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Nuit blanche 2012 |
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ParisLe 6 octobre 2012Save the date ! Cap sur la Nuit blanche 2013. La Nuit blanche 2012 se déroulera dans la nuit du samedi 6 octobre 2012 au dimanche 7 octobre 2012 de 19H à 7H. Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Christophe Girard, adjoint chargé de la culture, ont le plaisir d'annoncer que la direction artistique de la Nuit Blanche 2012 sera confiée à l'actuel directeur du Centre Pompidou Metz, Laurent Le Bon. Tout au long de son parcours Laurent Le Bon n'a cessé d'oeuvrer pour l'émerveillement des publics en présentant des artistes audacieux et talentueux. Laurent Le Bon incarne les valeurs et l'esprit de Nuit Blanche, manifestation à la fois populaire et savante. Son intuition et sa capacité à surprendre promettent une très belle édition de la Nuit Blanche 2012.
Laurent Le Bon était chargé de la commande publique à la Délégation aux Arts plastiques du Ministère de la culture et de la communication.
Devenu conservateur au Musée National d'Art Moderne - Centre Georges Pompidou, il y a organisé, en tant que commissaire, les expositions "Dada" en 2005 et "Vides" en 2008.
Pour que l'espace de l'art de Paris à l'infini puisse être prolongé par le temps de la parole, Laurent Le Bon, directeur artistique de Nuit Blanche 2012, a cherché à développer des séries de conférences /performances tout au long du parcours et de la nuit. La création n'existe que dans sa réception et son commentaire : voir ne suffit pas, encore faut-il entendre, et l'intrusion de Nuit Blanche dans la ville demande à être dite à l'université autant qu'à être ressentie dans la cité. C'est aussi donner l'occasion à des chercheurs et des scientifiques de rencontrer un large public et de se confronter à une audience élargie, différente le temps d'une nuit, au sein d'hémicycles prestigieux ou pour certains moins connus, qui jalonnent le parcours de Nuit Blanche 2012. Ainsi Franck Gérard, artiste-plasticien et photographe, propose une conférence/performance jusqu'à épuisement « En l'État - user les images, 13 juillet 1999 à aujourd'hui », le Centre Allemand d'Histoire de l'Art à Paris aborde le thème du blanc dans son projet « White-Spirit », ou encore le philosophe romancier Luis de Miranda offre une nuit autour du thème « L'être et le néon ».
Pour donner à contempler la beauté du paysage urbain, le patrimoine récent et les lieux qui font la ville d'aujourd'hui, Laurent Le Bon offre une quinzaine de points de vue inédits, d'ordinaire inaccessibles au public : les Belvédères. Choisis et sélectionnés en raison de leur proximité avec l'ensemble de la programmation et des lieux ouverts pendant la nuit, ces terrasses magnifiques ou ces étages insolites constituent de précieux points d'observation à différentes hauteurs pour contempler la beauté du vide subrepticement saisi par le sommet d'un gratte-ciel ou la toiture végétale d'un bâtiment auxquels on ne prêtait plus attention.
- Quelques exemples :
Nuit Blanche 2012 : Julie Desprairies par mairiedeparis
Paris à l'infini (la danse) est l'aboutissement d'un projet
artistique unique et original initié par Laurent Le Bon. Sans
distinction de catégorie, de grade ou d'ancienneté, plusieurs
centaines d'agents de la Ville de Paris ont ainsi répondu
présent pour participer à une danse collective en relation
avec l'environnement urbain. Chorégraphiée et encadrée par
Julie Desprairies, elle invite ses participants à danser le long
de la Seine sur plusieurs kilomètres une portion de paysage,
en formant tous les 10 mètres, face au panorama parisien, une
ligne fixe visible par les promeneurs depuis plusieurs points
de vue. Paris à l'infini (la danse) est un geste fédérateur, tant
chorégraphique que sculptural. Citoyen et festif, il salue les
forces vives de la Ville.
