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Bertrand Lavier

Biographie Bertrand Lavier




Bertrand Lavier
Bertrand Lavier, "Privé sur mobi", Sculpturepark KMM/Pays-Bas

"Mon luxe est de faire croire que je ne fais rien." Bertrand Lavier

L'artiste français Bertrand Lavier naît à Châtillon-sur-Seine le 14 juin 1949.

Bertrand Lavier débute son oeuvre au début des années 1970. Il s'interroge sur l'opération qui fait d'un objet une oeuvre d'art. Marqué par l’oeuvre de Marcel Duchamp et les Nouveaux Réalistes, Lavier s'intéresse au statut de l’oeuvre d’art, à l’ambiguïté des objets et au rôle de transformateur des oeuvres joué par le lieu d’exposition.

Sa première exposition individuelle se tient en 1975 au Centre national d'art contemporain.

A partir de 1978, Bertrand Lavier met en place son vocabulaire plastique, avec des photographies et des objets repeints, dont les motifs et les détails sont exactement recopiés.

Au début des années 80, Bertrand Lavier poursuit ce détournement d'objets. Il le fait non plus en les recouvrant de peinture mais en les superposant. Lavier systématise ce procédé en l'appliquant à toutes sortes d'objets, y compris à des objets aussi célèbres que la chaise Panton qu'il installe en 1989 sur un réfrigérateur.



Expositions Bertrand Lavier (sélection)




  • 2012 : Bertrand Lavier - Centre Pompidou, Paris

  • 2009 : Académie de France à Rome - Villa Medicis

    L’Académie de France à Rome consacre une grande exposition à Bertrand Lavier qui, à travers une quarantaine d’oeuvres de différents formats, documente la totalité du parcours créatif de l’artiste français depuis ses débuts jusqu’à la plus récente installation "Sociétés Générales", conçue pour la façade interne de la Villa Médicis, coté jardin, espace qui verra également reproposée l’oeuvre "Fontaine", présentée en l’an 2000, à l’occasion de l’exposition collective "La Ville, le Jardin, la Mémoire".

    Le travail de Bertrand Lavier puise son origine dans l’art conceptuel, mais ici l'analyse du langage proprement artistique est plutôt orientée vers la confrontation entre ce dernier et le domaine de la communication sociale et des objets d'usage commun. Plus précisément, Lavier met en évidence les mécanismes d'attribution de valeur établis dans le domaine de l'art et les compare à ceux que nous utilisons habituellement pour juger, utiliser et consommer les objets typiques du monde contemporain des plus ordinaires aux plus précieux. Il cherche à identifier la frontière, souvent si subtile, qui sépare ces deux univers objectuels et met en relief le caractère fétichiste de notre comportement envers ceux-ci. Sans doute, l'oeuvre de Lavier renvoie à son grand prédécesseur Marcel Duchamp et à ses ready-made, des objets communs exposés tels quels dans les espaces institutionnels de l'art. Tout comme Duchamp, Lavier part d'une approche linguistique et métalinguistique.

    La sélection des oeuvres de cette exposition, choisies selon la spécificité des espaces de la Villa Médicis, témoigne des différentes stratégies engagées par l'artiste pour aborder ces sujets. Ce décollement entre les mots et les choses, entre les objets et les notions, est déjà présente dans ses premières oeuvres vers la fin des années 1970: comment peut-on nommer une couleur? comment peut-on le distinguer à l'intérieur des différents nuances? est-il possible de faire coïncider la notion de "rouge" avec une réalité définie? Voici, par exemple, l'épreuve à laquelle sont soumis les dytiques monochromes, dont on voit plusieurs exemplaires dans cette exposition.

    Les objets recouverts d'une épaisse couche de peinture acrylique, dont la radicalité a contribué au succès immédiat de Lavier et qui, dans cette exposition, sont représentés par des oeuvres telles que Steinway&Sons (1985, piano à demi-queue repeint à l'acrylique), ont immédiatement ouvert la confrontation entre le système de la peinture et le monde "réel" , mettant en scène une "transévaluation" de l'acte pictural, au sens de langage aulique, ici transformé en cet acte mécanique et passivement orienté de recouvrir entièrement un objet d'une peinture imitant la couleur de l'objet lui-même.

    Un même type de recherche, moins expressif et peut-être plus énigmatique à première vue, oriente la série des objets superposés, où l'un sert de piédestal à l'autre - par exemple des objets d'ameublement posés sur des congélateurs, comme l'oeuvre exposée à l'entrée de la Villa Médicis - dans lesquels est repris le débat typiquement moderniste autour de la manière d'exposer et de valoriser la sculpture abstraite. Entre deux objets communs, quelle sera l'oeuvre et quel le dispositif d'exposition/valorisation? Telle est aussi la question à laquelle répondent les objets posés sur un vrai socle réalisé par des artisans spécialisés, pour les musées ethnographiques, dans la présentation des pièces de culture "primitive". dans ce cas, le rapport, toujours joué sur le fil de l'ironie, se fait "transculturel" et nous offre une vision d'objets consommés, à la limite de l'état de débris, "sauvés" par l'acte de l'exposition et pourvus d'élégants supports métalliques.

    Mais Lavier utilise également les signes du réel, tels qu'il les trouve dans l'expérience du quotidien. Pour lui, les vitrines des magasins recouvertes par de grand coups de peinture blanche - ce qui arrive en général au moment où la vitrine est en aménagement - évoquent la peinture gestuelle e ont la même dignité que des coups de pinceau. Il les prend en photo et les expose, tels des exemplaires de peinture "trouvée", de la même manière que ses objets.

    Ainsi, à ce choix de signes "bas" répond la citation du répertoire "élevé" de l'art contemporain, comme par exemple lorsqu'il refait avec des néons colorés les oeuvres abstraites-analytiques du premier Frank Stella. D'ailleurs, dans une fameuse série inspirée d'une bande dessinée de Walt Disney, l'artiste a réalisé des peintures et de sculptures "abstraites", reproduisant dans la réalité celles qui figurent parmi les salles du musée imaginaire visité par Mickey et Minnie.

    Cultures élevées et basses cultures coexistent ainsi dans l'oeuvre de Bertrand Lavier. Pour nous, qui sommes immergés dans l'univers médiatique, de telles oeuvres peuvent avoir une fonction de boussole, d'instruments servant à s'orienter au milieu du bombardement d'images et de signes auquel nous sommes soumis et y discerner les différents niveaux de qualité; mais surtout nous aider à maitriser critères avec lesquels nous sélectionnons, plus ou moins consciemment, les messages que nous recevons.



    Vidéo Bertrand Lavier





    OTTO : La minute d'art contemporain, Bertrand... par froggiesmedia




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