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Olivier Debré |
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Entre 1940 et 1943, Olivier Debré s’implique dans la Résistance. Il ne cesse de peindre à Paris, en Touraine, à Toulouse. Olivier Debré fait la connaissance de Georges Aubry qui l’encourage et expose quelques toiles à l’esprit impressionniste. Il subit l'influence de Pablo Picasso auquel il rend visite à plusieurs reprises en 1942-1943. Olivier Debré exécute ses premières toiles abstraites en 1943. Il épouse Denise Coulon en 1944 à Paris. Il réalise "Signe de ferveur noir" en 1944-1945, après avoir été blessé sur une barricade en août.
La guerre achevée, Debré retraduit dans de nombreux dessins et toiles en noir et blanc comme "La Mort de Dachau", la violence et l’horreur des camps de concentration. Il réalise ses premières gravures dans son atelier de Cachan. Il fait la connaissance d'André Lanskoy qui l’influence dans son retour à la couleur avec l’abord de nouvelles thématiques comme la musique et la danse.
En 1948, Olivier Debré peint de grands formats comme "Grise lourde" et fréquente Jean-Michel Atlan.
En 1949, se déroule sa première exposition personnelle à la galerie Bing à Paris. Olivier Debré installe un second atelier à Paris, rue Saint-Simon et fait la connaissance de Hans Hartung, Serge Poliakoff, Maria Elena Vieira da Silva,... C'est également l'année des premiers Signes-personnages. Debré participe au Salon d’Automne.
En 1950, Debré expose "La Femme et les pêcheurs" au Salon de mai auquel il participera jusqu’à sa mort. En 1953, il peint ses premiers Signes-paysages. Il découvre la lithographie qu’il pratiquera toute sa vie.
En janvier 1959, Olivier Debré expose au sein de la Philipps Gallery de Washington. Sa première exposition individuelle aux États-Unis a lieu en mai à la Knoedler Gallery où il rencontre Mark Rothko.
L'année 1965 inaugure la longue suite d’oeuvres monumentales qui font de lui, selon Pierre Paret, "le premier portraitiste des espaces limités". Debré exécute deux grandes toiles dans le cadre des commandes du 1% pour l’internat du collège de Royan.
En 1966, se déroule une exposition personnelle de l'artiste à Oslo sur le thème de la Touraine. Il est invité pour la première fois dans un musée français : le musée des Beaux-Arts du Havre. En 1967, Olivier Debré réalise "Signe d’homme" pour le pavillon français de l’exposition internationale de Montréal.
En 1970, a lieu sa première exposition solo au Japon. Olivier Debré découvre le Japon et a une véritable révélation pour la calligraphie japonaise. En 1972, il commence à réaliser, parallèlement à sa peinture, d’importantes commandes d’oeuvres monumentales.
En 1975, se déroule une rétrospective au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne. Entre décembre 1975 et février 1976, une exposition est organisée au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Vient ensuite une importante exposition au musée des beaux-arts de Nantes.
En 1978, très intéressé par le thème du sourire, Olivier Debré réalise une vidéo qu’il intitule "L’Alphabet du sourire" en collaboration avec sa fille Sylvie Huerre, Robert Cahen et Fatima Moreau. En 1980, il est nommé professeur, chef d’atelier de peinture murale à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il enseigne jusqu’en 1985.
En 1982 une salle Olivier Debré est inaugurée au musée des beaux-arts de Tours. En 1984, se déroule une double exposition au Pavillon des Arts et à la galerie Daniel Templon. En 1986, le musée d’Art et d’Histoire de Metz présente une rétrospective de son oeuvre de 1943 à 1986.
En 1987, est organisée une exposition de l’oeuvre gravé d’Olivier Debré à la Bibliothèque nationale à la suite d’une donation de 170 estampes faite par l’artiste en 1984. En septembre 1987, c'est l'inauguration du rideau de scène et du rideau de fer pour la Comédie-Française d’une surface de 500m2.
En 1988, Olivier Debré crée une toile de 50m2 pour l’escalier de la mairie de Boulogne-Billancourt et un panneau pour le hall circulaire de l’hôpital Robert Debré, à Paris. L'année suivante il est choisi par la fondation Louis Vuitton pour l’Opéra et la Musique pour réaliser le rideau de scène du nouvel opéra de Hong Kong.
En 1991, se déroulent des expositions à Tours et à Amboise qui mettent en lumière l’influence de la Touraine et de la Loire sur son oeuvre. Olivier Debré obtient un concours pour la construction d’une église à Compiègne, inaugurée en 1996.
En 1993, Olivier Debré fait paraître son livre "Anatomie du sourire", illustré de 29 eaux-fortes originales. A l’occasion de l’émission d’un timbre édité d’après le tableau "Rouge rythme bleu", le musée de la Poste organise une rétrospective à Montbéliard (Signespersonnages), Valence (Signes-paysages) et Ajaccio (toiles réalisées au cours des différents voyages entrepris depuis 1970).
En 1994, Olivier Debré réalise un ensemble de 4 structures en acier peint en rouge pour l’entrée de l’Eurotunnel à Calais. En 1995, a lieu une rétrospective à la galerie nationale du Jeu de Paume présentée ensuite en Islande, en Norvège, à Milan, Rome, Liège, Rio de Janeiro, Mexico puis Bogota en 1997.
En 1996, Olivier Debré réalise le rideau de scène et les toiles tendues pour le théâtre des Abbesses de Paris. L'année suivante, à l’Opéra Bastille, se déroule la première du ballet de la chorégraphe américaine Carolyn Carlson, "Signes", avec les décors et les costumes dessinés par Olivier Debré.
En 1998, Olivier Debré réalise le rideau de scène pour le nouvel Opéra de Shanghai. Il est élu membre de la section de peinture à l’Institut, Académie des beaux-arts en 1999. Olivier Debré décède le 1er juin. Un hommage officiel lui est rendu le 9 juin à la Comédie-Française.
"Quand je dis "le jardin est rouge", cela ne veut pas du tout dire que le jardin est rouge ! Je veux dire justement que vous êtes là dans le domaine abstrait, dans le domaine de la couleur elle-même, et que je donne une certaine qualité d'espace semblable à celui de ce jardin où nous sommes. Je le traduis mais de cette façon particulière."
"Je me défends d'être un paysagiste. Je traduis l'émotion qui est en moi devant le paysage... Ce n'est pas ma volonté qui intervient mais l'émotion qui me domine. Je ne suis sincère que dans le choc, l'élan."
"C'est un jeu de mot de dire peinture abstraite, étant donné le rapport qu'a la peinture avec le geste, le corps et la sensualité. L'abstraction pure, c'est celle de la lettre de l'alphabet ou d'un signe mathématique, une convention cérébrale sans lien avec la sensibilité immédiate."
"Je nourrissais des couleurs, un signe imaginaire, où j'extrayais de la réalité vécue l'essence et le principe, l'essentiel de l'émotion. La couleur agissant par elle-même allait bientôt s'étaler sur la toile, déborder les rectangles rigides et le signe devenir espace ; le geste, la trace du temps, transposition du vivant. "
"Les titres de mes toiles sont là comme un moyen de classement, un lien avec la réalité, un lieu réel que j'indique mais en même temps un lieu sentimental. Comme l'a dit Genet, «je parle de ce lieu que j'aime appeler Espagne...»"
"J'indique ma source d'inspiration, mais elle ne compte pas. Le peintre a une certaine conscience, un point de départ. Que le spectateur y voit autre chose n'est pas grave, c'est l'intensité qui m'importe et non pas l'histoire."