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Marie Laurencin |
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Musée Marmottan Monet, ParisExposition du 21 février 2013 au 30 juin 2013Affiche de l'exposition Marie Laurencin, Paris 2013 L'exposition Marie Laurencin que présente le Musée Marmottan Monet en 2013 est la première à être organisée par un musée français. L'exposition réunit, sous le commissariat de Daniel Marchesseau, 92 oeuvres principalement de sa meilleure période 1905-1935. Cette exposition est un juste hommage – longtemps attendu – à l'une des artistes les plus attachantes et les plus raffinées de la peinture française de la première moitié du xxe siècle. Elle est aussi un témoignage éclatant de l'aventure moderniste de l'époque. Marie Laurencin sut séduire tout à la fois comme femme et comme artiste. A travers son art, elle charma ses contemporains, les peintres, les collectionneurs, les écrivains comme un certain milieu mondain. Son statut de femme-artiste libre, imposant un style pictural propre indépendant d'un univers avant-gardiste masculin, contredit l'image d'une simple égérie du poète Apollinaire. Bien qu'elle préfère la compagnie des femmes, largement représentées dans son oeuvre, les hommes de Marie Laurencin comptent dans sa double vie de femme comme d'artiste : d'Henri-Pierre Roché, son premier amant, au graveur Jean-Emile Laboureur, de Guillaume Apollinaire, qui la révéla au monde, à Otto von Wätjen, son mari, avec qui elle découvrit malgré elle l'Espagne et Goya, ses amours de jeunesse influencèrent sa carrière. Dès 1905, Marie Laurencin évolue dans le Paris avant-gardes qu'elle rejoint après une brève formation académique, à l'Académie Humbert où elle rencontre Georges Braque. En mai 1907, Picasso la croise chez le marchand Clovis Sagot et la présente à Guillaume Apollinaire. Elle rejoint alors le cercle qui fréquente le Bateau-Lavoir et Montparnasse, ceux qu'elle appelle « les grands peintres » : Matisse, Derain, Picasso, Braque... et rencontre Max Jacob, Fernande Olivier, Maurice Reynal, Henri Rousseau, Jean Royère et Gertrude Stein, une de ses premières commanditaires.
Après la Première Guerre mondiale et son exil espagnol, elle s'éloigne du monde des
arts pour celui des lettres : à la compagnie des peintres elle préfère maintenant celle
des écrivains, Paul Valéry, André Gide, Jean Giraudoux, Paul Morand et Alexis Léger
(Saint-John Perse). En 1923, elle réalise les décors et costumes du ballet de Francis
Poulenc Les Biches et, en 1925, ceux des Roses d'Henri Sauguet. André Salmon, Paul
Fort, Paul Léautaud, Gaston Gallimard, Jean Cocteau, Philippe Berthelot comptent alors
parmi ses relations. Marie Laurencin devient, à partir de 1923, la portraitiste consacrée
de personnalités comme Coco Chanel, la Baronne Gourgaud, Lady Cunard et Madame
Paul Guillaume. L'art de Marie Laurencin culmine alors dans son genre de prédilection,
le portrait, et incarne durant les « années folles » le raffinement du goût à la française.
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