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Yves Klein

Biographie Yves Klein




"Je crois que dans le futur, on arrivera à ne plus peindre que des tableaux d’une seule couleur à la fois et sans autre chose que la couleur" Yves Klein

Yves Klein, peintre français, naît à Nice le 28 avril 1928. Son père, Frédéric Klein, dit Fred, hollandais d’origine indonésienne, est un peintre figuratif. Sa mère, née Marie Raymond, est alors une étudiante aux Beaux-arts et s’affirmera plus tard comme peintre abstrait. Yves Klein décède à Paris le 6 juin 1962.

En suivant les déplacements de ses parents, Yves vit son enfance entre Cagnes-sur-Mer (dans une vielle maison, la Goulette, achetée par le père), Paris et ses banlieues (Fontenay-aux-Roses, Montrouge) et Nice où la famille est accueillie, dans des périodes de détresse, chez les parents de Marie. À Nice, Yves habite aussi, à maintes reprises, chez sa tante Rose Raymond Gasperini. L’affection de celle-ci ainsi que ses attentions le soutiendront tout au long de sa vie. Les Klein sont surpris par la guerre à Cagnes-sur-Mer. La famille rentre à Paris en juin 1943. En 1944, Yves entre à l’Ecole du génie civil à Paris, afin d’intégrer, après l’obtention du diplôme de baccalauréat, l’Ecole de la marine marchande.

Marie Raymond expose au Salon des Surindépendants, Paris, (1945, 1946), à la galerie Denise Renée, Paris. En 1949, elle obtient le Prix Kandinsky. A partir de septembre 1946 et jusqu’en 1954, elle tient des réunions hebdomadaires à son domicile tous les lundis. Y sont conviés représentants du monde de l’art et des lettres français et étrangers, peintres abstraits lyriques et géométriques. Parmi les participants, Charles Estiennes, Hans Hartung, Jacques Villon sont les plus assidus. Yves Klein fréquente ponctuellement ces soirées, tout en se tenant en retrait.

En juin 1946, Yves Klein échoue au baccalauréat et, ne pouvant pas participer au concours d’entrée à l’Ecole de la marine marchande, met fin à son parcours. D’après ses souvenirs, cette année, sur la plage de Nice, Yves signe son « nom de l’autre côté du ciel durant un fantastique voyage réalistico-imaginaire ».

En 1947, Yves Klein se noue d'amitié avec Arman et Claude Pascal, qu'il rencontre dans une école de judo à Nice. Fin 1947-début 1948, Yves découvre l’ouvrage La Cosmogonie des Rose-Croix de Max Heindel.

En 1949, Yves conçoit l’idée d’une «symphonie monoton-silence», composition à un seul ton, suivie par un long silence. La partition de la première version est écrite par Louis Saguer. En novembre, il part en Angleterre avec Claude Pascal, afin d’améliorer son anglais. A Londres, il travaille chez un ami de son père, l’encadreur Robert Savage, où il pratique la dorure à la feuille. Il poursuit l’entrainement de judo et ses études sur la doctrine Rose-Croix.

Fin 1949-début 1950, Yves Klein réalise ses premiers monochromes, au pastel et à la gouache, sur papier ou sur carton, et les expose dans sa chambre, à Londres, pour ses amis. Le 4 février 1951, il s’installe à Madrid où il continue à pratiquer le judo. À la recherche de travail, il donne des cours de français et, en avril, enseigne le judo dans deux clubs différents. Il devient très proche de Ferdinando Franco de Sarabia, directeur de l’un des clubs et fils d’un éditeur. Le 30 août, Yves devient ceinture marron de judo. En octobre, il s’installe à Paris, chez ses parents, au 116, rue d’Assas, puis dans un studio au 108 bis, rue de Rennes.

Le 22 août 1952, Yves Klein s’embarque sur La Marseillaise pour le Japon où il passera quinze mois. Le 9 octobre, il s’inscrit au prestigieux institut de judo Kôdôkan de Tokyo, où il doit recommencer son entrainement à partir de la ceinture blanche. Il donne des leçons de français.

En janvier 1953, Yves devient ceinture noire premier dan. Avec Harold Sharp, un ami Américain, il réalise des films documentaires sur le judo, montrant des mouvements effectués par des grands maîtres japonais. Sharp prend aussi de nombreuses prises de vue de Klein en train de réaliser des Katas, en préparation du livre qu’Yves envisage de publier sur le judo. En décembre, il obtient par le Kôdôkan le quatrième dan de judo. Fin décembre, il retourne en France.

