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Joël Brisse |
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Galerie Duboys, ParisExposition du 22 mars 2013 au 4 mai 2013Peintre, Joël Brisse prolonge dans son oeuvre l'identité d'une peinture française et relie les maîtres du musée d'Orsay aux explorations contemporaines du Palais de Tokyo. C'est un homme affable, inscrit dans notre époque, animé par la curiosité et l'écoute. Attitudes qui l'ont amené à développer ses dons pour l'écriture, les scénarii et le cinéma. Pour cette exposition au sein de la Galerie Duboys, c'est son oeuvre de peintre que nous présentons, créations nourries de ses observations et d'expériences de cinéaste.
« Joël Brisse est peintre et cinéaste. Ou l'inverse. L'ordre de ses casquettes importe peu. Les deux démarches artistiques respectivement tenues à l'écart l'une de l'autre n'ont d'autre aire commune que le besoin de témoigner du monde. Pas de complémentarité apparente donc, ni intentionnelle entre le film et le tableau. « Si je devais définir l'influence du cinéma sur ma peinture, je dirais que le cinéma donne l'envie de parler du monde. Le plaisir de peindre croît aujourd'hui avec ce désir de représenter ce qui m'entoure. » Parce que l'image peinte contient en elle l'idée du mystère et qu'elle nécessite selon Brisse quelque chose de l'ordre de la station, la transposition de la photographie sur la toile initie ses premiers travaux d'artistes. A partir de photos de famille, il fige dans l'espace et le temps les personnages au centre de la toile. Le propos n'est autre que de chercher une équivalence graphique d'un sujet qu'on prive de passé et de futur immédiat, pas d'avant ni d'après prise de vue. Un être là depuis toujours, pour toujours. « J'ai absolument besoin du sujet pour peindre, quitte à le tirer vers quelque chose placé à la limité de l'image. C'est ce que j'appelle ensuite « aller contre l'image », et au final aller contre la peinture. A un moment donné je visse littéralement la peinture, je serre l'acte de peindre pour rendre lisible ce que je veux vraiment exprimer. » Un extrême qui le conduit à simplifier la forme, réduire la palette et rejoindre les silences essentiels des peintures abstraites par une figuration sommaire, épurée ».
Alexandra Bourré
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