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Picasso à l'oeuvreDans l'objectif de David Douglas Duncan |
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Musée d’art et d’histoire, GenèveExposition du 30 octobre 2012 – 3 février 2013L'exposition "Picasso à l’oeuvre. Dans l’objectif de David Douglas Duncan" nous fait partager des moments exceptionnels grâce à une sélection de plus de 150 photographies de David Douglas Duncan – parmi les milliers de prises – et autant d’oeuvres du maître espagnol (sculptures, peintures, céramiques, dessins et gravures). Depuis 1984, le Musée d’art et d’histoire conserve dans ses collections Baigneurs à la Garoupe de Pablo Picasso, oeuvre majeure pour le musée genevois, mais également tableau essentiel de l’artiste, qu’il peint, sous l’oeil du photographe David Douglas Duncan, durant son séjour à la villa La Californie à Cannes dans les années 1950. Il était donc naturel que l’institution souhaite accueillir l’exposition itinérante Picasso à l’oeuvre. Dans l’objectif de David Douglas Duncan, tout en la remaniant pour cette ultime étape. Cette présentation plonge le visiteur dans l’intimité de Picasso. L’intimité de son quotidien, mais également celle de son travail et de ses recherches grâce à l’association des oeuvres achevées de l’artiste et des photographies de Duncan représentant, pour certaines d’entre elles, chaque étape de leur création. Après des escales au Museo Picasso Málaga, au Kunstmuseum Pablo Picasso de Münster et à La Piscine, Musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix, l’exposition itinérante Picasso à l’oeuvre. Dans l’objectif de David Douglas Duncan prend une forme légèrement différente pour sa halte au Musée d’art et d’histoire de Genève. Articulée autour de neuf sections associant clichés de Duncan et oeuvres de l’artiste, elle montre à la fois Picasso « le mystérieux » et le « mystère de sa créativité ». Mais elle s’attache aussi au lieu particulier qu’était la villa La Californie pour le peintre et sa famille et rend hommage à Jacqueline, sa dernière compagne. Elle souligne par ailleurs l’importance du thème de la plage et accorde une place d’honneur aux Baigneurs à la Garoupe, toile majeure généreusement offerte au Musée d’art et d’histoire par Marina Picasso. Cette mise en abyme entre photographies et oeuvres permet en effet d’entrer dans l’univers riche et insolite de Picasso à l’époque où il travaillait sur Baigneurs à la Garoupe et de suivre l’élaboration du tableau, achevé en une nuit. Duncan rapporte d’ailleurs à ce sujet : « Picasso me dit : C’est la plage de La Garoupe – du moins telle que je la vois ! […] D’autres peintres peuvent passer une année à peindre et à repeindre un centimètre de carré de toile. Moi, je pense à cette toile depuis un an. Maintenant je dessine pendant quelques minutes – et c’est assez pour la terminer ! »
De manière plus large, l’exposition révèle combien le photographe a su saisir le génie protéiforme de
l'artiste, entouré d'une profusion d'oeuvres, absorbé par son travail du moment. Parmi les ébauches
éparses, Picasso, conforme à sa légende de Pygmalion insatiable, est capté par l'objectif attentif d'un
complice silencieux. Photographe de guerre pour Life Magazine notamment, David Douglas Duncan
est quant à lui un témoin privilégié de la vie de Picasso. Ami proche de l’artiste pendant 17 ans, il
explique cette relation exceptionnelle avec humilité : « I was the right guy for the right job. » Une
relation féconde qui a permis la construction du « mythe Picasso ».
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