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La photographie n'est pas l'art |
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Cette exposition reflète le regard personnel de Sylvio Perlstein sur la photographie et affiche une ligne directrice pouvant être conçue comme un angle de lecture particulier de l’histoire de la photographie : celle d’une prédilection pour la création photographique présentant les caractéristiques de cette «inquiétante étrangeté», chère aux surréalistes, mais aussi nettement perceptible dans l’ensemble de sa collection, toutes périodes confondues.
Fondée de manière «intuitive et passionnée», cette collection ne présente point de portraits ou de nus classiques mais toujours une quête de l’expérimentation technique (rayogrammes, surimpressions, photomontages...), de la marginalité esthétique et iconographique : l’objectif fragmente, déconstruit, poétise ou érotise le corps humain ; le visage se change en masque ; les objets deviennent fétiches ; les espaces se muent autant en passages qu’en frontières...
Les commissaires de l’exposition, Régis Durand et David Rosenberg ont choisi de regrouper les oeuvres de la collection en six sections «Corps», «Objets», «Masques et visages», «Espaces», «Scènes» et «Mots» invitant ainsi à la création de relations originales entre des périodes et des artistes différents.
Si le surréalisme en tant que mouvement historique est représenté par de nombreuses épreuves
dans la collection Perlstein, la surréalité et le fantasmagorique émanent de nombre d’images
exposées. Le «beau bizarre» ou selon la terminologie de Sylvio Perlstein, l’esquisito, peut être une
piste de lecture opportune de la photographie des XXe et XXIe siècles.