Le 19 février 1954, la Fédération française de judo refuse d’homologuer son diplôme japonais. En mai, sur invitation de Fernando Franco de Sarabia, Yves s’installe à Madrid. Claude Pascal part avec lui. Yves devient conseiller technique de la Fédération espagnole de Judo. Dans sa salle de judo, il accroche des peintures monochromes. En automne, il publie "Yves, peintures" et "Haguenault, peintures", imprimés par Fernando Franco de Sarabia. En novembre, il rentre à Paris. En décembre, il publie "Les Fondements du judo", éditions Bernard Grasset. Ses films sur le judo, tournés au Japon, sont vendus dans une bobine en complément du livre.

Le 23 février 1955, Yves Klein est recruté comme enseignant de judo à l’American Students and Artists Center. Il maintiendra cette activité jusqu’en 1959. Le 1er juillet, le comité d’organisation du Salon des réalités nouvelles, consacré à l’art abstrait, refuse de présenter son monochrome Expression du monde de la couleur mine orange. Fin septembre, Yves ouvre une école de judo à Paris, 104 boulevard de Clichy, avec l’aide financière de sa mère et de sa tante. Il y accroche des grands monochromes. Le 15 octobre, ouverture de la première exposition personnelle «Yves peintures», au Club des Solitaires, dans les salons privés des éditions Lacoste, à Paris, proposant des monochromes de couleurs différentes... Peu de temps après, il fait la connaissance de Pierre Restany qui a visité sa première exposition.



En 1956, Yves Klein expose galerie Colette Allendy, au 67 rue de l’Assomption, à Paris. Pierre Restany rédige le texte de présentation, La minute de vérité, publié dans le carton d’invitation. L’exposition présente des tableaux monochromes de couleurs différentes. Yves rencontre dans la galerie Marcel Barillon de Murat, chevalier de l’ordre des Archers de Saint-Sébastien, qui lui propose d’adhérer à l’ordre. Le 11 mars, dans l’église Saint-Nicolas-des-Champs à Paris, Yves est adoubé chevalier de l’ordre. Il choisit comme devise : « Pour la couleur, contre la ligne et le dessin ! » En été, Yves doit fermer son école de judo pour des raisons financières. Au cours de l’année, il met au point l’IKB (International Klein Blue).

En 1957, Yves Klein, expose Galleria Apollinaire, via Brera à Milan (onze monochromes bleus de même format accrochés dans une salle à environ 20 cm du mur). Yves rencontre Lucio Fontana et Piero Manzoni, lequel visite plusieurs fois son exposition. En mai, Yves présente deux expositions conjointes à Paris. Le carton d’invitation en commun contient un texte de Restany et est affranchi avec un timbre postal bleu. Du 10 au 25 mai, se tient l'exposition «Yves le monochrome, époque bleue», galerie Iris Clert, Paris. Le jour du vernissage a lieu un lâcher de 1001 ballons bleus place Saint-Germain-des-Prés (action nommée plus tard Sculpture aérostatique). Du 14 au 23 mai, Yves Klein expose galerie Colette Allendy, Paris. Pendant l’été, Yves rencontre à Nice Rotraut Uecker, jeune artiste allemande qui garde les enfants d’Arman et qui deviendra son assistante, puis son épouse. En novembre, Yves se rend à Gelsenkirchen pour exposer à Werner Ruhnau sa technique pour les reliefs-éponges.

Le 21 janvier 1958, Yves signe le contrat pour le décor du nouveau théâtre de Gelsenkirchen. Il fait partie de l’équipe internationale lauréate du concours, constituée aussi par les Allemands Norbert Kricke et Paul Dierkes et par l’Anglais Robert Adam. Début avril, il voyage en Italie. À Assise, il admire le bleu des fresques de Giotto qu’il désigne comme son prédécesseur. Le 5 juin, au cours d’une soirée, Yves présente pour la première fois l’exécution d’une oeuvre avec un «pinceau vivant » (le terme «Anthropométrie » sera utilisé à partir de février 1960 par Pierre Restany). L’événement a lieu au 9, rue Le Regrattier, en l’Ile Saint-Louis, Paris, dans l’appartement de son ami Robert Godet, président de la Fédération internationale de judo, éditeur et collectionneur d’art contemporain. Il s’installe 14, rue Campagne-Première, à Montparnasse, Paris. En septembre, il voyage avec tante Rose en Italie. Il se rend pour la première fois à Cascia où il dépose un monochrome IKB au sanctuaire de sainte Rita en remerciement de la commande pour Gelsenkirchen. En octobre, il commence à travailler sur le chantier de Gelsenkirchen où il réalise ses premiers « reliefs-éponges ». Le 17 novembre, ouverture de l’exposition Yves Klein et Jean Tinguely, «Vitesse pure et stabilité monochrome», galerie Iris Clert, Paris. Les deux artistes y présentent des oeuvres réalisées en collaboration : des disques bleus tournant à haute vitesse.

