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Francesco Clemente |
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Sa sensibilité itinérante, qui le pousse à voyager en permanence en Italie, en Inde et à New York, ainsi que dans le Sud-ouest américain et aux Caraïbes, apparaît clairement reflétée dans son oeuvre dans la mesure où la culture de chaque lieu le stimule et diversifie son iconographie.
Depuis 1973, Francesco Clemente passe une partie de l'année en Inde, pays à la culture hétérogène pour laquelle il ressent une grande affinité. En prenant comme point de départ l'héritage mystique de ce pays et les arts contemporains, il y trouve la liberté de travailler simultanément avec différents thèmes et techniques.
Lors de la Biennale de Venise de 1980, l'iconographie variée de Clemente attire l'attention internationale et contribue au retour, à ce moment, de l'expressionnisme.
En 1981, poussé par la diversité ethnique et culturelle de la ville de New York, Francesco Clemente s'y installe définitivement avec sa famille. Il produit ses premières huiles de grand format au cours de l'hiver 1981-1982 et entreprend une série de portraits de personnes qui visitent son atelier.
Francesco Clemente participe à de nombreux projets de collaboration, en travaillant avec Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol à un ensemble de peintures et en illustrant les poésies de Robert Creeley, Allen Ginsberg et John Wieners, entre autres.
"Certaines constellations d'oeuvres se forment, même à des années de distance; le même format, la même technique, le même sujet, les mêmes images évoquées par la technique reviennent... Si mon oeuvre était exposée chronologiquement, il s'agirait d'une représentation discontinue puisqu'un même format peut disparaître des années durant pour réapparaître ensuite, disparaître à nouveau et revenir encore".
"Je ne pense pas que vous puissiez travailler un personnage, vous en êtes une ou pas. Beuys avait une aura publique qui était intéressante, Warhol aussi. L'un et l'autre ont ritualisé leur présence dans le monde. Je pense que c'est ne bonne façon de vivre - vivre rituellement - mais il s'agit là d'un don que l'on reçoit à un certain stade de la vie si on le mérite."
"L'Inde possède une immense puissance, un incroyable pouvoir de régénération. La destruction marque le moment où de nouvelles choses naissent; et non une fin."
"L'une de mes stratégies, au début, était que mes oeuvres ne devaient réagir à rien, mais marquer leur propre territoire : c'était une position politique. Cela reste la seule voie possible pour le changement politique : la création de nouveaux territoires."
"Dans le cas de Twombly, je ne regardais pas tant ce qu'il faisait que la manière dont il le faisait, son attitude si effrontée. Pour moi, l'Italien qui ne connaissait rien directement de l'Ecole de New York, cela demeurait un mystère de savoir comment il osait faire. Je m'intéressais à Nauman non pour son oeuvre à proprement parler mais à la source de celle-ci, pour son état d'esprit et son état de perception privilégiés."