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Première, 16e édition |
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Abbaye Saint-André |
Le principe de l’exposition est simple. Le centre d’art constitue un jury composé de personnalités du monde de l’art, différent chaque année qui sélectionne cinq à huit jeunes diplômés parmi les étudiants de dernière année des écoles d’art partenaires.
Les sélectionnés participent activement au montage de leur exposition, accompagnés par l’équipe du centre d’art. Ils s’impliquent ainsi dans le choix des oeuvres exposées et leur implantation dans l’espace. Pour les artistes retenus, Première est une façon de confronter leur travail au regard de divers professionnels de l’art et d’affirmer leurs recherches artistiques.
Que ce soit en photographie, en vidéo ou en installation, Justine Emard explore les limites formelles du cadrage. L’écran de cinéma ou la projection mentale jouent sur la mise en abyme déstabilisant ainsi le regardeur et l’invitant à voir autrement ce qui l’entoure.
Yann Lacroix peint et dessine à partir de souvenirs ou d’images des médias qui l’ont marqué et dont il cherche à rendre l’atmosphère. Il ne s’agit pas d’une approche figurative du trait, mais de donner à voir ces images après qu’elles soient passées par le prisme de l’émotion et par les possibilités qu’offrent les médiums qu’il emploie.
Camille Le Houezec brouille les frontières entre l’artiste et le curator. Tout à la fois sujet, médium et réflexion, l'exposition est pour elle un terrain d’expérimentation. Elle y présente à la fois ses oeuvres et celles d’autres artistes qui collaborent à son projet devenant ainsi une installation artistique à part entière.
Maud Lemaître part d’un mot, d’une expression, d’une sentence dont elle dissèque chaque composant à l’aide d’un dictionnaire. Elle manipule les définitions en utilisant son crayon à dessin comme un scalpel. Dans un second temps, elle modélise en volume cette expérience lexicale pour mettre son raisonnement à l’épreuve du réel.
Louise Pédel, dans un jeu d’aller-retour entre le langage et l’objet, interroge l’objet quotidien comme langage. Elle part de la fonction de l’objet pour concevoir sa forme la plus adéquate par rapport au mot qui le désigne. Ou, à l’inverse, elle part d’une expression telle que « dessous-de-table » pour imaginer l’objet qui incarnerait au mieux l’expression.
Marquée par plusieurs années passées à la Réunion, les dessins de Chloé Robert sont peuplés de végétation luxuriante, d’animaux expressifs et de couleurs chatoyantes. Ses dessins peuvent prendre la forme de petits formats griffonnés dans un cahier puis assemblés en une mosaïque sur le mur ou celle d’une fresque murale, mais quelque soit le format choisi, c’est à son intimité et à ses souvenirs que l’artiste nous donne accès.
Le détournement est au centre de la pratique artistique de Pauline Toyer : un vieux réfrigérateur devient sculpture minimaliste, des boîtes de médicaments retournées mettent en relief des motifs en braille d’une grande finesse formelle... À partir d’une série de photographies sur les cabanes dont elle ne retient que les structures de la construction, elle crée un module qui acquiert ainsi valeur sculpturale.
Les oeuvres de Wang Quan dénoncent notre société de consommation et joue avec ses codes pour créer des sortes de "vanités contemporaines". Il se met en scène dans des performances qu’il présente ensuite sous forme de caissons lumineux ou de photographies.