Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

Lovis Corinth

Biographie Lovis Corinth


Lovis Corinth
Lovis Corinth

Lovis Corinth, peintre allemand, naît le 21 juillet 1858 en Prusse-Orientale. Il décède le 17 juillet 1925 aux Pays-Bas.

Lovis Corinth poursuit de longues études (1876-1887), à l’académie des beaux-arts de Königsberg d’abord et à celle de Munich ensuite. Il fait un séjour d’études à Anvers avant de s’inscrire à l’Académie Julian à Paris. En 1890, au Salon, Lovis Corinth obtient une "mention honorable" pour son tableau "Pietà" (1889, détruit en 1945). L’année suivante, Corinth s’installe à Munich, où il devient membre fondateur de la Sécession. Alors que son tableau "Salomé II" (1900) est refusé par le jury de la Sécession munichoise en 1900, il connaît un grand succès à Berlin où il s’installe en octobre 1901.

Corinth s’inspire de motifs classiques empruntés à la mythologie grecque, à la religion chrétienne et au monde littéraire. Ce genre occupe une place capitale dans sa production picturale. Comme dans le "Retour de bacchanale" (1898), ses personnages – aux gestes et aux grimaces souvent outrés – célèbrent la nudité et n’ont rien de la grâce présumée des figures bibliques ou mythologiques. Avec ce type de tableaux, Corinth s'impose comme le peintre par excellence de l'univers des sens, loin de toute intention moralisatrice.

Sa manière provocante et non conventionnelle d’aborder les sujets mythologiques et religieux fait de lui un peintre subversif. Dans "Salomé II", où Corinth fait coexister la séduction et la mort, les modèles restent identifiables. Plutôt qu’une page d’histoire, le tableau évoque comme une parodie de la vie. Cette oeuvre marque le début d'une évolution qui allait faire de lui "le peintre de la chair". D'ailleurs, Corinth considère le genre du nu comme le "latin de la peinture". Sa production dans ce domaine s’accroît sensiblement après 1904 (Nu féminin couché). Corinth finit par débarrasser ses figures de toute allusion à la mythologie ou à la religion. Certains tableaux sont nés d’observations spontanées de la vie de tous les jours (Après le bain, 1906).

La volonté de Corinth de saisir le corps, le sang et la chair lui permet de se consacrer à des sujets dont se détournent d’autres peintres. A l'exemple de Rembrandt, il s’intéresse aux scènes de boucherie. Les carcasses d’animaux sont souvent associées à ses nus, en raison de leur réalité charnelle, de la sensualité des couleurs qu’ils dégagent (Le boeuf abattu à l'abattoir, 1905). Le plaisir de la couleur et l’exaltation de la forme l’emportent sur la description réaliste du motif.

Quelques mois après son attaque d’apoplexie (en décembre 1911), dont il sortit très affaibli, Corinth se représente en "Samson aveuglé" (1912). Se croisent ici le thème biblique et l’autobiographie. Il s’est avec obstination représenté en Christ, une pratique qui trouve son apogée dans l’ "Ecce homo" (1925). Ses peintures tardives se distinguent davantage par la facture. La touche violente, qui devient un élément de style, le rapproche de l’expressionnisme. L’attachement au sujet sert souvent de prétexte à une peinture déjà autonome (Sur la plage de Forte dei Marmi, 1914).

L’évolution du style de Corinth ne suit pas une chronologie fixe. Les paysages tardifs, et plus précisément les vues du lac de Walchen, (Le Jochberg au bord du lac Walchen, 1924) confirment l’amour profond de Corinth pour la nature et témoignent de sa lassitude à l’égard de la vie urbaine. La série de tableaux que lui inspire la région bavaroise, entre 1918 et 1925, est remarquable pour l’autonomie générale accordée à la couleur (Le lac de Walchen en hiver, 1923). Répartie au fil de sa carrière, la production de paysages et de natures mortes s’intensifie vers la fin. Corinth y fait évoluer ses motifs. Au caractère quelque peu morbide, bon nombre de ces tableaux aux couleurs floues et entremêlées se distinguent par la dissolution des formes et la rapidité de leur touche (Tête de mort aux feuilles de chêne, 1921). L’expressivité de la peinture même l’emporte sur le rendu précis du sujet.

Dans son "Dernier autoportrait" de 1925, Corinth se représente en buste devant un miroir qui reflète son profil déformé et marqué par l’âge. Qu’il se montre en pleine activité ou en désespéré, Corinth se révèle dans l’autoportrait, tout en poursuivant sa quête de la peinture. Son épouse Charlotte le formule ainsi: "Toutes les nuances de son âme, tous les échos psychiques possibles et son attitude envers soimême se déploient sous nos yeux".



Expositions Lovis Corinth (sélection)


  • 2010 : Lovis Corinth. L'oeuvre gravé - Kunstmuseum Basel

  • 2008 : Lovis Corinth (1858-1925) : entre impressionnisme et expressionnisme - Musée d’Orsay, Paris



  • arts plastiques contemporains
    homme invisible
    Galerie d'art contemporain
    Peintures, sculptures et objets d'art