Fidèle à son thème de prédilection, Michel Blazy présente pour Nuit Blanche une installation constituée d'une mousse blanche, épaisse et crémeuse qui, actionnée par des pompes électriques bruyantes mais invisibles, se déverse lentement et continuellement sur le sol. Champignon proliférant, moisissure ou mousse de lessive ? Ce débordement de matière célèbre avec humour un fantasme de rébellion des produits de supermarché contre la gabegie ambiante ! Entre attraction et répulsion, le dispositif métaphorique met ainsi en scène l'ambivalence que suscitent la surconsommation et l'abondance dans nos sociétés.
L' « effet Sharawadji », en musique, se caractérise par un ordonnancement imprévu, un ordre qui émerge du chaos apparent des choses, sans pour cela que la structure de cet ordre soit visible ou explicable. Décor Sonore crée pour Nuit Blanche un « jardin Sharawadji » sur le campus de l'Université Pierre et Marie Curie, composé de sources sonores totalement contextuelles, construit essentiellement sur l'architecture et le paysage existants. Il utilise et met en valeur les sons permanents ou récurrents du site (ventilations, bourdonnements, rumeurs du métro, de la circulation automobile…) ainsi que des éléments de l'architecture de l'UPMC (parois, sculptures, barrières…). Par le traitement électroacoustique, l'équilibre et la composition de ces sources sonores, complété d'une création lumière minimale harmonisant le cadre ambiant, ce « jardin » compose de nouvelles perspectives et entraîne le visiteur à déambuler dans ce parcours sonore depuis l'entrée du 9 Quai St Bernard jusqu'à la Tour Zamansky.
Figure emblématique avec Steve Reich de la musique répétitive américaine, Philip Glass a fêté en janvier dernier ses 75 ans. Pour lui rendre hommage, le Collège des Bernardins propose, dans le cadre de son cycle « Alterminimalismes », un concert marathon de 6 heures proposant l'intégrale de son oeuvre pour piano. Interprété par Nicolas Horvath, artiste hors norme adepte de ce type de performances, le concert renoue avec l'esprit des All-Night Concerts de Terry Riley dans les années 1970.
Dans la cour intérieure de la Mairie du 2e arrondissement, Yvan le Bozec présente une installation visuelle et sonore : la projection lumineuse de la GALAXIE YOUKALI suivie de la diffusion d'une ritournelle envoûtante écrite par Kurt Weill « Youkali-Tango-Habanera», décrivant une île enchanteresse qui n'existe pas, une utopie en somme. Les visiteurs sont ensuite invités à esquisser un pas de tango pour un moment de partage festif de cette petite part d'utopie, devenant alors eux-mêmes acteurs de l'installation.
Présentation de Nuit Blanche 2012 par Laurent Le... par mairiedeparis
La BnF ouvre les portes du site François-Mitterrand au public à l'occasion de la Nuit Blanche le samedi 6 octobre 2012. Déambuler au coeur des espaces publics, voir des oeuvres d'artistes vidéastes et plasticiens et des créations Point d'ironie*, contempler Paris du haut du Belvédère avant de découvrir les prémices d'une création originale de Joseph Kosuth... tel est le programme que la Bibliothèque offre au public pour cette 11e édition de l'événement parisien.
La bibliothèque d'étude du Haut-de-jardin sera ouverte au public qui pourra voir, en accès libre, des oeuvres d'artistes vidéastes ou plasticiens issues des collections du département de l'Audiovisuel. Par ailleurs, dans le Hall Est, plusieurs créations Point d'ironie*, dont l'une est un hommage à Foucault, seront mises à disposition des visiteurs. Créé en 1997 par agnès b., Christian Boltanski, Hans-Ulrich Obrist, Point d'ironie* est une carte blanche donnée à un artiste, un 8-pages sur papier journal amélioré. Les espaces de la bibliothèque de recherche du Rez-de-jardin seront également accessibles, donnant ainsi l'occasion au public de découvrir les oeuvres de Garouste, Jean-Pierre Bertrand, Claude Viallat, Martial Raysse. Ces oeuvres, acquises grâce au «1% artistique», ont été accrochées aux quatre murs pignons des salles de lecture.
