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ToutankhamonSon Tombeau et ses Trésors |
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Paris ExpoExposition du 12 mai 2012 au 1er septembre 2012La reconstitution spectaculaire du tombeau et des trésors du Pharaon Toutankhamon à Paris. Revivez la plus grande aventure archéologique du XXè siècle "Découvrir le tombeau de Toutankhamon à travers les yeux d'Howard Carter ! Telle est l'expérience que l'exposition propose de faire vivre à chacun de ses visiteurs. Aujourd'hui, la reconstitution de l'ensemble de cette découverte est unique. Les objets originaux ont très rarement quitté l'Égypte, voire jamais pour la plupart d'entres eux à cause de leur fragilité. Il est désormais devenu impossible de les transporter et de les faire voyager. Pour des raisons de conservation, on considère qu'ils ne sont plus accessibles aux prêts et qu'ils ne ressortiront plus jamais d'Egypte." Dr Martin von Falck, égyptologue Toutankhamon règne comme pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire) en Égypte ancienne de 1333 à 1323 av J.C. Sa mort mystérieuse à l'âge de 18 ans seulement, ses trésors légendaires constitués de milliers de présents et la malédiction des pharaons, restent ancrés dans la mémoire collective et ne cessent de fasciner, de faire rêver...
Le roi défunt dans le monde souterrain était tel le Soleil progressant dans un rite de passage vers la nuit. Dans le Nouvel Empire, il était assimilé au dieu des morts, Osiris. Le temps passé allongé sur le catafalque encadré par les têtes de lionne, correspond à celui passé par le dieu Soleil dans le corps de la déesse du Ciel, de forme féline. L'utilisation de verre confère un grand réalisme aux détails du visage de la tête de lionne : le contour des yeux, le bout du nez et les conduits lacrymaux sont ainsi représentés avec le plus grand soin.
Les bras du trône représentent deux serpents
ailés portant la double couronne et gardant les
cartouches de Toutankhamon. Les pieds
antérieurs sont ornés de deux têtes de lion
terminées par des pattes. Un décor
symbolisant l'Union des deux Terres d'Egypte
reliait les deux pieds. Ce trône fut commandé
quand Toutankhamon devint roi à l'âge de 9
ans et s'appelait encore Toutankhaton. Sur le
dossier, une scène le représente dans une de
ses positions favorites, légèrement penché en
arrière. Coiffée d'un diadème à uræus, son
épouse Ankhèsenamon lui frictionne l'épaule
avec des onguents. Les rayons de soleil du
dieu Aton rappellent la période de l'hérésie
amarnienne. Le revers du dossier comporte
d'ailleurs le nom initial du souverain et de son
épouse, Toutankhaton et Ankhèsenaton. Les
matériaux utilisés sont l'or, le bois, l'argent,
des pierres fines et la pâte de verre.
Recouverte de reliefs plaqués or, la chapelle ou « maison divine » a la forme d'un sanctuaire de la Haute-Egypte et pourrait avoir abrité une ou deux statuettes faites dans un métal précieux, bien qu'il ne subsiste aujourd'hui qu'un support vide et le pilier dorsal. L'image du couple royal orne toutes les parois du meuble, en 18 petits tableaux individuels traités en relief et dorés à la feuille. La lecture doit être faite en commençant par le flanc droit du naos. Bien qu'une certaine intimité soit montrée, Toutankhamon adopte ici le statut d'un mortel divin. D'une douceur et d'une extrême intimité, très peu protocolaire, les actions de la reine légèrement dévêtue se rapportent pourtant à la préparation de la renaissance du roi défunt. La petite chapelle constitue, d'un point de vue artistique, l'un des points forts de ces trésors funéraires.
