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Majolique

La faïence italienne au temps des Humanistes

Musée national de la Renaissance, Château d’Ecouen

Exposition du 12 octobre 2011 – 27 février 2012




majolique italienne
"Assiette aux armes Calini, le sacrifice d’Iphigénie", Nicola da Urbino, musée national de la Renaissance, Ecouen © Rmn / Martine Beck-Coppola

Nourri par la redécouverte des textes de l’Antiquité activement poursuivie par les Humanistes, l’art de la Renaissance s’épanouit en Italie dans l’ensemble des domaines de création, particulièrement la céramique. Qualifiée de « majolique » au-delà des Alpes, la faïence se prête particulièrement au décor ornemental ou historié inspiré par le répertoire de l’Antiquité, en y ajoutant l’éclat du lustre et la splendeur des couleurs.

Cette exposition présente une centaine de céramiques conservées dans les musées français (musée national de la Renaissance à Ecouen, musée du Louvre, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Musée Jacquemart-André, musée Antoine Vivenel à Compiègne...), britanniques (British Museum et Victoria and Albert Museum à Londres, Ashmolean Museum à Oxford...) et italiens (Castello Sforzesco à Milan, Museo Correr à Venise, museo Bargello à Florence...). Elle est divisée en différents chapitres qui déclinent l’influence sur la majolique et son décor des démarches artistiques, historiques et littéraires propres au milieu humaniste italien entre 1480 et 1530.

Une première partie est consacrée au renouveau des motifs décoratifs à la fin du XVe siècle, avec l’apparition et le succès des décors all’antica. Un monde extravagant d’êtres fantastiques mi-humains mi-animaux, de dauphins, masques, putti, vases, cornes d’abondance, trophées et autres grottesche s’empare alors des parois des vases, des ailes des plats et des assiettes, des carreaux de pavement, dans divers centres de production, plus ou moins proches des lieux de création artistique majeurs tels que Sienne ou Pérouse.

La seconde section aborde la problématique des décors héraldiques (armoiries, imprese, devises) présents sur les céramiques, en mettant l’accent sur les premiers «services» à proprement parler et sur la relation souvent difficile à appréhender entre artistes et commanditaires. Elle réunit notamment un nombre important de pièces du service d’Isabelle d’Este, marquise de Mantoue (1474-1539), réalisé vers 1524 par Nicola da Urbino, le plus grand peintre en majolique de la Renaissance.

La question du portrait de personnages réels ou idéalisés, de figures historiques ou mythologiques est évoquée dans une troisième section. Elle soulève, pour les pièces les plus anciennes de la fin du XVe siècle, la passionnante interrogation sur son rôle dans l’apparition du décor a istoriato, c’est-à-dire qui raconte une histoire, dont on situe généralement l’éclosion vers 1500 dans divers centres de production tels que Deruta, Gubbio, Faenza ou encore le duché d’Urbino.

La section la plus importante de l’exposition est naturellement consacrée aux céramiques historiées. Dès les premiers exemples, au tournant de 1500, les peintres sur majolique s’emparent des thèmes iconographiques et littéraires mis en valeur par les artistes et les Humanistes de la seconde moitié du XVe siècle, en s’appuyant sur les sources graphiques contemporaines que constituent notamment les livres illustrés et les gravures. Au total, une soixantaine de céramiques illustreront les thèmes issus de l’histoire (biblique, romaine, ou contemporaine), de la mythologie (épisodes de la guerre de Troie, Énéide et légendes de la fondation de Rome, amours et métamorphoses des dieux), mais aussi des fables et épisodes populaires ou des sujets allégoriques encore difficiles à déchiffrer aujourd’hui. Les centres de production et les divers peintres représentés témoignent de la qualité et de l’originalité de ces oeuvres (Cafaggiolo, Faenza, Deruta, Gubbio, le duché d’Urbino avec Nicola da Urbino, le peintre du Marsyas de Milan, le Peintre In Casteldurante…). Autour de Nicola da Urbino, figure artistique majeure du duché d’Urbino dans les années 1520, seront regroupées plusieurs oeuvres phares du Museo Correr de Venise, visibles pour la première fois en France. Le propos de l’exposition sera, par ailleurs, enrichi par la présence d’un certain nombre d’éditions contemporaines illustrées (Virgile, Tite-Live, Ovide…) dont les textes et les images ont fortement inspiré la majolique du premier tiers du XVIe siècle.



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