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Roberto Matta |
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Matta devient un chef de file dans l'utilisation de "l'Automatisme", une méthode novatrice pour faire jaillir les flux de pensées du subconscient afin de les utiliser dans la création artistique.
A la demande de Marcel Duchamp, Matta se rend à New York lors de la Seconde Guerre mondiale, où sa créativité se nourrit notamment de l'expressionnisme abstrait américain. Il expose pour la première fois aux États-Unis à la galerie Julien Levy, spécialisée dans le surréalisme. Il donne des conférences à la New School of Social Research et reçoit beaucoup de jeunes Américains dans son atelier, notamment Jackson Pollock.
Un voyage avec sa femme au Mexique en 1941 apporte à l'artiste un regain d'intérêt pour la culture précolombienne. Il continue à travailler et d'exposer à New York tout au long des années 1940, puis retourne en Europe en 1947 et rompt officiellement avec les surréalistes. En septembre 1947, se déroule sa première exposition monographique à Paris.
Les années 1960 marque un changement dans l'oeuvre de Matta. L'artiste se tourne vers les thèmes socio-politiques contemporains, tout en étant toujours fortement influencé par ses racines surréalistes. En 1964, en hommage au dirigeant communiste Julian Grimau, exécuté en Espagne, il peint "Les Puissances du désordre". En janvier 1968, Roberto Matta participe au premier congrès culturel de La Havane, à Cuba. Il participe activement aux événements de mai 1968 en France.
Roberto matta utilise également d'autres médiums artistiques, comme la gravure et la sculpture en bronze. Il reçoit de nombreux prix au cours de sa vie. D'importantes expositions de son oeuvre sont organisées dans le monde entier, aux États-Unis, au Japon et en Europe. Son travail est visible dans les collections des musées du monde entier.
"Je commence par tacher la toile. Et dans la tache je cherche quelque chose, quelque chose qui n’est pas connu,
qui n’est pas vu, quelque chose de nouveau pour moi, d’inconnu. Et je le travaille jusqu’à ce que cela devienne plus
inconnu encore."
"C'est cet exil qui a déterminé toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de séparation."
"Je me suis finalement retrouvé dans le groupe surréaliste parce que, quand même, c’était le groupe le plus intelligent."
"L'humanité n’est rien d’autre qu’une maladie des singes."