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Chuck Close |
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Chuck Close est l’un des principaux représentants du courant hyperréaliste. Son thème de prédilection est le portrait. S’il a d’abord visé à la reproduction photoréaliste des visages, il expérimente depuis un certain temps la pixellisation.
Après avoir vu le portrait de Nat Rose, le beau-père de Chuck Close, à une exposition au Whitney Museum, un ophtalmologiste envoya un mot à l'artiste pour lui demander s'il savait que l'homme peint présentait les signes d'un carcinome. Des examens confirmèrent ce diagnostic... Cette anecdote montre le degré de minutie et de précision que peuvent atteindre les peintures et les estampes de Chuck Close.
Les membres de sa famille, ses amis - qui sont souvent des artistes : Alex Katz, Francesco Clemente... - lui servent de modèles. Chuck Close travaille à partir de ses propres clichés photographiques. Chaque détail est fidèlement reproduit en même temps qu'il est, par agrandissement, fortement accentué. Après avoir travaillé en noir et blanc, Chuck Close a introduit la couleur en même temps qu'il a commencé à travailler par points. Monumentales, ses peintures et ses estampes invitent le spectateur à se déplacer et à faire ainsi l'expérience des variations de perception. De près, le portrait de Phil se révèle être composé d'une succession d'empreintes digitales, tandis que le visage de Lucas Samaras se décompose en une multitude de signes colorés.
Célébré comme l’un des peintres figuratifs américains les plus influents de notre temps, Chuck Close a depuis les années 60, exclusivement concentré son oeuvre sur l’art du portrait, employant toutes les techniques d’impression et de reproduction possibles : peinture, photographie, sérigraphie, lithographie, gravure, collage, etc. Ses modèles sont les membres de sa famille, ses amis et artistes, ou lui-même, qu’il représente en gros plan et de face sur de très grands formats verticaux.
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie Xippas, Chuck Close présentera un ensemble de polaroïds originaux, pièces donc par définition uniques, parmi lesquelles un ensemble saisissant d’autoportraits pris durant les vingt-cinq dernières années. L’exposition présente également des portraits de ses amis proches Jasper Johns, Robert Rauschenberg, et Roy Lichtenstein.
Chuck Close utilise la photographie comme un support à la réalisation de ses portraits peints. Le portrait photographique préalablement quadrillé est reproduit carré après carré pour obtenir des images gigantesques et incroyablement détaillées, qui vues à distance sont dotées d’une grande fidélité photographique, mais qui de près ne laissent voir qu’une multitude de taches colorées abstraites, de sorte que les surfaces apparaissent comme des sortes d’écrans pixellisés. Le visage humain est traité comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante, cherchant à ne pas privilégier un élément plutôt qu’un autre. Ce souci du détail l'a amené à utiliser des formats d’appareils photographiques de plus en plus grands. Ainsi il a commencé à travailler avec un appareil polaroïd de très grand format lui permettant de capturer les détails les plus infimes et les moindres défauts des visage de ses sujets, produisant ainsi des images souvent sans concession.
Loin de ne servir qu’à reproduire mécaniquement ses peintures, pour Chuck Close le travail de la photographie s’est avéré essentiel à l’ensemble de son œuvre. Comme il l’affirme lui-même : "Pratiquement tout ce qui s’est produit dans mes œuvres a été influencé par les œuvres imprimées"