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Eugène Leroy |
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Biographie Eugène Leroy"Tout ce que j'ai jamais essayé en peinture, c'est d'arriver à cela, à une espèce d'absence presque, pour que la peinture soit totalement elle-même." Eugène Leroy
Eugène Leroy, peintre français, naît à Tourcoing le 8 août 1910. Il décède à Wasquehal le 10 mai 2000.
Sa première exposition personnelle se déroule à la galerie Montsalut de Lille en 1937. En 1943 a lieu sa première exposition à Paris.
Eugène Leroy débute son oeuvre gravée en 1964. Ses premières gouaches et acryliques sur grands papiers datent de 1967. L’oeuvre d'Eugène Leroy est celle d’un artiste singulier qui sait si bien faire passer ses émotions et rendre visibles, tout en étant souvent aux marges de l’abstraction, des nus, des portraits, des paysages, par la magie de ses couleurs lumineuses et de sa technique inimitable, véritable sédimentation de matière picturale, résultat d’une multitude de touches, de grattages et de retouches.
Très influencé par Rembrandt, le travail d'Eugène Leroy se distingue par la place prééminente accordée à la matière, la lumière et la figure. L’épaisseur formelle de la couche picturale, trace manifeste de la bataille livrée par l’artiste pour faire surgir la figure, est communément admise comme sa "marque de fabrique". La singularité de l’oeuvre de Leroy implique que le spectateur prenne du temps et du recul avant de discerner la figure au coeur du magma de matière. Il y a au plus profond de cet amas de couleurs, une réalité physique et charnelle. Son œuvre entière est habitée par la figure humaine et le corps.
Citations Eugène Leroy"Il faut être peintre pour faire des images et ce sont les images qui font faire la peinture, mais c'est un secret." "Peindre : c'est restituer la trace, le résidu de l'émotion du début." "J’ai eu une jeunesse ingrate qui n’était pas de mon fait, j’ai perdu mon père tôt, et je fus élevé par quelqu’un qui disons avait des intentions intégristes. Pour quelqu’un qui ne sait pas encore qu’il est artiste mais qui en a déjà les défauts, j’avais vu à quinze ans un fils d’instituteur qui avait fait des dessins chez lui, six semaines après, il y en avait autant à la maison, des aquarelles. Et en même temps, j’ai trouvé un livre sur Victor Hugo, avec un Rembrandt noir et blanc. Ma vie a été changée à ce moment là." "J’ai des dessins, de ma femme nue, et Marina bien souvent quand elle pose, c’est nue. Mais c’est de moins en moins un besoin. Mais je rêve d’une toile de 120 figures. Je voudrais un nu de haut en bas, et çà je ne sais pas. J’ai essayé il y a quelques années. Elle est à Berlin, je l’ai appelée "la Sorcière". Je voudrais faire un nu comme la tête des Pelerins d’Emmaüs. Je m’excuse de ne pas parler de moi et de parler encore d’un autre, ce n’est pas pour le copier. Quand je dis la tête , ce n’est pas de l’expressionisme, ce n’est pas de la religiosité du tout. Je ne veux pas faire un nu qui soit pieux. Je veux faire un nu qui soit un objet plus grand dans une toile, qu’un petit objet qui arrive à remplir la toile. J’appelle objet la tête de ce Christ. Et je crois que devoir faire çà, d’une forme oblongue qui aura tout de même aux environs d’un mètre soixante, je vais avoir de la misère. Je vais avoir de la misère, et c’est là qu’il y a un rapport avec une sensualité immédiate du modèle." "Entre 1933 et 1950, grosso modo, je n’ai peint surtout qu’avec ma femme, nue, habillée dans des geste familiers d’abord, dans la cuisine ou ailleurs, mais exactement comme si j’allais au paysage, ce n’était pas pour faire des paysages, mais c’était aller au paysage. Aller à la nature, la toucher d’une certaine manière. J’y allais en vélo, je n’avais pas de voiture et c’est marrant, le jour où j’ai eu une voiture je n’ai plus été au paysage donc ce n’était pas une commodité, mais il s’agissait d’une action." "Quand ma première femme tomba malade, j’ai travaillé de mémoire ou avec une petite figure sculptée de Madagascar qui me servait de substitut, ou bien je travaillais avec des groupes de modèles. Tout en travaillant, je remarquais que la modèle avait une géographie corporelle, un valonnement. Aller de A à B, c’est aller des yeux, ou des cheveux au sexe, c’est un phénomère concentré. J’ai demandé à Marina si elle pouvait poser plus ou moins vêtue selon le besoin ou la température, pendant qu’elle faisait le ménage. Elle avait déjà posé pour moi mais dans des poses identiques aux modèles qui travaillaient avec moi. Alors que maintenant, j’ai beaucoup de dessins, où elle se déplace, et çà échappe tout à fait à l’expressionisme, c’est une manière pour moi tout doucement d’arriver à remplir un rectangle et dans un appareil uniquement linéaire." Expositions Eugène Leroy (sélection)
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