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La peinture autrement

Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes

Exposition du 26 juin - 7 novembre 2011




L'exposition "La peinture autrement" est organisée par le musée national Marc Chagall, Nice, le musée national Fernand Léger, Biot, le musée national Pablo Picasso, la Guerre et la Paix, Vallauris et la Rmn-Grand Palais. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la manifestation "L’Art contemporain et la Côte d’Azur - Un territoire pour l’expérimentation, 1951-2011".

À l’été 2011, de Vallauris à Menton, en passant par Biot, Vence ou Nice, cette manifestation présente l’exceptionnelle création artistique de la région dans une vingtaine de lieux (musées, centres d’art, galeries…). Les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes ont choisi de présenter les oeuvres des artistes qui ont fait leur le questionnement sur les modalités de l’acte de peindre et sur les différents dispositifs de déconstruction de la peinture. L’exposition retrace 60 ans de création rassemblant de nombreux artistes qui ont vécu, travaillé ou sont intervenus de manière significative dans la région. Leur travail s’inscrit dans une réflexion générale sur la nature même de la peinture, sur les occurrences, les outils et les moyens de son émergence. Ces artistes ont choisi de placer leur oeuvre sous les signes croisés du support, de la surface, de l’expérimentation du pigment ou de la teinture sur la toile, de la matérialité du châssis et des autres composants du tableau ou de la sculpture. Au delà de leur appartenance à des mouvements comme le Nouveau réalisme, Supports/Surfaces ou le Groupe 70, ils participent pleinement, dans le courant international qui se fait alors entendre, à la remise en cause de l’oeuvre d’art dans ses définitions et fonctions habituelles.

Au musée national Fernand Léger, des propositions comme celle de la dernière période d’Hartung côtoieront les Allures d’objets d’Arman, les Cosmogonies d’Yves Klein ou encore les paillettes de Malaval. De telles oeuvres permettent, d’une part, de promouvoir une autre lecture des courants artistiques et, d’autre part, d’offrir un socle historique aux propositions qui viendront après coup. Celles-ci sont nombreuses. Les gestes de Ben (Geste : me peindre, 1964), les expérimentations de Noël Dolla sur la toile ou les autres matériaux comme la tarlatane, la serpillière ou le paysage ; celles de Claude Viallat sur des supports eux aussi très divers sur lesquels il appose sa fameuse forme si reconnaissable ; les confrontations d’objets ou de matériaux qu’entreprend Bernard Pagès et les déclinaisons qu’il propose de certains gestes sculpturaux… Dans ce même courant où peindre et exercer une réflexion critique sur la peinture ne font qu’un, place sera faite tout naturellement aux tenants du Groupe 70. Toutes ces ouvertures sont en phase avec ce, qu’ailleurs, à Paris mais aussi aux Etats-Unis, d’autres, au même moment, entendent mettre en évidence.

Mais les années 70 ne sont pas les seules à poser le problème de la peinture et de ce qui la constitue. L’exposition au musée national Marc Chagall montre comment la génération suivante, ainsi que de nombreux artistes aujourd’hui, se soucient de son identité, de ses limites et du jeu qu’il est encore possible de leur apporter. Ainsi, Adrian Schiess et Pascal Pinaud se sont, chacun à leur manière, engagés dans une telle recherche, privilégiant pour l’un les surfaces où dominent de miroitantes monochromies et pour l’autre celles où les accidents de toutes sortes viennent leur conférer une réalité plastique indéniable. La profondeur noire des surfaces fluides que présente le groupe BP reflète l’esprit critique qui les a fait émerger. Elle peut entrer en dialogue avec celles que façonnent de leur côté Ghada Amer, Dominique Figarella, Cédric Teisseire, Marc Chevalier, Aïcha Hamu, Julien Bouillon et d’autres encore à qui cette exposition fait également place.

En écho à l’exposition organisée par des artistes en 1969 à Coaraze dans l’arrière-pays niçois, les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes s’associent à la ville pour, à nouveau, programmer une exposition de jeunes artistes. À Pierre Descamps, Frédérique Nalbandian, Emilie Perotto et Xavier Theunis est demandé d’investir l’espace public avec des installations réalisées spécialement pour cet événement.



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