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Valerio Adami

Biographie Valerio Adami




Valerio Adami, peintre contemporain italien, naît à Bologne le 17 mars 1935. Valerio Adami appartient au mouvement de la nouvelle figuration.

Valerio Adami
Portrait de Valerio Adami - Image tirée d'une vidéo pour l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain - Auteur : Pantalaskas, 1995

Le premier souvenir de Valerio Adami est un souvenir lié au domaine musical. Il s'agit en effet de la fanfare jouant le Requiem de Verdi aux funérailles de Guglielmo Marcanis. Ses autres souvenirs d'enfance sont marqués par la seconde guerre mondiale : bombardements, incendies, destructions. Rien d'étonnant alors à ce que les premiers dessins d'Adami représentent des ruines.

Adami passe ses vacances d’été à Venise. Il rencontre Wystan Hugh Auden, plus connu sous la signature de W.H. Auden, un poète et critique britannique. Il commence à peindre dans l’atelier de Felice Carena et rencontre Oskar Kokoschka dont il découvre le "Prométhée". De 1951 à 1954, Valerio Adami étudie les modèles de l’art antique et néoclassique à l’Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan, dans l'atelier d'Achille Funi. Il y passe huit heures par jour à dessiner.

En 1952, lors du du Salon de Mai à Paris, Adami rencontre le poète Édouard Glissant. Ce dernier lui présente Roberto Matta et Wilfredo Lam avec qui il se lie d'amitié.

La première exposition personnelle de Valerio Adami se déroule à Milan en 1957. Les oeuvres qu'il y expose alors sont influencées par Matta. En 1958, Adami passe l’hiver à Londres, où il rencontre l’avant-garde des jeunes peintres. En 1959, il réalise la série de tableaux, "Liturgie di un fatto". En 1960, il expose à Rome, et publie le texte "Referto". Il participe aux expositions "Young Italian Painters" au Musée d’Art Moderne de Kamakura au Japon.

En 1961, Valerio Adami est présent à l’exposition "Italian Artists" à la Cambridge Art Association de Boston et participe à l’exposition "Anti-procès" de Milan. A partir de là, Adami partage sa vie entre Milan, Londres et Paris. Il se marie avec Camilla et fait la connaissance à Londres de Francis Bacon, Graham Sutherland, Jim Dine et Richard Hamilton.

A la Documenta III de Kassel, en 1964, Valerio Adami obtient sa propre salle. En 1965, il présente à la Galleria Schwartz de Milan "I massacri privati". Il réalise le portrait de Nietzsche en 1966. Le palais des Beaux-Arts de Bruxelles lui organise une exposition personnelle.

Valerio Adami voyage alors entre New York, Venise et La Havane. Pendant l’hiver, Adami séjourne à New-York où il habite le Chelsea Hotel. À Venise, il fait la connaissance d'Ezra Pound. Il fait partie de la délégation du Salon de Mai invitée à Cuba en 1967, et séjourne pendant trois mois à La Havane. Il réalise un dessin à quatre mains avec Roberto Matta. En 1968 une salle lui est consacrée lors de la Biennale de Venise.

Valerio Adami continue son périple dans le monde et se rend à Caracas, Marrakech et Mexico où il se lie d'amitié avec Octavio Paz. En 1970, le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris (ARC) lui consacre une rétrospective. Cette exposition se poursuit au Kunstverein à Ulm.

Dans les années 1970, Valerio Adami réalise les portraits de certaines célébrités, dont James Joyce, Freud et Gustav Mahler mais aussi des événements historiques comme la Révolution française. En 1971, le Museo de Bellas Artes de Caracas lui consacre une deuxième exposition. Avec son frère Giancarlo, il réalise le long-métrage "Vacanze nel deserto". On trouve parmi les acteurs Camilla, Erró et Dino Buzzati. Valerio Adami retourne dans son atelier de New-York, où désormais il travaille plusieurs mois par an.



En 1976, Valerio Adami voyage pour la première fois en Inde avec son ami Hubert Damisch. Il expose à la Galerie Maeght de Barcelone et au CAPC de Bordeaux. En 1978, Adami retourne à New-York, où il commence à peindre une série de tableaux aux thèmes mythologiques. À l’occasion d’une exposition de dessins au Transgaarden de Hellrup (Copenhague), il part pour un grand voyage dans les pays nordiques. Il découvre la peinture d’Akseli Gallen-Kallela. L’année suivante, il fait un long séjour au Mexique tandis que le Museo d’Arte Moderno de la ville de Mexico lui consacre une exposition. Pendant l’été, Valerio Adami est à Jérusalem où l’Israel Museum présente une rétrospective de son oeuvre.

