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Chic Art Fair 2010 |
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Le stand conçu par Claudio Colucci revêt des allures de salon intime où les œuvres dialoguent entre elles, jouent avec le thème du memento mori, conduit le spectateur à prendre conscience du temps présent et de la vanité d’une existence vouée à la mort. Loin de proposer une vision pessimiste et nihiliste de la condition humaine, les quatre artistes rendent au contraire hommage à la puissance créatrice de la vie.
Claudio Colucci (1965, Locarno, Suisse) a créé une scénographie destinée à dépasser la fonctionnalité de l’objet pour en faire une œuvre d’art en soi. Ses réflexions techniques et philosophiques l’ont conduit aux morphings-maximes tridimensionnels pour rendre concrète et palpable la rencontre de deux concepts, comme la mort et l’amour, figurés par une tête de mort et un cœur.
Robert Gligorov (1960, Kriva Palanka, Macédoine) travaille dans ses photographies sur l’allégorie de la mort par la présence de la tête de mort, du pistolet ou bien d’objets du quotidien qui prennent un sens dramatique. Il s’adresse ainsi directement à l’imaginaire du spectateur, le choque, le brutalise par une critique cynique du monde contemporain.
Michael Burges (1954, Düsseldorf, Allemagne) travaille sur les interactions entre les couleurs, l’espace et l’énergie. Fasciné par les phénomènes optiques et physiques, il pousse le geste pictural vers l’abstraction totale en enfermant la toile derrière une plaque de plexiglas qui rend impossible toute préhension stable de l’œuvre, qui semble ainsi en perpétuel mouvement de recomposition. Cette mise en scène de l’espace et des couleurs est un hymne à la vie qui provoque émotionnellement les codes esthétiques du spectateur au profit d’une expérience sensorielle.
José Manuel Ballester est connu pour son utilisation originale de la photographie d’espaces architecturaux vidés de toute présence humaine, ainsi ramenés à une pure contemplation esthétique des lignes, des lumières, des pleins et des vides.