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William Kentridge |
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Biographie William Kentridge William Kentridge, portrait réalisé par Van der Merwe "Je pratique un art politique, c'est-à-dire ambigu, contradictoire, inachevé, orienté vers des fins précises : un art d'un optimisme mesuré, qui refuse le nihilisme." William Kentridge L'artiste sud-africain William Kentridge naît en 1955 à Johannesburg. Après des études à Johannesburg — University Witwatersrand, (1973-1976) ; Johannesburg Art Foundation (1976-1978) —, William Kentridge séjourne à Paris où il étudie à l’École internationale de théâtre Jacques LeCoq (1981-1982). En 1997, il acquiert une reconnaissance internationale grâce à sa participation à la Documenta X de Cassel et aux biennales de Johannesburg et de La Havane. Bien que ses "dessins animés" soient souvent considérés comme des films, William Kentridge leur donne le nom de "drawings for projection" (dessins pour projection). Il les réalise grâce à une technique particulière qui consiste à créer, puis gommer et retravailler minutieusement des dessins au fusain qu’il photographie puis projette ensuite sous forme d’images animées. Le mouvement dans l’image est créé manuellement par l’artiste, la caméra ne servant qu’à enregistrer sa progression.
William Kentridge travaille aussi la gravure,
le collage, la sculpture, la performance et l’opéra. Associant le politique et le
poétique, les premières oeuvres de William Kentridge dénonçaient
l’apartheid et les méfaits du colonialisme.
Expositions William Kentridge (sélection)
En parallèle à l’exposition monographique de l’artiste au Jeu de Paume, les dessins de William Kentridge seront présentés dans la salle d’actualité des Arts graphiques, en contrepoint d’une sélection de dessins de la collection du Louvre. Une vidéo, conçue spécialement pour le musée à partir des dessins exposés dans la salle d’actualité du département des Arts graphiques, sera projetée dans la salle 26 du département des Antiquités égyptiennes. Le thème de L’Egypte ancienne apparaît dans l’oeuvre de William Kentridge dès 2004 alors qu’il travaille à l’élaboration de la mise en scène pour l’opéra de la Flute Enchantée. Il conçoit alors un théâtre baroque et projette en toile de fond ses films d’animation noir et blanc. Il emprunte tour à tour aux paysages exotiques des rives du Nil, aux ruines de temples et aux obélisques. La figure du faucon Horus incarne le double de l’artiste, apparaissant, disparaissant, sous l’impulsion magique du dessin. La première de l’Opéra a lieu en 2005 à Bruxelles. Cette invitation du Louvre permet à l’artiste d’invoquer de nouveau l’univers de l’Egypte ancienne mais également de s’intéresser aux campagnes napoléoniennes menées à la fin du XVIIIe siècle. Dans le cadre d'Ouvertures/Openings, programme de performances musicales présenté par l'Auditorium du Louvre en collaboration avec la FIAC 2010, le Louvre accueillera en outre, le 22 octobre 2010, Telegrams from the Nose, une oeuvre scénique conçue par William Kentridge avec le compositeur français François Sarhan.
Inspirée de l'opéra de Dimitri Chostakovitch, Le Nez, dont William
Kentridge prépare la mise en scène pour le Metropolitan Opera de
New York, cette pièce de théâtre musical propose une satire corrosive,
détournant le langage de la propagande en un dialogue animé
de musique et de jeux optiques qui reconduit à la magie du cinéma
des premiers temps. Work in progress depuis sa création en 2009,
la pièce est présentée pour la première fois à Paris dans sa dernière
version.
Vidéo William KentridgeWilliam Kentridge, cinq thèmes par JeudePaume |
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