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Tony Cragg |
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Biographie Tony CraggLe sculpteur britannique Anthony Douglas Cragg, dit Tony Cragg, naît à Liverpool le 9 avril 1949. Il porte un intérêt tout particulier au monde industriel et aux produits qui en résultent. S'inscrivant au sein de la nouvelle sculpture, l'oeuvre de Tony Cragg s’articule autour de l’objet. Tony Cragg commence à travailler en 1966 comme technicien dans un laboratoire de recherche sur le caoutchouc naturel. Il y reste deux ans pendant lesquels il se découvre un intérêt pour l’art. Il commence à dessiner et à observer les objets autour de lui.
Tony Cragg étudie au Gloucestershire College of Art and Design, à Cheltenham, de 1969 à 1970, à la Wimbledon School of Art, de 1970 à 1973, et au Royal College of Art de Londres, de 1973 à 1977. Dans les années 1970, Tony Cragg collecte des détritus, des cartons d’emballage, des matériaux industriels usagés, des objets de bois, des plastiques colorés... et les installe au sol en de grandes compositions colorées. Il détourne ainsi les déchets de la société de consommation et s’applique à un travail de recyclage formel qui s'organise, notamment, selon des critères de couleurs ou de familles. Déchets et objets récupérés constituent alors une sorte d’archéologie contemporaine. De la décharge au lieu d'exposition, prédomine l'idée de "faire avec du rien." Tony Cragg travaille sur la fragmentation et la re-composition des formes.
Tony Cragg
Tony Cragg privilégie le plastique parmi les rebuts de la société de consommation. Pour l'artiste, le plastique peut être vu de diverses manières : comme un déchet, comme une matière intéressante dans le contexte de l’art, comme une matière à la surprenante vitalité ou enfin comme une allégorie. Tony Cragg explore de nombreuses voies nouvelles dans le domaine de la sculpture. Alors que ses oeuvres de jeunesse des années 70 sont pour la plupart réalisées à partir d’objets récupérés, il recourt dans ses travaux plus tardifs à des matériaux traditionnels, tels que le bois, le bronze et le marbre, renouvelant constamment les formes dans la direction d’une appréhension abstraite du corps humain. Aujourd’hui aucun sculpteur ne travaille le bronze avec autant de subtilité que Tony Cragg grâce à un procédé de fonte qui lui permet d’obtenir des formes molles, voire liquides. Tony Cragg reçoit de nombreux prix. Il est notamment lauréat du prix Turner à Londres en 1988. La même année il représente la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise. Il reçoit le prix Shakespeare de la F.V.S-Stiftung en 2001, puis le prix Piepenbrock de sculpture en 2002. Au mois de septembre 2008, Tony Cragg ouvre un parc de sculptures à Wuppertal, en Allemagne.
L'oeuvre de Tony Cragg est visible dans les collection des plus grands musées, tels le Musée National d’Art moderne de Paris et la Tate Modern de Londres.
Oeuvres choisies Tony CraggFonte, six éléments, 0.56x2x1.90m Collection FRAC de Champagne-Ardennes Oeuvre visible au Parc de sculptures de Kerguéhennec Il s'agit de pièces en fonte, représentant des coquillages agrandis, jouant avec les changements d'échelle et donnant une autre identité à l'objet représenté. Des étuis d'instruments de musique sont placés dessous, l'ensemble tendant à s'enfoncer dans le sol progressivement. Le changement d'échelle donne libre cours à l'imaginaire et permet d'y voir également des sortes de tortues, d'étuis à fusil,... Oeuvre visible au quartier Port Marianne de Montpellier
Tony Cragg propose une installation de trois colonnes de bronze de près de 10 mètres de hauteur. Constructions elliptiques, elles permettent au public de deviner des silhouettes dessinées, représentant partiellement des visages. Les deux axes des ellipses, qui sont à 90 degrés l'une de l'autre, confèrent à chaque colonne deux vues différentes et reconnaissables. Oeuvre visible sur le site Sapa RC Profiles à Lichtervelde en Belgique La sculpture Statue, située à Lichtervelde, est entièrement réalisée en aluminium. L’oeuvre a une hauteur de 4,5 m et une largeur de 2,8 m, pour une profondeur de 1,8 m. Elle pèse 600 kg. Le socle a 2m de haut. Statue représente deux formes humaines, chacune composée de centaines de mannequins en aluminium. Chaque mannequin est unique et adopte une posture différente. Ensemble, ces mannequins forment un tout. Les têtes, troncs et membres des mannequins en aluminium ont été coulés en Irlande et soudés sur place. La sculpture Statue a été transportée d'une pièce en Belgique.