Parmi les cinq chars retrouvés dans la tombe figuraient deux chars d'apparat du pharaon. Dorés à la feuille, incrustés de verres de couleur et de pierres précieuses, ces deux chars constituent des objets uniques et témoignent de la science des lapidaires et des orfèvres de l'ancienne Egypte, il y a plus de trois mille ans. Ce char richement décoré pourrait bien avoir été le principal char d'apparat du roi. Le timon est constitué de bois recourbé, la caisse est en bois laqué et doré, et la plateforme est formée d'un treillis de lanières de cuir. Au centre de la décoration intérieure raffinée, sous les quatre noms du roi, se trouve le symbole de l'unification des deux Terres avec, d'un côté, un prisonnier attaché, et une frise de captifs agenouillés endessous, chacun d'entre eux étant encadré par un sphinx royal.
La première chapelle extérieure en cèdre doré évoque la structure du pavillon dans lequel les rois égyptiens célèbrent un anniversaire. Les panneaux extérieurs sont couverts d'un double motif incrusté en faïence bleue, deux amulettes dorées en forme de piliers représentant la longévité alternant régulièrement avec deux amulettes en forme de noeuds symbolisant la protection. Cet objet est le plus volumineux de tout le trésor du tombeau ; il mesure cinq mètres de long, 328 cm de large et 275 cm de haut.
La deuxième chapelle montre sur toute la surface de chacune de ses parois latérales un tableau avec trois bandes d'images. Il s'agit d'un extrait d'un livre inconnu sur le monde souterrain. Les représentations sont difficiles à déchiffrer et comportent des textes rédigés dans une sorte de code secret (cryptographie). Ces scènes représentent le dieu Soleil donnant vie aux habitants du monde souterrain. Les noms de Toutankhamon ont été redorés afin de les rendre de nouveau lisibles. À l'origine, l'ancien nom Toutankhaton était clairement gravé dans cette chapelle, qui a donc été fabriquée au début de son règne. Parmi tous les objets exposés, elle est sans conteste le plus énigmatique.
Le cercueil intérieur, en or massif et d'un poids de 110,4 kg, est l'objet le plus spectaculaire du trésor du tombeau. Le cercueil est une représentation du roi momifié vêtu d'une cape de plumes et portant une barbe divine, des sceptres dans ses bras croisés et portant la coiffe royale. Les incrustations dans ses yeux cernés de noir ont cependant été endommagées par les essences versées sur le cercueil.
Le masque, d'un poids de 11 kg, était comprimé contre la tête de la momie. On le considère généralement comme le chef d'oeuvre du trésor. Le portrait idéalisé du jeune roi, en or massif, évoque le style de la période amarnienne tardive et témoigne d'une élégance incomparable. La coiffure du masque est le traditionnel némès, noué en arrière en forme de catogan. Il est strié de bandes de verre bleu imitant le lapis-lazuli. L'uræus et la tête de vautour en or qui ornent le front sont incrustés de pierres semi-précieuses et de verres colorés. Les yeux, d'un grand réalisme, sont incrustés d'obsidienne pour les pupilles et de quartz. Les lignes de fard et les paupières sont en verre bleu incrusté, tandis que la barbe divine, tressée et recourbée, est en or incrusté de verre. Les trous qui apparaissent au niveau de chacune des oreilles devaient supporter des bijoux.
La chapelle des canopes est surmontée d'un dais dont les montants gravés s'élèvent sur la base d'un traîneau. Sur chacun des quatre côtés, une déesse déploie ses bras en guise de protection. Les quatre déesses portent une coiffe en forme de poche et les attributs qu'elles portent sur la tête les rendent aisément identifiables : Isis devant, Selkis à droite, Neith à gauche et Nephthys à l'arrière. La légère rotation de leur tête, une exception dans l'art égyptien plus coutumier de la symétrie axiale, confère de la vie à ces figurines décoratives qui manifestent une beauté intemporelle.
Le roi qui chevauche un petit coracle
(bateau) de papyrus est en train de lancer
un harpon. Le gibier n'est pas représenté
mais il s'agit très probablement d'un
hippopotame, l'incarnation de la divinité
maléfique Seth. Cette statue, qui
communique une impression de
mouvement, compte parmi les plus belles
représentations du roi défunt.
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