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Dans l’ombre des dinosaures |
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Muséum national d'Histoire naturelle, ParisExposition jusqu'au 13 juin 2011Save the date ! En 2012, le Muséum national d’Histoire naturelle présentera également une exposition sur les dinosaures intitulée Dinosaure, la vie en grand.
Exposition Dans l’ombre des dinosaures, Muséum national d'Histoire naturelle, Paris Comment et pourquoi les mammifères ont-ils profité de la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années ? L’exposition "Dans l’ombre des dinosaures" au Muséum national d’Histoire naturelle y répond avec succès. Inaugurée en avril 2010, elle est prolongée jusqu’en juin 2011.
Dans la première salle, moulages, fossiles et dispositifs tactiles évoquent la vie sur terre, il y a 85 millions d’années. Sept squelettes, des moulages provenant de grands musées de par le monde, témoignent de la diversité des dinosaures. Deux géants carnivores, Albertosaurus (9 m de long) et Carnotaurus (7,5 m de long) voisinent avec les petits Bambiraptor et Unenlagia. Protoceratops et les hadrosaures Tsintaosaurus et Gilmoreosaurus, reconnaissables à leur bec de canard, représentent la famille des herbivores. Fossiles, dispositifs visuels évoquent l’aspect du monde, il y a 85 millions d’années: le décor végétal (proche du nôtre), le monde marin qui abritait alors un grand nombre d’espèces, des invertébrés, des poissons (requins et raies), des espèces disparues (les rudistes et les ammonites) et de redoutables prédateurs marins, plésiosaures et mosasaures. Dans les airs, les oiseaux existaient déjà, comme en témoigne le squelette reconstitué d’un Ichthyornis, oiseau marin du crétacé, au bec muni de dents. Quant aux ptérosaures, reptiles volants, ils sont représentés par le moulage du squelette d’un Pteranodon, impressionnant avec ses 6 mètres d’envergure et sa crête osseuse.
Un spectacle audiovisuel présente un scénario possible et les questions faisant l’objet de discussions. La Terre a été secouée par plusieurs phénomènes : un volcanisme gigantesque, la chute d’une météorite. Les scientifiques s’accordent aujourd’hui sur la pluralité des phénomènes, le débat portant sur l’importance accordée à l’un ou l’autre. Des vitrines situées autour de la salle de projection donnent des indices et transportent le visiteur aux quatre coins du monde, dans le Deccan indien où eurent lieu d’immenses coulées de lave, dans le Yucatan mexicain où une météorite a formé un cratère de peutêtre 140 Km de diamètre. Après le tournant du Crétacé-Tertiaire, certaines espèces disparaissent, (c’est le cas des dinosaures), d’autres espèces sont amoindries et d’autres s’en sortent bien. Il ne s’agit pas d’une crise brutale mais de bouleversements survenus sur une longue période, environ 3 millions d’années. Cette section se clôt sur l’évocation des disparus avec le fossile original de Struthiominus, un dinosaure exposé tel qu’il fut trouvé au Canada dans sa position de gisant. Seuls les dinosaures aviens (d’où sont issus les oiseaux actuels) ont survécu.
A l’aube du Tertiaire, après la crise, la période est propice à une formidable explosion de
la diversité des espèces. C’est la naissance de tous les ordres de mammifères que nous
connaissons aujourd’hui. De nombreux squelettes fossiles et des dispositifs à manipuler
permettent d’aborder de façon ludique les merveilles de la spécialisation : herbivores
coureurs, carnivores, animaux à trompe, mammifères aquatiques, chauve-souris. Cet
inventaire conduit le visiteur jusqu’à l’épilogue, une évocation artistique du rôle de l’Homme
sur l’environnement. Sorti très vite de la niche de mammifère qu’il occupait à son origine,
il y a environ 300 000 ans, l’Homme a exercé son emprise sur l’ensemble de la planète.
En s’aménageant des niches en tout genre, il en a bouleversé d’autres, imprimant à
l’évolution biologique un rythme forcé. Vit-on aujourd’hui une nouvelle grande crise
d’extinction du fait de l’action de l’Homme ? C’est sur cette interrogation que se clôt
l’exposition.
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