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Onay Akbas |
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Onay Akbas pose un regard critique sur la société. Ses oeuvres, comme ses attitudes, puisent leurs origines au coeur de la ville de Fatsa, rudement agitée, dans les années 1970, par des conflits armés entre des groupes politiques opposés.
Selon Onay Akbas, pour échapper à la dimension tragique de l’existence, l’homme est condamné à jouer la comédie. Sa volonté propre peine à s’exprimer, ses mouvements sont souvent contraints, le libre arbitre lui est souvent volé. Il s’agit cependant de résister ; d’imaginer un univers gai, en dépit de la profonde tristesse provoquée par la perte des êtres chers.
Onay Akbas étudie à l’Académie des beaux-arts de l’université de Marmara entre 1980 et 1985, puis reçoit le Prix de peinture du Festival de Bandirma. Exposant à Istanbul dès lors, il prend la route de Paris en 1988, en passant par l’Italie et par la Suisse. L’année suivante, la Galerie Serio organise à Paris une première exposition personnelle en France.
Akbas prend part à environ deux cents événements en Europe et en Turquie, renouvelant au fil des ans sa manière très colorée – expressionniste au début, plus conceptuelle ensuite – d’évoquer les univers du cirque et du guignol, de tous les prisonniers de la nécessité vitale de nous distraire. Procédant par cycles, il crée Les Épouvantails (1991), Le Monde théâtre (1992), Les Faux Prophètes (1995), Jeu-Théâtre-Cinéma (1996), L’Instant et la Mémoire (2000) ; Jeux-Jouets-Pouvoir (2003) et Les Inachevés (2007). De nombreux articles, parus dans la presse, et plusieurs livres publiés, ont analysé ce "carnaval de l’existence".