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Iles jamais trouvées |
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Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne MétropoleExposition du 18 décembre 2010 > 17 avril 2011Présentée au Palazzo Ducale de Gênes puis au Musée national d'art contemporain de Thessalonique, l’exposition "Iles jamais trouvées" accoste à Saint-Etienne. Cette exposition collective est basée sur le voyage de l'artiste : tant dans sa démarche actuelle que son voyage intérieur, son parcours, ses escales, ses projets, ses conditions de vie, ses réalisations abouties et ses échecs passés. Pour l’artiste, l’île est son utopie, son rêve, son paradis jamais trouvé, sa quête. En tant qu’être mortel doué d’un pouvoir et d’un désir créatif, il en est à la recherche. La volonté de l’exposition est de montrer une sensibilité commune et partagée de la part d’artistes de réputation internationale (Gilbert & George, Rebecca Horn, Jannis Kounellis ou Louise Bourgeois par exemple) mais aussi de plus jeunes et moins connus. Utopie ou pensée mythopoétique, l’artiste se nourrit de son idéal lointain, son "île" et vit pour l’atteindre et la rendre réelle. Les 35 artistes présents dans l’exposition travaillent sur cette notion, ils sont en quête, veulent découvrir ou construire… Avec "îles jamais trouvées", ces artistes nous offrent de partager leurs îles. Les îles évoquées dans l’exposition sont ces espaces particuliers de création, uniques et personnels, à l'intérieur desquels chaque artiste façonne et communique sa démarche avec son vocabulaire propre, son langage et son système symbolique, en fait sa vision du monde. La vie et le travail des artistes peuvent ainsi être compris comme cette recherche métaphorique d'une île, déterminant leur place et leur domaine individuel de compétences accompagné d'une technique d'ajustement. Le travail en lui-même façonne leur "île". Elle se pose en cela loin du reste du monde des objets, à l’image d’une île qui évoque à la fois l'asile et l'enfermement, la maison et l'enfer, la libération et la désintégration. Dans leurs démarches, les artistes ne font aucun compromis. Ils sont en quête d’immortalité afin que leurs oeuvres leur survivent, matériellement mais également en entrant dans l’Histoire. Par leur travail créatif, par cette recherche de l’immortalité, les artistes dévoilent leur manière particulière de voir l’horizon qui leur est propre et qui constitue le message de l’oeuvre d’art. Ainsi, ils révèlent leurs îles, ce but jamais atteint, cette source inextinguible. Dans cette exposition, les artistes se mettent ainsi à nu et donnent à voir le processus créatif qui les inspire. Chaque oeuvre créée est une île à part entière, inspirée et issue de celle que l’artiste cherche à atteindre. A l’image d’une île, l’oeuvre se pose loin du monde tangible des objets. Elle est à la fois asile et prison, maison et enfer, libération et désintégration. Parcourir l’exposition "îles jamais trouvées" c’est traverser des territoires imaginaires et percevoir la vie différemment. Dans ce voyage qui est offert au visiteur, voguant d’île en île ou d’oeuvre en oeuvre, une distance magique s’opère entre le monde réel, ce monde d’objets qui nous entoure et ces représentations imaginaires. Ces îles jamais trouvées que chaque artiste cherche à atteindre. Ces îles sont pour ces derniers un voyage vers l’inconnu d’un espace-temps indéfini, ni loin ni proche : ailleurs. L’exposition permet d’appréhender cet ailleurs pour mieux vivre la réalité. Vidéos, photographies, installations, sculptures transportent le visiteur d’île en île au gré des flots.
Commissaire : Lorand Hegyi, Directeur général, Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole -
Co-commissaire : Katerina Koskina, Président, Musée national d’art contemporain / Costakis Collection
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