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Etienne Martin |
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Aujourd’hui, l’entrée par dation de trois nouvelles oeuvres, donne une actualité particulière à cette collection. L’exposition présente cet ensemble exceptionnel auquel s’ajoute une sélection de dessins reproduisant, sous forme de diagrammes, les configurations vécues et rêvées de sa maison natale de Loriol.
Enfin, un choix d’archives inédites appartenant au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, don de Madame Marie Thérèse Étienne-Martin, et des photographies du légendaire atelier de la rue du Pot-de-Fer, près du Panthéon à Paris, où l’artiste vécut de 1938 jusqu’à la fin de sa vie, complètent cette présentation.
Étienne-Martin a été identifié dès les années 60 à ses Demeures, sculptures-habitats conçues pour être visitées, imaginées par le spectateur. Dès 1984, le Centre Pompidou consacrait une exposition thématique à l’ensemble des Demeures.
Ancien de l’Académie Ranson et du groupe Témoignage d’avant-guerre, Étienne-Martin a été un proche du peintre Alfred Manessier, du sculpteur François Stahly, de l’écrivain Henri-Pierre Roché et des architectes du groupe d’Oppède pendant la guerre. Remarqué ensuite par des critiques d’art aussi différents que Michel Tapié, Michel Ragon ou Alain Jouffroy, présenté par la Galerie Breteau dès 1938, puis par les galeries Couturier et Artcurial, Étienne-Martin a vite été reconnu à la fois comme un inventeur de formes hors pair, travaillant par prédilection le bois et le plâtre, et comme une personnalité singulière, marquée par l’enseignement de Gurdjieff et les philosophies ésotériques.
C’est à partir des souvenirs d’enfance liés à sa maison natale de Loriol, dans la Drôme,
qu’Étienne-Martin reconnaîtra avoir construit son oeuvre en établissant entre ses
sculptures et cette maison des correspondances intimes. Fasciné par l’oeuvre autant
que par le personnage, Harald Szeemann fera de lui l’un des artistes-clés
de sa section «Mythologies individuelles» à la Documenta 5 de Kassel en 1972.