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Alfred Courmes |
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Entre 1920 et 1925, Alfred Courmes s’établit au Lavandou puis vient à Paris où il présente ses toiles aux salons des Indépendants et d’Automne. En 1926, il peint le portrait de Peggy Guggenheim. L’année suivante, Alfred Courmes s’installe à Ostende où il fait la connaissance de James Ensor, de Permeke et de Labisse. Il s’imprègne, en même temps, de la peinture de Van Eyck, Holbein, Dürer, de Vinci, Raphaël, Brueguel, en visitant régulièrement les musées de Gand, Anvers, Bruxelles, Bruges. Cette confrontation entre le classicisme et cette vision surréaliste et expressionniste seront des références permanentes pour Courmes. Sa première exposition solo se déroule à la galerie du Montparnasse la même année.
En 1930, Alfred Courmes s’installe définitivement à Paris. Il reçoit en 1936 le prix Paul Guillaume, partagé avec Tal Coat. Ce succès lui permet d’obtenir une commande en 1937, "Le toucher", pour le pavillon de la manufacture de Sèvres à l’exposition internationale de Paris.
En 1938, Albert Sarrault, Ministre de l’éducation nationale lui propose la décoration murale de la salle à manger de l’Ambassade de France au Canada, sous la direction de l’architecte Eugène Baudoin et en compagnie de quatre autres artistes, tous Grand prix de Rome et issus de la Villa Médicis : Louis Leyge, Charles Pinson, Robert Cami, André Lizette-Lindet. Eugène Baudoin lui demande un ensemble de 120 mètres carrés peint à la cire et dont le thème sera la France heureuse. Ce travail lui demande pratiquement deux ans.
En 1941, Alfred Courmes organise des conférences et des expositions pour l’association Travail et Culture, aux cotés de René Huyghe, Germain Bazin, Picasso, Fernand Léger...
A la libération, Alfred Courmes participe aux salons d’Automne et des Indépendants; en 1946 à l’exposition Surréaliste de Lille avec René Magritte et son ami Clovis Trouille, puis à partir de 1957 expose régulièrement au salon de Mai, invité par Gaston Diehl. En 1965, une de ses toiles figure à la biennale de Sao Paulo et on le retrouve en 1971 lors de l’exposition "Les Autres" organisée par Yves Hamon, à Bordeaux.
Alfred Courmes est reconnu comme précurseur d’une génération de jeunes peintres qui exposent avec lui, à la Galerie Nationale du grand Palais en 1972, dans l’exposition 12 ans d’art contemporain, et reçoit le prix Panique. Il est présent à l’exposition Mythologies Quotidiennes au musée d’art moderne de la ville de Paris en 1976, ainsi qu’à l’exposition les réalismes entre révolution et réaction 1919-1939, au centre Georges Pompidou.
Il faut attendre 1977 pour voir sa première grande exposition particulière à la galerie Jean Briance. Il reçoit le prix Dumas-Millier de l’institut de France en 1978, avant de nouvelles expositions personnelles : en 1979 musée de la peinture de Grenoble, Serpentine Gallery à Londres ; en 1982, 1986, 1987 à la galerie Jean Briance; en 1986, 1988 à la galerie Berggruen; en 1989 aux musées de Roubaix et Poitiers, au musée Saint Roch d’Issoudun et au Centre Georges Pompidou.
Alfred Courmes est nommé Chevalier de la légion d’honneur en 1991.