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Ellsworth Kelly |
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Biographie Ellsworth Kelly Ellsworth Kelly photographié par Jeremiah Garcia Le peintre et sculpteur américain Ellsworth Kelly naît à Newburgh, dans l'État de New York, le 31 mai 1923. Ellsworth Kelly initie un renouvellement de l’abstraction depuis les prémices de son travail à la fin des années 40. Ellsworth Kelly étudie au Pratt Institute à Brooklyn, de 1941 à 1943. Il effectue son service militaire de 1943 à 1945, puis fréquente l'Ecole du Musée des Beaux-Arts de Boston de 1946 à 1947. L'année suivante, Kelly arrive en France et s'inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. En France, il découvre l'art roman et l'art byzantin. Il tisse au fil de son oeuvre des liens profonds avec la France : il y vit de 1948 à 1954, et entretient par la suite un rapport constant avec la culture française. L'oeuvre d'Ellsworth Kelly fait notamment l’objet de rétrospectives dans les musées américains, allemands, suisses, anglais et français. Il participe pour la première fois à la Biennale de Venise en 1966.
L'art d'Ellsworth Kelly, à la fois rigoureux et enjoué, frappe par un langage pictural réduit à une extrême simplicité. C’est en dépassant la forme habituellement rectangulaire du tableau que l’artiste est devenu célèbre.
Expositions Ellsworth Kelly (sélection)
Depuis la fin des années 50, Ellsworth Kelly travaille parallèlement dans les domaines de la peinture et de la sculpture. L’exposition entend se concentrer sur les principales impulsions que ces deux genres exercent sur son oeuvre. En parfait accord avec l’espace du musée, l’artiste agence en quatre groupes des travaux réalisés individuellement entre 1956 et 2002 et formant chacun un tout homogène et saisissant. Ils révèlent ainsi les "espaces intermédiaires" dans son oeuvre, le rapport entre la toile et le mur, entre la sculpture et l’espace, l’objet figuré et le fond. L’exposition commence par des ébauches, collages et cartes postales ayant trait à des projets de sculptures et qui offrent un regard sur ses activités artistiques de 1956 à 1982. Après ces études préalables viennent les peintures, sans doute les plus célèbres, inspirées dans les années 50 et 60 d’éléments biomorphes. De là s’ouvre un panorama sur les oeuvres picturales grand format réalisées depuis le début des années 80 jusqu’à l’époque présente. Pour la première fois, huit des "Curves", ces courbes aux couleurs lumineuses, peuvent être appréhendées dans une unité spatiale. De fait, la salle du musée inondée de lumière naturelle et que sépare du paysage une simple paroi de verre paraît tout indiquée pour mettre en rapport avec l’environnement ces "Curves", nées en quelque sorte de formes circulaires et naturelles. L’exposition se termine sur un choix de sculptures murales et une sculpture au sol.
Les quatre salles illustrent le chemin captivant parcouru par Kelly depuis le tableau rectangulaire habituel jusqu’aux shaped canvases qui vont outre le pictural. Les liens établis par le biais d’un accrochage dense confèrent à l’espace un mouvement qui exerce également un effet dynamique sur le visiteur. Les dessins de sculptures des débuts exposés à la Fondation acquièrent ainsi une signification décisive — déjà tôt présente dans l’oeuvre de Kelly — quant au mouvement de la forme picturale dans l’espace.
Oeuvre Ellsworth Kelly Sculpture d'Ellsworth Kelly, Fondation Beyeler, Bâle - photo Warburg |
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