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Mark Handforth |
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Le travail de Mark Handforth se nourrit de multiples références, depuis les constructivistes et l’utopie de l’art fonctionnel jusqu’à la rigueur minimale. La destruction reste la base de son travail et la transformation ou le détournement, sa raison d’exister. Ses oeuvres dépendent de l’interprétation, du point de vue d’où on les regarde, des subjectivités et de la connaissance de l’artiste.
Ses assemblages permettent une grande variété de lectures. En effet, il associe de manière éclectique des objets issus du quotidien collectif ainsi que des objets qui lui sont beaucoup plus personnels (photographies par exemple). Par ailleurs, son travail s’inscrit dans une "infinitude" voulue puisqu’il lui arrive de modifier une installation au fil de son exposition. Ses oeuvres, et surtout leur interprétation, dépendent du jour de la visite, du point de vue d’où on les regarde, des subjectivités et de la connaissance de l’artiste.
Mark Handforth établit une continuité dans ses créations, une histoire qui se dévoilerait par épisodes. Ce qui l’intéresse, c’est de voir son travail s’enrichir sans cesse de nouvelles lectures et de faire évoluer notre appréhension des choses. Tous les objets qu’il utilise sont marqués par l’usure, à la limite de la décomposition. Mais cet état des choses est imprégné de significations : personnelle et culturelle. Le choix des vêtements et objets témoigne d’une époque, de lieux, de chansons. Le cinéma aussi est pour lui une source d’inspiration. L’artiste veut que l’art échappe entièrement à une lecture dictée par son milieu, que son interprétation s’émancipe du "marché" de l’art. Plus qu’une simple participation physique, Mark Handforth attend du public qu’il s’investisse entièrement dans le décloisonnement des formes que la culture contemporaine autorise.
Mark Handforth révèle, à travers ses installations,
la relativité des interprétations d’un pays à l’autre et plus étonnament, leurs similitudes
malgré les différences culturelles. Quoiqu’imprégnée d’un certain romantisme nostalgique,
la réalité sociologique qui marque son travail est très présente. Conscient qu’il existe
autant d’interprétations que d’interprètes, Mark Handforth cultive l’aspect ludique dans la
création.
Poursuivant une esthétique du patchwork, Mark Handforth assemble, transforme et détourne des objets du quotidien et de l’espace public. Dans ses sculptures et installations, l’artiste combine des éléments aussi hétéroclites que des panneaux indicateurs, des lampadaires ou des deux roues.
Après avoir intégré, pour une exposition à Rome, un système
d’arrosage à une Vespa (Vespa Fountain, 2001), l’artiste
récidive avec une oeuvre (Honda, 2002) mêlant mécanique et
chandelles. L’engin est couché sur le côté et les innombrables
bougies de couleur posées sur la moto se consument,
transformant la motocyclette en autel improvisé.