Le Belvédère de la BnF sera exceptionnellement ouvert à la visite. Situé au 18e étage de la Tour des Lois en bord de Seine, le Belvédère offre une vue exceptionnelle sur Paris grâce à son vaste espace entièrement vitré. Ce point de vue offrira par ailleurs au public la possibilité de voir la production Paris à l'Infini (la danse), une déambulation le long de la Seine chorégraphiée par Julie Desprairie.
Le public pourra découvrir en avant-première la préfiguration de la création de Joseph Kosuth. Les premiers mots de l'oeuvre, que l'artiste américain crée pour la BnF, seront dévoilés à l'occasion de cette Nuit Blanche. L'oeuvre originale sera ensuite installée en 2013 au sommet des quatre tours du site François-Mitterrand. La proposition artistique de Kosuth, chef de file de l'art conceptuel, déroulera en lettres de néon lumineux une citation du philosophe Michel Foucault, qui évoque le passage de la parole à l'écrit : « Au moment où le langage, comme parole répandue, devient objet de connaissance, voilà qu'il réapparaît sous une modalité strictement opposée, silencieuse, précautionneuse déposition du mot sur la blancheur du papier, où il ne peut avoir ni sonorité ni interlocuteur, où il n'a rien d'autre à dire que soi, rien d'autre à faire que scintiller dans l'éclat de son être.»
Création réalisée avec le soutien de Plastic Omnium Dans le cadre de la Nuit Blanche 2012, le Centre Pompidou invite le collectif allemand Brandt Brauer Frick pour un concert exceptionnel sur les coursives en façade du bâtiment (6 octobre 2012, 22 h-23 h). Écho de la thématique propre à cette édition, cet événement fera dialoguer musique et architecture. Formé en 2008, le trio composé de Daniel Brandt, Jan Brauer et Paul Frick, musiciens de formation classique, crée une fusion improbable entre techno et musique contemporaine. Puisant leur inspiration chez des musiciens aussi divers que Kraftwerk, John Cage, Steve Reich ou Jeff Mills, Brandt Brauer Frick forment aujourd'hui un trio phare de la scène électro. Qualifiés d'« intelligent techno », Brandt Brauer Frick revendiquent cependant une authenticité dans leur démarche de fusion musicale. Ils ne se bornent pas à utiliser des instruments issus d'un orchestre classique pour créer de la musique électronique. À la recherche de « la » tonalité, ils vont jusqu'à équiper leur piano de vis et d'élastiques et utilisent chaque partie des instruments pour produire des sons et composer des morceaux.
Leur dernier live couvre un spectre stylistique très large. On y retrouve piano, clarinette, violon
et tuba sur des rythmes syncopés avec parfois même des influences Dubstep.
Si la techno a longtemps été issue de boîtes à rythme et autres sampleurs, Brandt Brauer Frick
créent avec une précision quasi mécanique un live fluide rythmé mais résolument acoustique. Dans la dynamique de Paris Métropole, de nombreuses villes et lieux culturels d'Ile-de-France, dont certains sont membres du réseau TRAM, ont décliné ces dernières années le concept de Nuit Blanche, démontrant ainsi l'extraordinaire vitalité du territoire francilien. Dès 2007, des villes en région comme Metz jouent également leur propre partition de la manifestation, faisant écho à la créativité et aux infrastructures régionales.
- Autour de Paris :
Blandy-les-Tours - En région :
Charleville-Mézières
Hôtel de Ville de Paris - Nuit blanche 2010 - photo Piero d'Houin Quartier Aligre-gare de Lyon, la Nuit Blanche Paris 2008 - photo originale pterjan |
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