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Exposition Peter Aerschmann |
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Galerie Anne de Villepoix Paris |
"Oil" pointe, par un rapprochement violent, les dérives outrancières d’une société de surconsommation symbolisée par le pétrole. "Winter Games", dont le nom est une référence directe au jeu-vidéo éponyme (Commodore 64, 1985, Epyx), devient une interrogation radicale sur une guerre hors normes contre le terrorisme.
Peter Aerschmann construit là des objets sentiments, sans place ni temporalité. Il interroge l’Histoire. Les repères chronologiques sont faussés aussi bien techniquement (utilisation du « loop » : procédé permettant à chaque élément de l’image de se mouvoir aléatoirement en fonction de séquences préenregistrées) que géographiquement – assemblage d’objets sans histoire commune. Le temps flotte, rien ne bouge. Mode pause. Les personnages attendent, comme les héros d’un jeu vidéo, que le spectateur branche les manettes pour (re)démarrer.
Mais en tant que spectateur nous ne pouvons qu’observer, regarder avec quelle résignation les protagonistes se meuvent (les baigneurs de Oil) ou avec quelle incrédulité ils se déplacent - les enfants et les terroristes de Winter Games échangent leurs places, apparaissent, disparaissent comme les héros de dessins animés.
Les manettes nous manquent, celles qui permettraient de tout changer. Des manettes
que Peter Aerschmann nous a volontairement dérobé pour nous confronter à une
question à peine voilée : peut-on faire quelque chose ? ou même, plus simplement,
que faisons-nous ?