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Jean-Michel Othoniel |
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Biographie Jean-Michel OthonielJean-Michel Othoniel, "Le Kiosque des noctambules". photo Faisans.jeanluc "Le verre est tellement complexe" [...] "il y a tant de techniques et de mondes différents à découvrir, que je prends toujours beaucoup de plaisir à l’utiliser. L’échange avec le verrier lors du soufflage est pour moi primordial. Son geste est toujours d’une grande tendresse. Et bien sûr, il y l’immédiateté. La forme est vite présente, elle existe, on peut la ressentir." Jean-Michel Othoniel Le plasticien français Jean-Michel Othoniel naît à Saint-Etienne le 27 janvier 1964.
Jean-Michel Othoniel étudie tout d'abord à l’Ecole des Beaux-Arts de Cergy-Pontoise. La première rencontre de l'artiste avec le verre se déroule au début des années 1990, au Centre international du verre de Marseille, où Othoniel cherche à reproduire de manière artificielle de l’obsidienne, une roche noire précieuse composée de basalte vitrifié, qu’il a découverte au cours d’un voyage dans les îles Eoliennes.
"J’aime donner au visiteur l’impression qu’il est seul face à l’oeuvre, dans un jardin d’Eden fermé, un sérail exotique hors du monde. Mes sculptures de verre, il faut les découvrir en s’y promenant." Jean-Michel Othoniel
Expositions Jean-Michel Othoniel (sélection)Après avoir exploré les possibilités de transformation du soufre, Jean-Michel Othoniel découvre l’art ancestral du verre et ses métamorphoses à Murano en 1993. Dès lors, Othoniel met en scène un monde féerique et baroque (terme désignant à l’origine une perle aux contours irréguliers) aux couleurs et aux matières chatoyantes où colliers, couronnes, mandorles, baldaquins surdimensionnés... signifient, à l’image des vanités, ou des parures de sépultures antiques, une présence/absence des êtres. Mais au-delà de ses qualités formelles et séduisantes, l'art d'Othoniel révèle une beauté fragile aux blessures tangibles. Ainsi en 2005, "Le Bateau de Larmes" surmonté d’une couronne rend hommage aux réfugiés cubains à Bâle. L’ambigüité des oeuvres de l’artiste réside aussi dans le caractère équivoque du verre, sacré, réfractant une lumière divine tel les vitraux d’une Eglise ou profane, symbolisant la transparence du désir. Jean-Michel Othoniel cherche désormais à échapper à l’aspect hiératique de ses oeuvres et à figurer ou figer le mouvement tout en approchant d’une certaine abstraction. Il développe "la question du corps absent. Il s’agit de créer des volumes d’absences, des constructions à dimensions variables où des corps pourraient se lover". La sculpture suspendue intitulée "Les Noeuds de Lacan" matérialise la théorie psychanalytique du noeud borroméen qui structure le sujet par cet équilibre fragile entre le Réel, le Symbolique et l’Imaginaire. Les "Lassos" bicolores empruntent à la fois à l’art minimal et au "concetto spaziale", en particulier à l’oeuvre Spatial Light (1951) de Lucio Fontana par leurs circonvolutions complexes. L’oeuvre "Les Lacets bleus" posée sur un socle et non plus suspendue comme l’étaient les colliers, s’inscrit dans la continuité des oeuvres "Rivière blanche" réalisée en 2004 pour les salles mésopotamiennes du Louvre ou "Peggy’s necklace" montrée à la Peggy Guggenheim Collection à Venise en 2006.
La série d’oeuvres sur papier, réalisées avec l’atelier Michael Woodworth à Paris, introduit "l’idée de déplacement, de rebonds réels, de ricochets, de désirs imaginaires et de coeur noué".
Vidéo Jean Michel OthonielParis-Delhi-Bombay..., Jean Michel Othoniel par centrepompidou Site Officiel |
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