Entre janvier et mai 1959, Yves Klein travaille au chantier de Gelsenkirchen. Il conçoit avec Werner Ruhnau l’idée d’une «architecture de l’air ». Le 3 juin, Yves donne une conférence à la Sorbonne, salle Turgot, sur «L’évolution de l’art vers l’immatériel ». Le 15 décembre, Yves assiste à l’inauguration du nouveau théâtre de Gelsenkirchen.

Le 12 janvier 1960, Yves Klein s’entraine pour le « saut dans le vide » par une fenêtre de la maison de Colette Allendy, 67 rue de l’Assomption, Paris. Le 9 mars, Yves réalise la performance Anthropométries de l’époque bleue, devant un public choisi réuni à la Galerie Internationale d’art contemporain, 253, rue Saint-Honoré à Paris. Sous indication d’Yves, trois modèles nues réalisent des empreintes de leurs corps au son de la Symphonie monoton, deuxième version dirigée par l’artiste. En mars, Yves réalise ses premières Cosmogonies en se rendant à Nice et à Cagnes-sur-Mer. En mai, se tient l'exposition «Les Nouveaux Réalistes», Galleria Apollinaire, Milan. Y participent : Arman, Dufrêne, Hains, Klein, Tinguely et Villeglé. Le 19 mai, Yves dépose à l’INPI la formule de l’International Klein Blue (IKB) et le projet du Rocket pneumatique (enveloppes Soleau). Il fonde avec Restany, Mirouze, Pascal et Arman l’International Klein Bureau qui permet à chaque membre de réaliser et de signer de son nom des monochromes IKB. Le 19 octobre, Yves se lance dans le vide, 3 rue Gentil-Bernard à Fontenay-aux-Roses. Les photographes Harry Shunk et John Kender effectuent les prises de vue et le montage de la scène qui sera publiée le 27 novembre suivant dans le journal Dimanche. Cette entreprise marque la fin de son activité de judoka. Le 27 octobre voit la fondation du groupe des Nouveaux Réalistes, au domicile d’Yves, 14 rue Campagne-Première, à Paris. La Déclaration constitutive du groupe des Nouveaux Réalistes, rédigée par Pierre Restany, est signée par Arman, Dufrene, Hains, Klein, Raysse, Restany, Spoerri, Tinguely et Villeglé. César et Rotella, invités, sont absents. Au groupe se joignent plus tard Niki de Saint-Phalle, Gérard Deschamps et Christo.

Le 20 février 1961, un tournage d’une séance d’anthropométrie est réalisée dans l’atelier du photographe Charles Wilp, à Düsseldorf, pour une émission de la BBC. Le 26 mars, Yves et Rotraut Uecker arrivent à New York. Ils s’installent au Chelsea Hotel. Fin juin, Yves et Rotraut rentrent en France. Le 8 octobre, Yves, Martial Raysse et Raymond Hains déclarent dissout le groupe des Nouveaux réalistes.

Le dimanche 21 janvier 1962 a lieu le mariage d’Yves et Rotraut en l’église Saint-Nicolas-des-Champs, à Paris. La mise en scène, organisée par Yves dans tous les détails, comporte la présence de chevaliers de l’ordre de Saint Sébastien en grande tenue et la diffusion de la Symphonie monoton-silence. Le 11-12 mai, Yves se rend au Festival de Cannes. Le 12 mai, il assiste à la première représentation de Mondo Cane de Gualtiero Jacopetti, Paolo Cavara et Francesco Prosperi. Le détournement dérisoire de son travail dans le film le blesse profondément. La scène qui lui était consacrée avait été coupée, le montage arrangé, la bande sonore de la symphonie monoton-silence remplacée par une chanson populaire. Le soir, Yves a une première crise cardiaque. Le 6 juin, à 18 heures, Yves meurt d’une crise cardiaque, à son domicile, 14 rue Campagne-Première.

"Sentir l’âme, sans expliquer, sans vocabulaire et représenter cette sensation, c’est, je crois, l’une des raisons qui m’a amené à la monochromie." Yves Klein



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