Cette sculpture est une pièce unique. Il n’existe qu’une sculpture similaire de Tony Cragg dans le monde, qui a été inaugurée à Atlanta aux Etats Unis à l’occasion des jeux Olympiques d’été de 1996. Là aussi, les mannequins d’aluminium se rejoignent pour former une statue géante tenant un globe dans sa main. Expositions Tony Cragg (sélection)source : communiqué de presse, Galerie Thaddaeus Ropac Tony Cragg, l’un des plus passionnants sculpteurs du moment, n’en finit pas de nous surprendre en renouvelant constamment les formes et les matériaux avec de nouvelles pièces. Cette exposition de récentes sculptures se tient sur les trois étages de la galerie Thaddaeus Ropac, rassemblant des oeuvres récentes en marbre, en bronze, en bois teinté et en acier poli. La salle des arts graphiques accueille pour sa part des dessins récents de Tony Cragg qui soulignent la quête permanente de l'artiste pour de nouvelles formes surgies de la figure ou du paysage. Toutes ces oeuvres récentes vont un peu plus loin dans la direction d’une appréhension abstraite du corps humain. Tony Cragg y manipule les notions de compression et d’expansion dans des configurations totémiques où la silhouette, souvent repliée sur elle-même, revêt une apparence introvertie. La démarche de Tony Cragg fait songer au futurisme quand il découpe des quarts de cercle pour ouvrir la forme globale en son coeur même. C’est ainsi qu’un portrait stylisé jusqu’à l’abstraction présente soudain 4 faces différentes, correspondant à 4 sortes d’images réunies autour d’une colonne vertébrale imaginaire. Il n’y a plus d’avant ni d’arrière, plus de gauche ni de droite, mais une trajectoire fluide qui donne l’illusion du mouvement quand on tourne autour. La nouvelle série de sculptures en bois teinté en rouge amène également d’autres innovations. Des lames de bois collées à l’époxy dessinent des formes incurvées, échancrées et trapues, mais toujours remarquables par leur rigueur plastique. Le bois teinté en rouge vif suggère quelque autre matériau plus artificiel. Les oeuvres cultivent une certaine ambiguïté car elles évoquent des personnages sans être vraiment figuratives.
Aucun sculpteur à l’heure actuelle ne travaille le bronze avec autant de subtilité que Tony Cragg. L'artiste a mis au point un procédé de fonte qui lui permet d’obtenir des formes apparemment molles, voire liquides. Leurs patines, dont la couleur varie du chocolat foncé à un brun-vert plus naturel, éveillent toutes sortes de souvenirs chez le spectateur. Le bronze intitulé Luke exhibe ses courbes voluptueuses dont on ne sait pas trop si elles se dressent ou tombent à partir du centre. Tony Cragg parvient à restituer dans le bronze, métal dense et solide, la sensation de l’eau coulant sur un rocher.
source : Anthony Cragg : 2 expositions personnelles à Paris, Galerie Chantal Crousel Contrairement à ses précédentes expositions personnelles à la Galerie Chantal Crousel, cette septième exposition du sculpteur Tony Cragg consiste en une déclinaison exclusive de sculptures en bronze, encadrées par une sélection de dessins. Ce choix peut être interprété comme un focus conscient – une réflexion sur la manière de définir une surface et une forme déterminées par la variation de l’axe intérieur de la sculpture. Dans ce sens, "Cercles" exposée lors de l’exposition Tony Cragg au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris offre un exemple frappant de parenté avec les sculptures présentes en bronze. En effet, cette oeuvre (et ensuite les "Minster") est composée de matériaux trouvés et empilés en ordre décroissant, principalement des objets en métal qui ont comme seul point commun d'être ronds et plats. Les sculptures ainsi réalisées sont verticales et architecturales.
Cette préoccupation est une des caractéristiques récurrentes dans le processus créatif de Tony Cragg. Elle est déjà présente dans l’action d’empiler (exemple : "Stack" réalisé à Paris pour la première exposition personnelle à la galerie Chantal Crousel en 1980). Le groupe de sculptures de Tony Cragg présenté ici, invite à la fois à un survol rétrospectif de 30 ans d’invention de formes nouvelles et à une projection kaléidoscopique de formes encore inexistantes.
Ici, les sculptures en bronze sont le résultat d’un geste initial similaire : le développement d’un
volume autour d’un axe. Cet axe n’est plus droit ; il se ré-oriente en comprimant les volumes
autour de lui. Il en résulte des objets intensément animés et turbulents, des variantes d’une
colonne en spirale. En termes de construction, les matrices de ces sculptures sont composées
de tourelles verticales, composées elles-mêmes de disques ovoïdaux de tailles et de contours
différents. Les courbes infèrent une dynamique énergétique vers une condition matérielle
stable. Les formes qui en résultent peuvent être associées à des tourbillons et à des profils
humains. source : Anthony Cragg : 2 expositions personnelles à Paris, Galerie Chantal Crousel
Dans un même élan que l’exposition susnommée, la Galerie Chantal Crousel organise la première grande exposition de sculptures monumentales d’Anthony Cragg en extérieur. En effet, la présentation de douze sculptures aura lieu du 8 mars au 15 mai sur les parvis Nord- Est et Sud-Est de la Bibliothèque Nationale de France (quai François Mauriac, Paris 75013). L’articulation de ces sculptures, réalisées entre 1999 et 2002, témoigne de l’énergie innovante et créative de l’artiste, ouvert tant aux sciences qu’à l’univers de l’art contemporain. Ces oeuvres réalisées en kevlar, carbone/kevlar, acier inox, plâtre, pierre et bronze, sont le résultat de la prospection incessante de Tony Cragg vers les domaines scientifiques en développement constant.