L’année 1981 débute par un long voyage en Inde. Après la mort d’Aimé Maeght, Adami s’installe dans la principauté de Monaco. Il voyage en Grèce. En 1983, il expose à la Galerie Maeght de Paris, séjourne à Tokyo à l’occasion d’une exposition personnelle à la Fuji Television Gallery. En 1984, Adami peint "Ascensione" et réalise huit vitraux monumentaux pour le nouvel Hôtel de Ville de Vitry. Il expose à New-York, à la Marisa del Re Gallery. En 1985, le Centre Georges Pompidou de Paris lui consacre une rétrospective.

L’exposition du Centre Pompidou est reprise en 1986 par le Palazzo Reale de Milan. À l’occasion du 450e anniversaire de la Réforme calviniste, la ville de Genève lui commande la scénographie du spectacle commémoratif. Adami voyage en Grèce. En 1987, il est à New-York et à Oslo pour une exposition personnelle. Il réalise deux peintures monumentales pour le hall de la gare d’Austerlitz à Paris.

En 1988, l’État français lui commande un portrait du compositeur Pierre Boulez. L’année suivante, Valerio Adami expose à Montréal et à Malmö. L’éditeur Plon publie une version de ses carnets intitulée "Les règles du montage". Pour les célébrations du bicentenaire de la Révolution française, le ministère de la Défense lui commande une peinture sur la bataille de Valmy. Adami réalise une grande fresque sur la façade du théâtre du Châtelet à Paris. En 1990, il retourne sur le lac Majeur. Il commence à travailler à un cycle de tableaux politiques.

À la mort de son père, Valerio Adami peint "L’Angelo". L’année suivante, il réalise quatre grandes peintures murales pour le Park Hyatt Hotel de Tokyo, un projet de l’architecte Kenzo Tange. En 1994, Adami est à Tokyo, d’où il rejoint le Sri Lanka. Il séjourne en Argentine, à Buenos Aires. La ville de Sienne lui consacre une importante rétrospective aux Magazzini del sale. Il fonde l’Institut du Dessin. Après la lecture de W.B. Yeals, il peint une crucifixion intitulée Calvario. Il peint ensuite le portrait de Luciano Berio.

À son retour d’un long voyage en Inde, le Palazzo Medici Riccardi de Florence lui consacre une grande exposition, tandis que le Musée de Bochum, en Allemagne, présente une rétrospective de son travail. Valerio Adami séjourne à New-York. En 1996, une exposition est organisée au Palazzo delle Stelline. Adami part pour Israël, à l’occasion d’une exposition personnelle au Tel-Aviv Museum of Art. En 1998 a lieu l’inauguration d’une exposition de son travail au Museo de Bellas Artes de Buenos Aires. À la mort de sa mère, en 2000, Valerio Adami lui consacre le tableau "Par coeur". Sur le lac de Majeur, à Meina, il crée la Fondazione Europea del Disegno. Il peint le portrait de Hermann Hesse.

En 2001, Valerio Adami voyage à nouveau en Inde et va revoir l’ashram de Gandhi. Il peint "Indian Wedding". Il partage son temps et son travail entre l’atelier de Paris, l’atelier de Monte-Carlo et celui de Meina en Italie. L’année suivante, une exposition personnelle de son oeuvre se déroule à la Galerie Forsblom à Helsinki. La Galerie Marlborough de Monte-Carlo montre des oeuvres récentes. Pendant l’été, Valerio Adami donne une conférence sur Paul Cézanne dans la maison de l’artiste à Aix-en-Provence. Il séjourne à New York, où la Marlborough Gallery lui consacre une exposition personnelle. Il est commissaire d’une exposition sur le thème "Penser le dessin de forme close" pour le Musée IVAM de Valencia. En 2003, le Teatro San Carlo de Naples lui commande la scénographie du Vaisseau Fantôme de Richard Wagner. Pendant l’été, Valerio Adami travaille à deux peintures de grand format pour le nouveau Mandarin Hotel de New York. L’année 2004 s’ouvre par une rétrospective de son oeuvre au Frissiras Museum d’Athènes.



