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peinture

Série : St Georges terrassant le dragon

St Georges terrassant le dragon
dragon
saint georges
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st georges
St Georges terrassant le dragon 1
Acrylique sur toile 70x50
1991
Agrandir la peinture St Georges
St Georges terrassant le dragon 2
Acrylique sur toile 70x50
1991
Agrandir la peinture St Georges
St Georges terrassant le dragon 3
Acrylique sur toile 70x50
1991
Agrandir la peinture St Georges
St Georges terrassant le dragon 4
Acrylique sur toile 70x50
1991
Agrandir la peinture St Georges
St Georges terrassant le dragon 5
Acrylique sur toile 70x50
1991
Agrandir la peinture St Georges

La légende de St Georges terrassant le dragon

Un jour, Georges arriva dans une ville de Libye nommée Silène (Silcha). Or, dans un étang voisin de la ville vivait un dragon redoutable qui, maintes fois, avait mis en déroute les armées envoyées contre lui. Parfois, il s'approchait des murs de la ville et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée.

Afin d'apaiser la fureur du monstre et l'empêcher d'anéantir la ville entière, les habitants convinrent de lui offrir chaque jour deux brebis. Bientôt, les brebis vinrent à manquer et les habitants durent se contraindre à les remplacer par des jeunes gens tirés au sort. Aucune famille ne fut exemptée du tirage et le jour de l'arrivée de Saint Georges, le sort désigna pour victime, la fille unique du roi.

Georges arrive ce jour où, la jeune princesse attachée à un rocher près de l'étang, va être victime du dragon. Monté sur son destrier, il brandit bien haut son étendard et se jette bravement sur le monstre avec une fougue telle qu'il le renverse au sol. Il dit alors à la princesse: "Mon enfant, ne crains plus et place ta ceinture autour du col de ce monstre!" La princesse fit ainsi et le dragon, se redressant, se mit à la suivre comme un petit chien qu'on mènerait en laisse. La bête fut ensuite conduite par la princesse jusqu'à la ville où elle fut décapitée.

Pourquoi avoir choisi le mythe de St Georges terrassant le dragon ?

"Pourquoi avoir choisi ce mythe, je ne m’en souviens plus.
Peut-être lors d’une visite d’église car c’est une sculpture souvent présente ou alors dans un livre d’art.
Cette image fait partie de notre inconscient et il est important que le spectateur la reconnaisse immédiatement et se pose la question :
« Pourquoi Saint Georges ? »
Ce à quoi je pourrais répondre :
« Parce que… »
Néanmoins j’aime mêler le « sacré » au profane comme par exemple sur la peinture N° 4 où Saint Georges côtoie Lucky Luke.
J’aime le mélange des genres l’histoire de l’art, la BD, etc.
« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie » Lautréamont
Il y a aussi des références qui vous poursuivent et que je traite sur un même pied d’égalité : Saint-Georges terrassant le dragon, Saint Nicolas, Dracula, Le Christ en croix, Blanche Neige et les 7 nains, le petit chaperon rouge, Mickey, etc.
Cette série je la présente toujours comme une bande dessinée, les toiles les unes à côté des autres, de la N°1 jusqu'à la N°5.
Sur chaque peinture je reprends, comme une gravure, l’image de Saint-Georges terrassant le dragon et je m’amuse à en reprendre certains détails, les pattes griffues, la tête du dragon… ou, comme sur la N° 3 à peindre un Saint-Georges dans un style « Figuration libre ».
Il y a un jeu avec les formes et une saturation de la surface souvent présente dans mes peintures."
Francis Moreeuw


Galerie d'art contemporain
Peintures, sculptures et objets d'art