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Fernando Botero |
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Fernando Botero suit dès l’âge de 12 ans une formation de matador avant de s'intéresser à la peinture. La corrida et la vie quotidienne en Colombie seront au coeur de son inspiration.
Fernando Botero est marqué par les oeuvres de la Renaissance, par l’importance qui y est donnée à la couleur et à la forme. Depuis son enfance, il a toujours été fasciné par les figures colorées des retables colombien.
Sa première exposition personnelle se tient à Bogotá en 1951. L’année suivante, Fernando Botero reçoit un prix du Salon des artistes colombiens et s’embarque pour l’Europe. En Espagne, il se passionne pour les grands maîtres du Prado (Velázquez, Titien, Rubens, Goya). A Paris, il fréquente le Louvre, puis se rend en Italie où il admire les artistes de la Renaissance, notamment Piero della Francesca et Paolo Uccello.
En 1956, avec la peinture "Nature morte à la mandoline", Fernando Botero découvre pour la première fois la possibilité d’exalter d’une façon extrêmement personnelle le volume des formes. En exagérant ainsi les volumes, il invente un nouveau langage pictural. La règle des proportions est abolie au profit du gigantisme.
Homme de toutes les cultures, il s’installe à New-York en 1960. Le MOMA acquiert la première version de sa "Mona Lisa à l’âge de douze ans", ce qui lui confère une certaine reconnaissance du milieu artistique. Les sculptures monumentales de Botero ont fait le tour du monde. Présentées pour la première fois en 1991 à Florence, elles se retrouvent les années suivantes à Monte- Carlo, Paris, New York et Madrid.
Fernando Botero s’attache à un art figuratif dans une lignée classique. Ses sujets de prédilection sont les natures mortes, les nus féminins, les scènes des maisons de plaisir, de tauromachie ou le portrait de famille. Son oeuvre se veut aussi l’expression de son identité colombienne : Botero introduit des thèmes plus graves comme la violence en Colombie où règne depuis des décennies un climat d’une grave cruauté. L’artiste décrit avec la même facture lisse et joyeuse les fêtes galantes, les scènes d’enterrement, les massacres et l’image des cadavres qui marquent la vie quotidienne de ce pays.
"Le volume, je ne veux pas le souligner par l'ombre, mais par la matière qui doit bouger à l'intérieur". Fernando Botero