Leurs formes aérodynamiques et leurs dimensions organiques apporteront un lien significatif
entre l’échelle du corps et la monumentalité du site architectural.
source : Anthony Cragg : 6 mars - 7 mai 1999, Galerie Chantal Crousel
Pour sa septième exposition à la galerie depuis 1980, Anthony Cragg décline en cinq oeuvres nouvelles sa créativité plus féconde que jamais.
Partant d'un matériau concret, avec une connaissance de scientifique, Tony Cragg agit comme un transformateur ou un manipulateur acrobate en intervenant au point de rupture ou de torsion le plus extrême que puisse subir la matière sans se briser ou s'effondrer. On en a une impression immédiate en voyant Silent conversation, deux statues chinoises de porcelaine placées dos à dos dans l'espace, l'une plus petite faisant corps avec un socle de plâtre grossièrement taillé. Ces statues sont de celles que l'on voit généralement dans toutes les salles des restaurants chinois d'Europe. Emaillées à l'origine, Tony Cragg les met à nu, les passant au jet de sable jusqu'à éliminer totalement toute trace de couleur. Nous voilà au coeur du matériau précieux. Puis il procède au percement de centaines de trous, chacun d'entre eux pouvant demander plusieurs minutes de forage délicat, jusqu'à obtenir des formes quasiment en apesanteur, appartenant à un ordre nouveau. Bearings est une sculpture composée de huit éléments de grès (Old Devonian Sandstone) tantôt rouge tantôt gris dont les teintes proviennent de l'oxydation dans les différentes strates de la pierre soulignées ici à angles aigus par l'instrument du sculpteur. Les formes assemblées dans cette composition, évoquant par ailleurs des pions sur un jeu d'échec ou des silhouettes humaines, sont d'abord celles de fioles ou de bouteilles de laboratoire et symbolisent, à partir d'une histoire géologique, la transformation de la matière brute par l'alchimie de la culture et du savoir faire. Masse étrange entièrement recouverte de dés à jouer, Pan est un travail essentiellement structurel sur la spirale ou la torsion en tant que forme. Il joue également sur la notion d'accumulation aléatoire de ces petits carrés ivoire et noir alignés sur la totalité de la surface, ressemblant à une étrange carapace de tatou, attirant le toucher et frustrant par une immobilité contradictoire. Clear Glass Stack est un empilement d'éléments de verre de plus de deux mètres de haut duquel se dégage une évidente sensation d'agressivité contenue en un équilibre provoquant. Elle évoque - en transparence - les premiers Stacks de 1979 et 1980, anthologies d'objets ordinaires, archéologies contemporaines.
Tel un groupe de derviches tourneurs défiant les lois de l'équilibre, Torque est un ensemble
composé de trois colonnes de vasques en plâtre industriel superposées - les plus étroites soutenant
parfois les plus larges - disposées dans la cave voûtée au sous-sol de la galerie. Maintenues les unes par
rapport aux autres par la seule force de l'attraction terrestre, ces formes d'inégales dimensions semblent
rendre un élégant (et vertigineux) hommage au miracle que constitue l'harmonie entre les êtres.
Citations Tony Cragg"J'essaie de trouver un moyen de réévaluer l'objet d'une manière qui nous permette réellement de comprendre ce que nous produisons et pourquoi nous le produisons." T. Cragg "Ainsi les débris de la civilisation se déposent en couches successives créant le terrain fertile sur lequel germera le futur". T. Cragg "Tout ce que nous fabriquons jusqu'à présent est assez médiocre, se basant sur le plus petit dénominateur commun. Cette stratégie semble jusqu’à présent assez bien fonctionner pour nous. Mais au moins en art, nous nous devons d’avoir une sorte d'idéal, chercher des choses plus complexes, qui pourraient avoir des effets sur la société au sens plus large." T. Cragg "Et puis parfois, très rarement, j'ai une bonne idée. Mais pour être franc, les bonnes idées ne produisent pas vraiment des oeuvres intéressantes. Il y a beaucoup de bonnes idées qui donnent des oeuvres vraiment mauvaises. D’un autre côté, il y a des oeuvres fantastiques qui ne sont pas basées sur une bonne idée." T. Cragg
"Nous devons faire un effort pour sortir de l'ordinaire, vers l'extraordinaire. Au final, ce n’est pas la sculpture qui est importante, c’est ce qui se passe dans nos esprits !" T. Cragg
Vidéo Tony CraggSite officiel Tony Cragg |
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