un article, tout m’est prétexte à interprétation et mon imagination toujours en éveil fait le reste. Le tout traité avec humour, même ou plutôt surtout quand il s’agit de sujet tragique. "On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui" Pierre Desproges " Expositions Francis Moreeuw (sélection)La première exposition individuelle de l'artiste peintre contemporain Francis Moreeuw se déroule en 1992 au sein de la Galerie de l'A.R.I.A.P. à Lille. Dès les années 90, Francis Moreeuw participe aux Biennales d'art-présent à Arras, aux côtés d'artistes de renommée internationale. Lors de la Biennale de 1991 il expose notamment avec Erró, Edouard Pignon ou encore Ladislas Kijno. Lors de la Biennale 1993, il expose aux côtés de Jesús-Rafael Soto, Gérard Le Cloarec, Richard et Hervé Di Rosa. La biennale 1995 regroupe entre autres Valerio Adami, Jean-Michel Alberola, Vladimir Velickovic, celle de 1999 Zao Wou-Ki et Yvon Taillandier... Les oeuvres présentées par Francis Moreeuw lors d'expositions ou de manifestations font régulièrement l'objet de reportages écrits ou audiovisuels. Voici notamment deux reportages de France Télévisions.
Devant la galerie Mischkind à Lille
Francis Moreeuw participe à de nombreuses expositions, notamment à Acheville, Armentières, Arras, Bondues, Boulogne, Bruay, Calais, Cambrai, Douai, Dunkerque, Ennevelin, La Madeleine, Lille, Lesquin, Marcq-en-Baroeul, Moulins, Nantes, Paris, Phalempin, Roubaix, Sainghin en Mélantois, Saint-André, Saultain, Templeuve, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Wattrelos, Herten, Sarrebruck (Allemagne), Bruxelles, Mouscron, Oudenaerde, Tournai (Belgique), Londres (Grande Bretagne).
Francis Moreeuw participe aux portes ouvertes des ateliers d'artistes depuis 1995, notamment à l'édition 2007. Il participe également aux "Fenêtres qui parlent" depuis 2003, notamment en 2007 (Villeneuve d'Ascq - quartier d'Ascq) et en 2008 (Lille Fives - Villeneuve d'Ascq).
Vidéos Francis Moreeuw
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