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Eugène Leroy

Biographie Eugène Leroy




"Tout ce que j'ai jamais essayé en peinture, c'est d'arriver à cela, à une espèce d'absence presque, pour que la peinture soit totalement elle-même." Eugène Leroy

Eugène Leroy, peintre français, naît à Tourcoing le 8 août 1910. Il décède à Wasquehal le 10 mai 2000.

Son père décède en 1911. Le jeune Eugène n'est alors âgé que d'un an.

A partir de 1925, Eugène Leroy découvre l'oeuvre de Rembrandt. Il débute la peinture en 1927 et s'inscrit en 1931 à l'École des Beaux-Arts de Lille et de Paris. En 1933, il épouse Valentine avec qui il s'installe pendant deux années sur les bords de la Meuse.

Sa première exposition personnelle se déroule à la galerie Montsalut de Lille en 1937. En 1943 a lieu sa première exposition à Paris.

Il rencontre Pierre Loeb en 1951 qui lui achète une dizaine de toiles. L'année suivante il voyage en Italie et en Allemagne. Il découvre à Castelfranco "la Vierge à l'Enfant" de Giorgione.

Eugène Leroy expose à Paris en 1954 à la galerie Art Vivant, en compagnie de Sam Francis, Serge Poliakoff et Marcel Pouget. Sa première participation au Salon de Mai de Paris date de 1956. La même année il expose au Musée des Beaux-arts de Tourcoing.

Eugène Leroy est lauréat du prix Emile-Othon Friesz en 1957. En 1958, l'artiste s'installe à Wasquehal dans la métropole lilloise. Il réalise les vitraux de l'église Notre-Dame-des-Flots de Dunkerque en 1959.

Il présente ses oeuvres en 1961 et 1963 au sein de la galerie Claude Bernard. Georg Baselitz découvre à cette occasion la peinture d'Eugène Leroy et devient un de ses collectionneurs. "Je trouvais là des images brunes comme champs, comme pierre, comme bois, comme mousse, comme senteur. Une simple composition hollandaise avec une accumulation inouïe de couleur... Comme si tous les pantalons du peintre étaient suspendus à un crochet et racontaient l'histoire d'un chef-d'oeuvre inconnu". Georg Baselitz

Eugène Leroy débute son oeuvre gravée en 1964. Ses premières gouaches et acryliques sur grands papiers datent de 1967.

En 1970, Eugène Leroy expose à la Galerie Veranneman de Bruxelles et participe à la Sécession de Vienne. En 1972, voyageant à New York et à Washington, il est très impressionné par l'oeuvre de Mark Rothko.

Il expose à l'Ecole des Beaux-arts de Lille en 1977. Une rétrospective de son oeuvre gravée se déroule au musée de Gravelines en 1979. Valentine, son épouse, décède la même année.

Eugène Leroy expose en 1980 à la galerie K. de Washington. Une rétrospective de son oeuvre est organisée en 1982 au Museum Van Hedendaagse Kunst de Gand. En 1983 se déroule une exposition d'Eugène Leroy à la galerie Michael Werner de Cologne et en 1985 c'est la première exposition de l'artiste à New York au sein de la galerie Edward Thorpe.

Eugène Leroy rencontre Marina en 1986.

En 1987 et 1988 une rétrospective est présentée successivement au Musée d'Art Moderne de Villeneuve d'Ascq, au Stedelijk van Abbemuseum d'Eindhoven et au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.

En 1990, une rétrospective des dessins de l'artiste est organisée au Musée Sainte-Croix de Poitiers. Eugène Leroy participe en 1991 à la XXIe Biennale de Sao Paulo, expose à la Galerie de France à Paris et à la Galerie Springer à Berlin. Il participe à la Documenta IX de Cassel en 1992. L'année suivante une rétrospective lui est consacrée au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice. Il participe à l'exposition "Copier Créer" au Musée du Louvre.

Eugène Leroy est invité à la Biennale de Venise en 1995. En 1996, il reçoit le Grand Prix National de la peinture. Une rétrospective de son oeuvre se déroule au Domaine de Kerguéhennec et au musée des Beaux-arts de Rennes. Il expose à la Kunsthalle de Bâle en 1997, à la Power Plant Contemporary Art Gallery de Toronto en 1998 et à la Albright-Knox Art Gallery de Buffalo en 2000.

Eugène Leroy est une référence pour l’histoire de la peinture au vingtième siècle. Des toiles expressionnistes qui le font connaître du public nordiste au milieu du vingtième siècle, aux vastes empâtements qui marquent considérablement la scène artistique internationale depuis une trentaine d’années, Eugène Leroy construit une oeuvre très personnelle au croisement des débats qui animent la question de la peinture dans l’art contemporain.

L’exceptionnelle longévité de sa vie d’artiste lui permet d’accompagner le processus complet de ce cheminement et d’apparaître ainsi à la fois comme une source et comme l’expression la plus aboutie de cette réflexion nourrie d’une formidable culture humaniste et artistique.

Dès ses débuts dans les années 1950, Eugène Leroy, à l'écart des courants en vogue, puise dans l'étude de l'art classique et dans la peinture de Rembrandt son inspiration et sa manière, marquée par des empâtements puissants et une intense richesse chromatique.

