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Georg Baselitz

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  • Biographie Georg Baselitz




    "Le renversement de la figure me donne la liberté d’affronter réellement les problèmes picturaux." Georg Baselitz

    Georg Baselitz
    Georg Baselitz photographié par Lothar Wolleh, Mülheim, 1971

    Le peintre et sculpteur allemand Georg Baselitz, de son vrai nom Hans Georg Kern, naît le 23 janvier 1938 à Deutschbaselitz un petit village de Saxe, où son père est instituteur. Depuis le début de sa carrière, il conçoit son oeuvre comme un défi aux habitudes classiques de la perception. Sans jamais renoncer au sujet, Baselitz fixe de nouvelles conditions de perception de l'oeuvre picturale.

    Dans sa jeunesse Baselitz feuillette des albums de dessins du XIXe siècle et se prend de passion pour l'art. En 1955, il sollicite sans succès l’entrée à la Kunstakademie de Dresde. L’année suivante, il passe le concours d'admission à l'Ecole forestière de Taranth, mais, au lieu d'y entrer, il étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin-Est auprès de Behrens-Hangler et Womacka. Il est renvoyé pour "manque de maturité socio-politique".

    En 1957, Baselitz entre à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin-Ouest. Il est alors confronté aux théories de Vassily Kandinsky et de Kasimir Malevitch et se lie d'amitié avec le jeune peintre Eugen Schönebeck et le futur photographe Benjamin Katz.

    En 1958 Georg Baselitz déménage à Berlin-Ouest et rencontre Elke Kretzschmar, qui devient sa femme en 1962. Les oeuvres de Jackson Pollock, Willem De Kooning et Philip Guston l'impressionnent particulièrement dans "Die neue amerikanische Malerei", exposition itinérante présentée par le MoMA de New York à Berlin. En 1959, Baselitz visite la documenta 2 à Kassel.

    En 1960, Baselitz voit le "Boeuf écorché" de Soutine au Stedelijk Museum d’Amsterdam. Il s'intéresse à l'anamorphose et à l'art des malades mentaux. Il découvre Fautrier et Michaux lors de son premier voyage à Paris. Les "Têtes de Rayski" constituent ses premières oeuvres véritables. En 1961, il prend le nom de Baselitz, emprunté à son village natal. C'est également l'année du premier "Pandämonium," exposition-manifeste en collaboration avec Eugen Schönebeck, qui est suivi d’une deuxième version en 1962.



    Son premier fils, Daniel (Blau) naît en 1962. Baselitz se lie d'amitié avec Michael Werner, qui restera son marchand jusqu'au tournant du millénaire. Il termine ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin-Ouest.

    Sa première exposition solo se déroule à Berlin en 1963 au sein de la galerie Werner et Katz. Deux oeuvres de l'artiste font scandale et sont confisquées pour obscénité par le procureur de la République. La première représente un nu masculin, la seconde un jeune garçon qui se masturbe. Baselitz rédige le manifeste "Lieber Herr W !" et achève la série des "P.D.-Füße".

    A Paris, en 1964, il visite l’exposition des dernières oeuvres figuratives de Picabia. Il se lance sérieusement dans la gravure, au château de Wolfsburg. L'année suivante, Baselitz séjourne six mois à la Villa Romana, à Florence et découvre le maniérisme. Il commence à collectionner des xylographies du XVIe siècle et des gravures de l’Ecole de Fontainebleau. Il entreprend la série des "Helden" (Héros), qu’il poursuit jusqu'en 1966.

    Georg Baselitz oeuvre
    Georg Baselitz - photo Dontworry

    Son second fils, Anton (Kern) naît en 1966. La famille quitte Berlin et s’installe à Osthofen, près de Worms. Baselitz réalise des tableaux à motifs ruraux segmentés, appelés "Frakturbilder" (Tableaux à fractures), jusqu’en 1969.

    Les représentations tête en bas commencent en 1969 avec l’huile "Der Wald auf dem Kopf" (La forêt sur la tête). Le retournement des sujets dans les oeuvres de Baselitz, caractérise le travail de l'artiste qui définit lui-même cette option comme "le meilleur moyen de vider de son contenu ce que l'on peint. Quand on peint un portrait à l'envers il est impossible de dire : ce portrait représente une femme et je lui ai donné une expression particulière." L'intérêt est ainsi porté sur la peinture en soi et non sur le contenu, l’élément pictural prenant le pas sur l’élément anecdotique. La même année, Baseliz exécute la série de grands formats sur les "Waldarbeiter" (Bûcherons).

