Annuaire gratuit Référencement Achat tableaux peintures Expositions Médias Bio Série Afrique Série Paysage Jack the Ripper Roswell Ali Baba Vache folle Aquarelles Encres Vénus Saint georges Restaurants Rats | ||||||||||
Kader Attia |
|||
|
"Pour moi l’art est une psychothérapie autant pour le spectateur que pour l’artiste. Si mes angoisses sont d’ordre politique, elles vont transpirer dans mon travail, elles vont le faire naturellement."
"La façon dont le monde tourne m’attriste et me révolte. Je pense que l’art est le dernier espace de liberté, il doit tenir compte de ce qui se passe."
"J'attache beaucoup d'importance à établir un dialogue entre l'artiste et le spectateur. Être un artiste ce n'est pas forcément être producteur de concepts complexes ! Je ne dis pas que les artistes créent des oeuvres obscures ou cabalistiques, mais c'est malheureusement ce que retiennent le plus souvent les spectateurs. Ce qui m'intéresse, c'est de produire des choses avec des formes très simples pour amener le spectateur vers un véritable échange, un vrai dialogue de fond."
"L'art, et en particulier l'art contemporain, c'est-à-dire l'art en train de se faire, n'a pas de connotation ni par rapport à la localisation spatiale, ni par rapport à la race ou la sexualité. Il n'est pas convenable d'ériger des limites à l'art"
"Je ne sais pas comment ni pourquoi l’architecture se retrouve toujours sur mon chemin lorsque je cherche. Ce qui est sûr, c’est que je l’envisage dans mon travail comme dans la philosophie. Je pense que l’architecture produit des réponses qui sont autant d’interrogations : elle interroge notre histoire, notre identité. Elle est une réponse dans un processus de création mais d’un point de vue empirique, elle constitue une interrogation. C’est sous cet angle que je l’envisage dans mon travail et dans la vie."
"Je ne fais pas beaucoup d’oeuvres et je prends de plus en plus de temps pour finalement donner forme, à chaque fois, à un nouveau poème, comme au bout d’une longue conversation intime que le spectateur prolongera sans moi."
"En créant un objet qui est à la fois séduisant et répugnant, en produisant un objet qui attire et qui repousse le spectateur, j’implique ce dernier dans l’oeuvre de telle sorte qu’il perd ses points de références et que son sens de l’orientation est brouillé. J’aime cette ambiguité que l’on trouve dans la plupart de mes oeuvres."
"Avec des formes très "temporelles", très actuelles, j’essaie d’être intemporel et universel."
"J’ai toujours produit mes oeuvres avec mes propres moyens, c’est une façon de rester indépendant sur la réalisation. Cela me donne beaucoup de liberté."
"Pour moi l’art est une recherche perpétuelle, une remise en question permanente. Pour moi, c’est une sorte de religion. Je continue donc mon chemin vers un vocabulaire le plus universel possible."
"Une oeuvre ça naît dans mon intimité d’artiste. Je griffonne, je rêve, j’imagine. Ca part d’un bout de ficelle, un petit bout de poésie de rien, puis je remonte le fil d’Ariane. Je recherche des formes et matériaux nouveaux."
"En transformant des objets tout simples, il est possible de raconter des histoires complètement différentes."
"En recherche permanente, j’aime beaucoup me confronter à des techniques différentes,
comme la photo, la vidéo, la peinture, le fer, la céramique, les pigeons de la Biennale de Lyon, les forêts gigantesques d’INFINITIES que j’ai fait tourner au milieu des miroirs à la dernière foire de Bâle, ou encore le restaurant que j’ai envoyé
en Chine. A première vue, on peut trouver de très grandes différences entre chacune de mes oeuvres".