Le paysage, le portrait et le nu deviennent progressivement les principaux sujets du peintre, mais c'est surtout l'enfouissement de ces sujets dans l'épaisseur même de la matière picturale qui caractérise les oeuvres de l'artiste. Revenant sans cesse sur ses thèmes de prédilection qu'il dissémine "à l'intérieur de la peinture", Leroy les transforme en joyaux qui ne tiennent plus au sujet d'origine que par un fil ténu et doivent tout à la densité lumineuse de la couleur.

L’oeuvre d'Eugène Leroy est celle d’un artiste singulier qui sait si bien faire passer ses émotions et rendre visibles, tout en étant souvent aux marges de l’abstraction, des nus, des portraits, des paysages, par la magie de ses couleurs lumineuses et de sa technique inimitable, véritable sédimentation de matière picturale, résultat d’une multitude de touches, de grattages et de retouches.

Très influencé par Rembrandt, le travail d'Eugène Leroy se distingue par la place prééminente accordée à la matière, la lumière et la figure. L’épaisseur formelle de la couche picturale, trace manifeste de la bataille livrée par l’artiste pour faire surgir la figure, est communément admise comme sa "marque de fabrique". La singularité de l’oeuvre de Leroy implique que le spectateur prenne du temps et du recul avant de discerner la figure au coeur du magma de matière. Il y a au plus profond de cet amas de couleurs, une réalité physique et charnelle. Son œuvre entière est habitée par la figure humaine et le corps.



Citations Eugène Leroy




"Il faut être peintre pour faire des images et ce sont les images qui font faire la peinture, mais c'est un secret."

"Peindre : c'est restituer la trace, le résidu de l'émotion du début."

"J’ai eu une jeunesse ingrate qui n’était pas de mon fait, j’ai perdu mon père tôt, et je fus élevé par quelqu’un qui disons avait des intentions intégristes. Pour quelqu’un qui ne sait pas encore qu’il est artiste mais qui en a déjà les défauts, j’avais vu à quinze ans un fils d’instituteur qui avait fait des dessins chez lui, six semaines après, il y en avait autant à la maison, des aquarelles. Et en même temps, j’ai trouvé un livre sur Victor Hugo, avec un Rembrandt noir et blanc. Ma vie a été changée à ce moment là."

"J’ai des dessins, de ma femme nue, et Marina bien souvent quand elle pose, c’est nue. Mais c’est de moins en moins un besoin. Mais je rêve d’une toile de 120 figures. Je voudrais un nu de haut en bas, et çà je ne sais pas. J’ai essayé il y a quelques années. Elle est à Berlin, je l’ai appelée "la Sorcière". Je voudrais faire un nu comme la tête des Pelerins d’Emmaüs. Je m’excuse de ne pas parler de moi et de parler encore d’un autre, ce n’est pas pour le copier. Quand je dis la tête , ce n’est pas de l’expressionisme, ce n’est pas de la religiosité du tout. Je ne veux pas faire un nu qui soit pieux. Je veux faire un nu qui soit un objet plus grand dans une toile, qu’un petit objet qui arrive à remplir la toile. J’appelle objet la tête de ce Christ. Et je crois que devoir faire çà, d’une forme oblongue qui aura tout de même aux environs d’un mètre soixante, je vais avoir de la misère. Je vais avoir de la misère, et c’est là qu’il y a un rapport avec une sensualité immédiate du modèle."

"Entre 1933 et 1950, grosso modo, je n’ai peint surtout qu’avec ma femme, nue, habillée dans des geste familiers d’abord, dans la cuisine ou ailleurs, mais exactement comme si j’allais au paysage, ce n’était pas pour faire des paysages, mais c’était aller au paysage. Aller à la nature, la toucher d’une certaine manière. J’y allais en vélo, je n’avais pas de voiture et c’est marrant, le jour où j’ai eu une voiture je n’ai plus été au paysage donc ce n’était pas une commodité, mais il s’agissait d’une action."

"Quand ma première femme tomba malade, j’ai travaillé de mémoire ou avec une petite figure sculptée de Madagascar qui me servait de substitut, ou bien je travaillais avec des groupes de modèles. Tout en travaillant, je remarquais que la modèle avait une géographie corporelle, un valonnement. Aller de A à B, c’est aller des yeux, ou des cheveux au sexe, c’est un phénomère concentré.
J’ai demandé à Marina si elle pouvait poser plus ou moins vêtue selon le besoin ou la température, pendant qu’elle faisait le ménage. Elle avait déjà posé pour moi mais dans des poses identiques aux modèles qui travaillaient avec moi. Alors que maintenant, j’ai beaucoup de dessins, où elle se déplace, et çà échappe tout à fait à l’expressionisme, c’est une manière pour moi tout doucement d’arriver à remplir un rectangle et dans un appareil uniquement linéaire."



Expositions Eugène Leroy (sélection)




  • 2010 : Eugène Leroy - Muba – Musée Eugène Leroy de Tourcoing

  • 2010 : Eugène Leroy - Palais des Beaux-Arts de Lille



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    Liens Eugène Leroy




  • MUba Eugène Leroy, Musée des beaux-arts de Tourcoing



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