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Vidya Gastaldon |
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Biographie Vidya GastaldonL'artiste française Vidya Gastaldon naît en 1974 à Besançon. "Le paysage est la forme la plus appropriée pour évoquer un certain état de contemplation. Il s'agit également d'une métaphore de la conscience et "des" consciences ; la conscience comme un plan donné, avec ses déserts, ses sommets et toutes les variations de hauteur entre les deux... D'où le fait qu'il y ait parfois dans mes oeuvres plusieurs paysages les uns au-dessus des autres, ou imbriqués les uns dans les autres." Vidya Gastaldon Vidya Gastaldon renvoie, à travers ses dessins de paysages ou ses interventions sur des images trouvées, à une esthétique hippie psychédélique ainsi qu'aux religions bouddhistes ou hindouistes. Les sculptures fragiles de laine crochetée constituent des objets méditatifs et abstraits. Vidya Gastaldon s'associe de 1994 à 2001 avec Jean-Michel Wicke. Elle mène également d'autres collaborations avec notamment Sidney Stucki ou Nathalie Rebholz.
"Comme beaucoup d’artistes, je ne fait pas vraiment de distinction entre ce qui est «Art» et «pas Art». Ma mère et ses soeurs copiaient très bien les tableaux de maîtres tel que Degas, Matisse ou Monet. Mon père a toujours fait beaucoup de choses de ses mains, des meubles et maintenant des lampes-sculptures." Vidya Gastaldon à propos de ses influences artistiques.
Expositions Vidya Gastaldon (sélection)L'artiste française Vidya Gastaldon crée un langage original en menant de front 2 pratiques artistiques qui ne semblent pourtant avoir aucun point en commun. Même si le dessin semble récemment avoir pris le dessus sur les sculptures, c’est la tension entre ces 2 registres que l’exposition tente d'éclairer. Les dessins au crayon de couleur et à l’aquarelle puisent dans l’illustration psychédélique. Ils mettent en scène des personnages emblématiques de religions très diverses (le prénom de l’artiste emprunte d'ailleurs au panthéon bouddhique) au côté de monstres gentils ou d’autres plus inquiétants, sur fond de décors post-nucléaires — les nuages atomiques le disputent ainsi aux aurores boréales et aux champignons magiques — sans programme iconographique bien défini, dans une ambiance générale où dominent les formes molles et les couleurs guimauve. Les sculptures sont géométriques pour la plupart. Elles mettent le spectateur aux prises avec des objets abstraits aux connotations symboliques impénétrables qui pourraient être d’une raideur glaciale si Vidya Gastaldon ne les habillait de laine souvent façonnée au tricotin, évoquant ainsi la rencontre improbable du minimalisme et du macramé, de Walter de Maria et de Mike Kelley, du post op et du crochet, d’Annette Messager et John Tremblay, avec lequel Vidya Gastaldon a collaboré à l’habillage d’une voiture de sport, comme Alexander Calder l’avait fait avant eux, mais à la manière dont, en Asie, on peut parer un éléphant pour une procession... L’exposition sera précédée d’une résidence au cours de laquelle Vidya Gastaldon se donne pour but d’explorer la tradition délirante des Tentation de Saint-Antoine, après s’être longuement penchée sur la représentation qu’en a donnée Jérôme Bosch, en particulier, dans son polyptique conservé au Musée d’art ancien de Lisbonne.
source : d'après Frédéric Paul, communiqué de presse Domaine de Kerguéhennec
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