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Georg Baselitz |
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Musée Frieder Burda, Baden-Baden |
Georg Baselitz compte parmi les artistes contemporains les plus recherchés, il est reconnu dans le monde entier. C’est grâce à des artistes comme Baselitz que l’art allemand est parvenu à une renommée internationale jamais atteinte jusqu’alors. Aujourd’hui, les oeuvres de Baselitz se retrouvent dans tous les musées et collections de premier rang. Ses expositions personnelles, de l’exposition au Musée Guggenheim à New York en 1995 jusqu’à celle à la Royal Academy of Arts à Londres en 2007, se révélèrent être un pôle d’attraction.
La rétrospective Georg Baselitz au Musée Frieder Burda poursuit la série de grandes rétrospectives fondées sur des prêts de collections privées, consacrées notamment à Sigmar Polke en 2007 et à Gerhard Richter en 2008. La plupart des oeuvres exposées au sein de «Baselitz. Une rétrospective» proviennent d’importantes collections privées, à savoir celles de Josef Froehlich, Sylvia et Ulrich Ströher, Friedrich Christian Flick, Uli Knecht et Frieder Burda, environ 15 travaux sont de la propriété privée de Georg Baselitz. L’exposition comprend environ 80 peintures et 40 travaux sur papier du jeune Baselitz jusqu’aux oeuvres récentes, offrant ainsi un aperçu significatif de l’évolution artistique de l’artiste allemand.
Pour son «deuxième accrochage» à partir de 4 février 2010, la rétrospective se renouvellera en partie. Cette deuxième partie de l’exposition, dont le commissariat sera également assuré par Georg Baselitz, comprendra des tableaux supplémentaires du peintre représentant ses 50 ans de créativité artistique.
En cinq décennies, Baselitz a créé un oeuvre insaissisable et varié, en suivant de nouveaux chemins il a posé de nouveaux jalons artistiques. La série des «héros», dont neuf exemples sont exposés dans le cadre de l’exposition au Musée Frieder Burda, fut créée au milieu des années 60. En renversant radicalement les conventions du portrait classique, Baselitz y représente des corps de soldats disproportionnés qui irritent le spectateur par leur style quasi monumental. La dissolution des motifs à partir de 1966, leur «fracturation» et reconstruction, mène à la série des «tableaux à fractures».
Cette libération de la représentation picturale, qui devient désormais indépendante du motif et son contenu, atteint son sommet en 1969 avec les premières peintures «tête en bas», qui fondent la renommée internationale de Georg Baselitz. Dans le processus de l’inversion du motif, soit des corps, portraits, vie mortes, soit des paysages ou bouts d’animaux, Baselitz fait preuve de son goût pour l’expérimentation.
L’exposition «30 ans de sculpture» à la Staatliche Kunsthalle est consacrée aux oeuvres sculpturales de l’artiste. Elle comprend une multitude de sculptures, de son premier travail «Modell für eine Skulptur» réalisé en 1979, jusqu’à sa plus récente sculpture «Volk Ding Zero», qui sera présenté à Baden-Baden pour la première fois. Chacune des neuf salles d’exposition, qui disposent d’un eclairage zénithal, hébergera des sculptures issues des neuf périodes de Baselitz qui marquent son oeuvre. Là, où il y a une corrélation thématique, elles seront exposées en juxtaposition avec des peintures.
Son approche de la peinture était toujours caractérisée par sa résistance à toute sorte de restriction téchnique ou morale, il proclamait la libération du coup de brosse. Baselitz le sculpteur agit pareillement : en découpant le bois à la scie à ruban, la hache ou le ciseau, il lui laisse son caractère brut et non construit. Les lignes brutes résultent d’une volonté rigoureuse qui se manifeste intentionnellement par la puissance du geste. La figuration en dépend et lui confère son aspect original.
Baselitz a fait ses premiers pas vers la sculpture en 1979, étant convaincu que le language de la sculpture était plus directe et plus facile à déchiffrer, et qu’il jouissait de plus de vivacité que celui de la peinture. Dès le début, ses sculptures étaient marquées par le refus de toute forme d’harmonie ou de symétrie. Bien que ses premières sculptures traitaient le sujet du corps, ses sculptures ne visaient pas à représenter des personnages concrets mais elles fonctionnaient en tant que porteurs de ses idées artistiques. Il attaque les troncs d’érable, de tilleul, d’hêtre rouge ou de cèdre avec agressivité en évitant toute adresse, toute élégance artistique manuelle, créant ainsi ce qui apparaît au spectateur comme étant des «statues pleines de plaies».