    En 1970, se déroule la première exposition de tableaux à motifs renversés chez Franz Dahlem à Cologne. La première rétrospective de l’oeuvre dessiné a lieu au Kupferstichkabinett du Kunstmuseum de Bâle. En 1971, Baselitz fixe sa résidence à Forst. Il peint des aigles, des portraits et des nus, des coins d'atelier et des paysages d'après des photographies. En 1972, Baselitz participe à la documenta 5 de Kassel. Il peint les "Fingermalerei-Adler" (peinture au doigt-Aigle) et les "Fingermalerei-Birken" (peinture au doigt-Bouleaux).

    En 1974, se déroule la première rétrospective de l'oeuvre gravé de Baselitz. L'artiste réalise des paysages liés à des souvenirs d’enfance et la série des nus d’Elke. En 1975, il s'établit au château de Derneburg, près de Hildesheim. Il accomplit son premier voyage à New York. Il prend part à la XIIIe Biennale de São Paulo.

    En 1976, Georg Baselitz loue un atelier à Florence. Une rétrospective est organisée à la Kunsthalle de Berne, puis à la Kunsthalle de Cologne et à la Staatsgalerie moderner Kunst de Munich. Baselitz signe les illustrations de l’édition allemande des "Chants de Maldoror." Il commence une collection d’art africain (statuettes Bateke du Congo). L'année suivante, il réalise des premières linogravures monumentales. Il enseigne à l’Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe et y devient professeur en 1978.

    En 1978, Baselitz peint des polyptyques de grand format principalement à la détrempe. Ses toiles deviennent plus abstraites et les éléments graphiques sont prépondérants. En 1979, le "Straßenbild" (Image de la rue), polyptyque de 18 pièces, conduit l'artiste à la sculpture sur bois. Une exposition des linogravures monumentales se déroule à la Kunsthalle de Cologne.

    Au pavillon allemand de la Biennale de Venise en 1980, Baselitz présente sa première sculpture "Modell für eine Skulptur" (Modèle pour une sculpture) représentant une figure humaine au bras levé, qui fait scandale. En 1981, il réalise les séries "Orangenesser" et "Trinker" (Mangeurs d’orange, Buveurs). Baselitz prend part à l'exposition "A New Spirit in Painting" à la Royal Academy of Arts, à Londres, ainsi qu’à "Westkunst" à Cologne. L'atelier de l'artiste est installée à Castiglion Fiorentino, près d'Arezzo

    En 1982, Baselitz pratique intensément la sculpture. Il participe à la documenta 7 à Kassel et à "Zeitgeist" qui se tient à Berlin. L’artiste se réfère dans ses peintures aux tableaux de Munch. En 1983, Baselitz fait partie d’"Expressions". Une exposition itinérante intitulée "New Art from Germany", a lieu aux Etats-Unis. Baselitz quitte la chaire de professeur de Karlsruhe pour celle de Berlin.

    En 1984, Baselitz réalise une série de peintures "religieuses" sur le thème du roi Abgar. La même année, une rétrospective de ses dessins a lieu au Kunstmuseum de Bâle ainsi que sa première exposition au Cabinet des estampes de Genève. En 1985, la Bibliothèque nationale de Paris, présente une rétrospective de la gravure et des sculptures de Baselitz. Il rédige son récit-manifeste, "Das Rüstzeug des Malers" (L’attirail du peintre).

    En 1986, Baselitz se rend en Norvège, voyage qui se se traduira par la sculpture "Gruß aus Oslo" (Salut d’Oslo). En 1987, Baselitz installe atelier et maison à Imperia, sur la côte ligure. Il fait une lecture publique de "Rüstzeug des Malers" (L’attirail du peintre) à Amsterdam, Londres et Paris.

    En 1988, Georg Baselitz se lance dans la suite des "Volkstanzbilder" (Tableaux de danses populaires) et la série "Das Motiv". Il quitte son enseignement de Berlin. La première monographie sur l’oeuvre de Baselitz est publié. En 1989, Baselitz figure dans l'exposition collective "Refigured Painting. The German Image 1960-1988," au Guggenheim Museum, New York. Il "grave" et peint 45, polyptyque de 20 pièces et entreprend la suite des sculptures monumentales "Dresdner Frauen" (Femmes de Dresde).

    En 1990, Baselitz produit "Malelade", livre de 41 eaux-fortes, avec des petits poèmes de sa plume. Sa première grande exposition a lieu en RDA, à l'Altes Museum de Berlin. Une très vaste rétrospective se tient au Kunsthaus de Zurich. En 1991, débute la série "Bildübereins" (Tableau-sur-l’autre) qui, en 1995, atteindra 39 toiles.

