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Jean-Sylvain BiethPlace Vendôme |
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Musée des Beaux-Arts de NantesExposition du 29 janvier 2011 - 3 avril 2011"L’État est incompétent en matière d’art (...), le jour où il nous aura laissés libres, il aura rempli vis-à-vis de nous ses devoirs (....). Laissez-moi terminer mon existence libre." Gustave Courbet Depuis 1980, Jean-Sylvain Bieth développe une réflexion sur la responsabilité de l’homme, tant dans le champ de l’art, que dans le champ politique et éthique. Jean-Sylvain Bieth interroge ici les rapports complexes entre l’artiste et le pouvoir. Jean-Sylvain Bieth utilise des matériaux très variés qu’il met en forme afin d’exhorter le spectateur à une expérience individuelle de l’oeuvre dans le contexte d’une conscience historique. Ayant déjà plusieurs fois travaillé sur l’oeuvre et la carrière de Gustave Courbet, Jean-Sylvain Bieth a choisi de mettre en regard des "Cribleuses de blé" (1854), "Place Vendôme" : une série de chiffres placés en hauteur, comme figés dans leur chute. Ces chiffres figurent la somme de 323 091,68 francs-or - soit 1 230 979, 30 euros actuels-que l’Etat français réclamait injustement à Courbet pour la restauration de la Colonne Vendôme, démantelée pendant le Commune en avril 1871, alors même que l’artiste n’était pas à l’origine de la mise à bas du monument. Gravement malade, le peintre meurt à La Tour-de-Peilz le 31 décembre 1877, la veille du premier versement de la somme due. Jean-Sylvain Bieth présente également huit tableaux photographiques mettant en jeu les relations qu’il entretient avec l’oeuvre de Gustave Courbet.
"Les Cribleuses de blé" appartiennent à une série traitant de scènes rurales.
Loin des sujets traditionnels de l’histoire antique et académique, l’oeuvre réhabilite
la vie campagnarde et renvoie aux préoccupations réalistes de Courbet, contribuant
ainsi à dépoussiérer la peinture française de l’époque. Elle fut acquise par le Musée
en 1861 à l’issue de l’Exposition nationale des produits de l’industrie qui s’est tenue
à Nantes et provoqua un véritable scandale.
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