L'oeuvre d'Adami




Loin de tout réalisme, les peintures de Valerio Adami sont caractérisées par des aplats de couleurs pures entourés par un contour noir. Le style d'Adami s’affirme ainsi avec ces lignes noires qui cernent des formes et des couleurs franches en aplats, sans ombre ni profondeur. Les motifs utilisés par Valerio Adami sont le quotidien, le monde de la société de consommation, dont l'artiste extrait des symboles culturels récurrents comme la femme, le jouet ou la voiture, et qu’il traite sur un mode fantastique et humoristique. Le point de départ des oeuvres d'Adami consiste généralement en des photographies découpées dans des journaux, montées et transformées en une peinture rationnelle aux contours précis.

Valerio Adami privilégie la ligne et le dessin, auxquels les couleurs ajoutent une dimension à la fois rythmique et psychologique : un lyrisme contenu dans la rigueur d’une syntaxe savante. Les thèmes d'Adami, enrichis d’une dimension culturelle, philosophique et littéraire, se nourrissent de nombreux séjours de travail à travers le monde. Le rôle premier est dévolu au dessin en tant que travail de coupe et de montage, comme au cinéma, de déconstruction-construction : les formes se composent comme des mots, les lignes s’articulent comme des phrases, avec des effets d’association, de métonymie, d’ellipse ou de métaphore. Le dessin est "une façon de penser", et la couleur apporte les éléments d’une dramaturgie sans pathos. Le rapport au temps et à la mémoire – l’histoire et la culture – semble constituer la thématique essentielle d’une oeuvre aux images parfois énigmatiques mais toujours riches de sens.

Chez Adami, le trait et la ligne déterminent l’espace, le creusent (souvent par le biais d’éléments architecturaux), tout en le destructurant. De ces espaces ambigus ainsi crées, naissent des oeuvres dont la lecture est d’une riche complexité. En effet, de par ses références littéraires, son écriture (sa calligraphie si particulière), les oeuvres de Valerio Adami se lisent. La tradition du portrait (Gorki à Capri, 1975 ou l’acrylique sur toile Sigmund Freud in viaggio verso Londra, 1973) est ainsi complètement renouvelée car, loin d’une vision hiératique et solennelle, Valerio Adami cherche avant tout à évoquer des situations ou des personnalités fragmentées, à l’image des corps humains qu’il représente.



Citations Valerio Adami




"L'ordre d'un tableau est différent de celui que nous propose la nature, nous nous trouvons devant une nouvelle logique. Je dirais que le tableau s'est émancipé." Valerio Adami

"On utilise tout lorsqu’on dessine : sa propre vie, la vie des autres, le film d’hier soir à la télévision, les reflets sur l’eau, le paradoxe, l’art populaire, les incertitudes, les allusions, le système nerveux, la main gauche." Valerio Adami

"Le tableau est une proposition complexe dans laquelle les expériences visuelles antérieures forment des combinaisons imprévisibles, l’imagination créant sans cesse de nouvelles associations : une image s’agrandit en une autre, mais sa forme originelle est en continuelle transformation." Valerio Adami

"A toute association correspond irrésistiblement une dissociation." Valerio Adami

"Pour bien dessiner, il faut des gestes larges, je dirais dans le style d’un joueur de tennis… Une fois trouvée l’amorce d’une idée, il faut continuer sans dévier et sans s’arrêter à cueillir trop de petites fleurs. En matière de signes, se montrer plus économe, etc. Et relire ensuite chaque ligne, plusieurs fois, à haute voix." Valerio Adami

"Je crois, en définitive, que savoir peindre ne veut dire que savoir représenter. Représenter une idée devient un idéal. Je puis dans ma mémoire plus que je ne le souhaite. Si l’on ôte à la peinture la mémoire et la faculté de se souvenir, elle végète dans un corps comateux. Côte à côte, volonté de voir et volonté de l’idée. Et, dans cette confrontation, la main dessine." Valerio Adami

"Les couleurs donnent une voix aux formes d'Adami ; ses dessins parlent à travers ses gris et ses verts, ses bleus et ses ocres, ses rouges et ses oranges. En avançant, la ligne raconte et trace une histoire ou des histoires ; les couleurs donnent à ces histoires une voix et un corps. La voix avec laquelle nous parlent les formes picturales d'Adami est claire et précise grave sans pathétisme. C'est une peinture qui ne hausse jamais le ton. Au contraire, le plus souvent elle choisit la réserve." Octavio Paz



Expositions Valerio Adami




  • Liste des expositions de Valerio Adami



    Vidéo Valerio Adami








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