Pizzi Cannella

Rapidement, l’objectivité et la « froideur » de ces théories va s’opposer au besoin d’expérimentation, de recherche d’un langage chargé d’émotion de Pizzi Cannella. Il explore alors dès la fin des années 1970 la peinture et le dessin, ressentant « l’urgence de la peinture » ; il s’isole en quête d’un langage original et « chaleureux » dans une démarche introspective forte. Une génération d’artistes italiens ressent en même temps que lui ce besoin d’une vision renouvelée de la peinture (comme Gianni Dessi exposé récemment à Saint-Etienne).

Pour cette exposition, Pizzi Cannella présente un cycle de dessins intitulé Chinatown. Invitant le visiteur à un voyage chargé d’émotions et de sensations, ces dessins sont « des fragments d’un univers inconnu et insaisissable, des vues d’une ville exotique, étrangère, des inventaires d’objets, de fragments de textes, des enregistrements qui renvoient tous à des expériences diverses » (Lorand Hegyi).