    En 1992, Baselitz reprend ses cours à la Hochschule der Künste de Berlin. A Munich, il tient un discours sur l’Allemagne sous le titre "Purzelbäume sind auch Bewegung und noch dazu macht es Spaß" (Les galipettes aussi sont mouvement et, de plus, c'est amusant). En 1993, Baselitz réalise le décor de l'opéra "Punch and Judy", donné à l'Opéra d'Amsterdam. Il participe à la Biennale de Venise avec une sculpture, "Männlicher Torso" (Torse masculin). Le Musée national d'art moderne de Paris présente ses dessins 1962-1992 au Centre Pompidou.

    En 1994, Baselitz réalise des sculptures recouvertes de tissu, comme "Armalamor". Il écrit un manifeste intitulé "Malen aus dem Kopf, auf dem Kopf oder aus dem Topf" (Peindre de tête, sur la tête ou hors du pot). En 1995, il commence une série de portraits de famille d'après d'anciennes photographies. Sa première grande rétrospective américaine commence au Guggenheim Museum. Il se fait construire un nouvel atelier dans le parc de Derneburg.

    En 1996, Baselitz peint le grand portrait de famille "Wir besuchen den Rhein" (Nous visitons le Rhin). Une importante rétrospective a lieu au Musée d'art moderne de la Ville de Paris. L'année suivante, il réalise en Italie une série de peintures d’après des motifs de sous-verre slaves. En 1998, il exécute deux peintures monumentales pour le nouveau Reichstag de Berlin.

    En 1999, Baselitz peint des tableaux de groupes et des portraits de chiens. Il est nommé professeur honoraire à la Royal Academy of Arts de London. Le Cabinet des estampes organise la première rétrospective des gravures monumentales au Musée Rath de Genève. En 2000, Baselitz fait entrer la figure (érotique) de Duchamp dans sa peinture. Il restitue dans ses tableaux ses propres dessins de jeunesse. Il est nommé professeur honoraire aux Beaux-Arts de Cracovie.

    En 2001, Baselitz commence une série de portraits historiques de Staline à Wagner. En 2002, il réalise la série des linogravures monumentales de la "Belle Haleine". Baselitz est fait commandeur de l’ordre des Arts et des lettres. En 2003, Baselitz peint des doubles portraits de grand format et sculpte son autoportrait plus grand que nature. L’Albertina, à Vienne, expose ses aquarelles monumentales. Baselitz est lauréat du prix de la meilleure oeuvre à la Biennale internatinale de Pékin. Il est nommé professeur honoraire à l’Accademia di Belle Arti de Florence.

    En 2005, Baselitz se lance dans les grandes peintures de la série des "Remix". En 2006, une rétrospective se déroule au Louisiana Museum, à Humlebæk, au Danemark.

    En 2008 Baselitz participe à l'exposition "Quand l’art allemand du XXe s’invite au musée", organisée au Musée des Beaux-arts de Reims, en compagnie des artistes Jiri Georg Dokoupil, Rainer Fetting, Anselm Kiefer, Martin Kippenberger, Gerhard Richter et Vostell.

    Actuellement Baselitz est un des artistes contemporains les plus cotés sur le marché de l'art contemporain.



    Expositions Georg Baselitz (sélection)




    portrait Georg Baselitz
    Georg Baselitz, novembre 2009 © Museum Frieder Burda, Baden-Baden

  • 2011 : Baselitz sculpteur - Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

  • 2010 : Paris – Karlsruhe – Berlin. Vents d’est et d’ouest - Musée Würth France Erstein

  • 2010 : Georg Baselitz, "Big Night (Remix)" Xylographies - Galerie Catherine Putman, Paris

  • 2010 : Georg Baselitz - Galerie Thaddaeus Ropac, Paris

  • 2009 : Rétrospective Georg Baselitz au Musée Frieder Burda et à la Staatliche Kunsthalle Baden-Baden

  • 2006 : Baselitz - Une seule passion : la peinture - Fondation de l’Hermitage, Lausanne

  • 2004 : FRAC Picardie Amiens

  • 1996 : Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

  • 1995 : Guggenheim Museum, New York.

  • 1992 : Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris.

  • 1972, 1977, 1982 : Documenta de Cassel, Allemagne.

  • 1963 : première exposition personnelle de Baselitz à la galerie Werner & Katz à Berlin. Plusieurs peintures sont confisquées pour atteinte à l'ordre public.



    Vidéo Georg Baselitz








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