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Georges Adéagbo

Biographie Georges Adéagbo




L'artiste Georges Adéagbo naît en 1942 à Cotonou en République du Bénin.

Georges Adéagbo s'inscrit à l'université d'Abidjan et commence une capacité en droit. Il poursuit ses études à Paris tout en travaillant pour financer ses études.

En 1971, à la mort de son père, il retourne au Bénin. Il refuse la place de chef de famille qui lui est dévolue et se retrouve séquestré par sa propre famille. Il ne revient en France que vingt ans plus tard.

Pour échapper à la solitude qui lui pèse, Georges Adéagbo ramasse tout ce qui est abandonné ou perdu : vêtements, tissus, chaussures, disques, livres, jouets, coupures de journaux, notes écrites, paquets de cigarettes, morceaux de plastique, etc. Ce sont autant de petites mémoires, de petits savoirs chargés d'une histoire personnelle ou collective qui renvoient à l'idée de perte, d'oubli et d'effacement de la mémoire.

Puis il organise au sol, dans un ordre précis tous ces fragments, sous forme d'accumulations. Mis à l'écart par sa famille, Georges Adéagbo rencontre finalement, après vingt annnées d'incompréhension, un critique d'art qui lui apporte écoute et attention. L'artiste obtient ainsi la reconnaissance du monde de l'art.



Georges Adéagbo : citations




"Je ne ramasse pas n'importe quoi. Tous les objets que je collecte rentrent dans l'histoire de ma vie. Je ressens dans chacun d'eux quelque chose de particulier par rapport à ce que j'ai vécu."

"Je marche, je pense, je vois, je passe, je reviens, je ramasse l'objet qui me sollicite, je rentre, je le lis, j'écris des notes. J'apprends. C'est cette connaissance que j'expose."

"Mes expositions ont toujours été très grandes dès le départ, parce qu'il suffit que je dépose un objet pour que les idées m'envahissent. Ce travail, je le fais tous les jours, sans discontinuité, même sous le soleil, jusqu'à ce que je me couche. Et tous les soirs, je range tout dans un même endroit."

"Artiste ? Ça ne me dit rien ! Je n'ai pas appris dans une école d'art, je suis seulement un témoin de l'Histoire... Je me promène comme un philosophe doit se promener pour voir et faire comprendre ce qui se passe dans la nature et dans le monde. Toujours".



Expositions Georges Adéagbo (sélection)




  • 2009 : "Georges Adéagbo, La colonisation et l’histoire des colonisés", Galerie MAK, Vienne

    "Georges Adéagbo, né en 1942 à Cotonou, Bénin, compte parmi les artistes les plus importants de l’Afrique occidentale. En 1999, il participa à la 48ème Biennale di Venezia, où son travail a reçu le prix « Premio della giuria », et en 2002, à la documenta 11 (sous Okwui Enwezor). Il est le premier artiste contemporain à avoir pu réaliser en 2008 une intervention dans les salles du Museo di Palazzo Vecchio à Florence.

    A compter du 1er avril 2009, le musée MAK montre des installations d’« archivage » de cet artiste connu pour ses assemblages dans lesquels il réunit divers supports d’informations tels que des livres, des notes manuscrites, des photos, des textiles, des objets de culte, etc. en les imbriquant les uns aux autres pour en faire de nouveaux espaces narratifs. Lorsque Adéagbo intègre des sculptures dans son travail qui, dans la perspective européenne, portent l’étiquette d’« art tribal » ou de « primitivisme », il s’agit alors de réappropriations et de prises de possession symboliques d’objets déjà « colonisés ». Son procédé artitistique exigeant dépasse les frontières entre les époques, les continents, les cultures et les genres puisqu’il part de l’histoire de l’art africain et océanien, tout en reprenant des thèmes tels que la religion, la guerre, le socialisme, l’esclavage, l’art et l’histoire de personnalités la plupart du temps… de sexe masculin.

    Pour la galerie MAK, Adéagbo prévoit de doter les murs et le sol d’une installation qui se présentera sous forme d’assemblage et ainsi, de visualiser l’histoire de la colonisation et des colonisés avec une densité matérielle rare. De plus, il étend son exposition en intervenant directement dans des parties des collections du MAK et contrôle la présence d’éventuelles implications coloniales. Ainsi, dans la collection « Baroque rococo classicisme » (intervention artistique de Donald Judd), il réagit concrètement à un placard de cabinet datant de la moitié du XVIIIème siècle et qui était un présent de la ville Eger à l’Empereur Charles VI. En sa prétendue qualité de meuble de représentation, celui-ci exprime par des symboles les prétentions hégémoniales sur tous les continents dont Adéagbo examine, remet en question et transforme l’importance.

    Adéagbo est conscient de la détermination des objets mais produit la transformation artistique nécessaire en les situant dans de nouveaux contextes ou en établissant de nouveaux liens et en ayant le courage de raconter l’histoire différemment. Sa méthode de travail repose sur une réunion d’objets que l’artiste à fait en partie fabriquer au Bénin et d’autres qu’il trouve dans les environs du lieu d’exposition et qu’il y intègre; les travaux qu’il crée de cette manière établissent des références concrètes.

    Georges Adéagbo, l’aîné de 11 enfants, est né en 1942 en Afrique occidentale. Contrairement aux désirs de sa famille, il a effectué des études de droit à Abidjan, Côte d’Ivoire et à Rouen, France. A la mort de son père, il a dû revenir au Bénin sur la pression de sa famille, où il a vécu dans la pauvreté. A partir de cette époque jusqu’à 1993 sont nées dans sa maison de nombreuses installations qui ont attiré l’attention d’un commissaire d’exposition français. De nombreuses expositions d’importance ont suivi: « Big City: Artists from Africa » , Serpentine Gallery, Londres, 1995; « La mort et la résurrection », Galerie Nathalie Obadia, Paris, 1997; Biennale de Johannesbourg, Johannesbourg, 1997; « Roteiros. Roteiros. Roteiros… », Biennale de São Paulo, São Paulo, 1998; « Kunstwelten im Dialog », Museum Ludwig, Cologne, 1999; Biennale di Venezia, Venise, 1999 (« Premio della giuria » pour « The Story of the Lion »); « Abraham – the Friend of God », P.S.1, New York, 2000; « Das Pythagoreische Zeitalter », Galerie im Taxispalais, Innsbruck, 2001; documenta 11, Cassel, 2002; « Le théâtre du monde..! », Museum Ludwig, Cologne, 2004; « Abraham, l’ami de Dieu. Philadelphia version », Philadelphia Museum of Art, Philadelphie, 2006; « Tout de Moi à Tous », Galerie des DAAD, Berlin, 2007; « La rencontre..! Venise – Florence..! », Museo di Palazzo Vecchio, Florence, 2008."



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