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Daniel Dezeuze |
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Daniel Dezeuze obtient une bourse du Mexique à l'Université de Mexico (Département d'Architecture et d'Urbanisme) en 1964-65. Puis c'est le retour en France et un nouveau départ pour l'Amérique du Nord. Il découvre la peinture américaine dans sa réalité même et non pas au travers de reproductions.
Daniel Dezeuze effectue son service militaire dans la Coopération à Toronto. Il revient en France et s'installe à Paris en 1967.
La même année, sa fameuse oeuvre intitulée "Châssis avec feuille de plastique tendue" permet de mieux comprendre ses recherches formelles et intellectuelles de remise en cause du support traditionnel de la peinture, le tableau et ses composants matériels.
Daniel Dezeuze est membre fondateur du groupe Supports-Surfaces de 1970 à 1972. Il participe à de nombreuses expositions collectives dont celle du Musée d'art moderne de la Ville de Paris en 1970. Il obtient un Doctorat sur l'oeuvre de Vicente Huidobro.
A partir de 1971 et jusqu'en 1991, Dezeuze expose à la galerie Yvon Lambert à Paris. Depuis 1977 il enseigne à l'Ecole des Beaux-arts de Montpellier. Depuis 1978, il expose à la galerie Albert Baronian à Bruxelles. En 1987, il séjourne en Chine pour la première fois et y expose.
En 1998, se déroule une importante rétrospective de son oeuvre à Carré d'Art - Musée d'art contemporain à Nîmes. Depuis 1999, Daniel Dezeuze expose à la galerie Daniel Templon à Paris.
Avec sa nouvelle exposition à la Galerie Templon, Daniel Dezeuze propose une exploration de la Peinture d’Histoire et évoque les liens avec un passé hanté par la guerre, le sacré et la culture qu’elle soit de la terre ou de l’art. Membre fondateur du groupe Supports/Surfaces dans les années 70, il poursuit depuis quarante ans une remise en cause de la peinture, de la cimaise et de l’espace. S’appropriant une grande variété de techniques, l’artiste s’est inscrit dans une relecture de l’art américain, abstrait ou minimaliste, tout en expérimentant sans cesse des matériaux considérés comme pauvres : filets, grillages, bois, tissus, métaux...
Avec ce nouveau travail, Daniel Dezeuze explore notre relation aux mondes des chevaliers et de la guerre, des prêtres et du sacré, ainsi que des paysans et de la production. La grande salle de la galerie rassemble une série de peintures qui empruntent leurs formats aux boucliers, aux blasons et aux arcs. A côté, des filets et des rouleaux de bois rappellent la vie paysanne. Plus loin, des caissons agencés et des dessins sur fond noir suggèrent une religion ancienne (gnostique). Les œuvres de Daniel Dezeuze se rattachent à des préoccupations formelles, qu’elles soient picturales ou sculpturales. Ainsi, il donne une dynamique au genre oublié de la Peinture d’Histoire, non plus racontée sur un mode anecdotique ou documentaire mais évoquée en termes poétiques.
Daniel Dezeuze a récemment exposé à la Centrale Electrique de Bruxelles (2009),
au Musée Fabre de Montpellier (2009), à la Fondation Suñol de Barcelone (2008),
au Musée Paul Valéry de Sète (2008), aux Abattoirs de Toulouse (2007) à l’occasion
de l’inauguration de sa commande publique pour le métro de la ville, à la Casa de
Francia de Mexico (2007) et à la Force de l’art (2006).