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Olivier Babin |
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Biographie Olivier BabinL'artiste français Olivier Babin naît le 1er janvier 1975.
Olivier Babin suit des études de philosophie à Dijon. Il aborde la photographie en 1996 et, muni de son premier appareil photo, parcourt l'Europe.
Le travail d’Olivier Babin s’intéresse à la façon dont l’industrie culturelle, la communication, le marketing économique et politique s’approprient des formes directement issues de l’art abstrait, conceptuel et minimal.
Expositions Olivier Babin (sélection)
« "Body and Soul", c’est un standard de jazz, un blues. « "Inner Gas Serie", la pièce qui donne son titre à l’exposition, est à la fois un hommage et un détournement d’une oeuvre célèbre de l’artiste américain Robert Barry, intitulée "Inert Gas Serie (From a Measured Quantity to Indefinite Expansion)". En 1969, Barry lâcha 0,60 mètre cube d’hélium dans le désert de Mojave en Californie. Par la suite, il renouvela l’opération avec de l’argon, du krypton, du néon et du xénon ; tous ces gaz appartenant à la famille des gaz inertes (appelés encore "gaz rares") dont les particularités sont d’être incolores et inodores, de n’avoir aucune action sur les corps avec lesquels ils entrent en contact, d’exister en quantités infinitésimales dans l’atmosphère, et d’être utilisés pour différentes sortes d’éclairages.
En 2004, le jeune artiste français Olivier Babin rejoue la pièce de Barry.
Celui-ci fut un des pionniers de la "dématérialisation" de l’art dans les années 60 et de fait, nombre de ses pièces sont hantées par le vide ou le néant. Olivier Babin part à sa rencontre en redonnant de façon très ténue, symbolique, une certaine visibilité, une certaine matérialité à l’état gazeux, et en le resituant de surcroît à l’intérieur d’un espace artistique. Le
résultat est une série de mots en néon ultra blanc (les noms des cinq gaz inertes) accrochés à 3 mètres du sol. Seules sources de lumière dans l’espace, qui reste totalement vide par ailleurs, les néons de Babin clignotent lentement, semblant respirer comme de tranquilles fantômes.
Si trahison il y a, elle est douce et belle. » « MONKEY BUSINESS, c´est une petite arnaque. MONKY BUSINESS, ce serait une petite filouterie camouflée sous une robe de bure. Adepte de jeux de mots, de ces petits décalages presque imperceptibles qui piègent le sens commun, Olivier Babin a conçu sa première exposition personnelle comme une sorte de mirage. Dans une ambiance austère, murs blancs, moquette blanche, la luminosité provient de fausses fenêtres dont les volets roulants laissent filtrer une lumière fragmentée immuable (Die sieben Tagen). Il y en a sept, comme les jours de la semaine, mais cette semaine-là ne se termine par aucun jour du seigneur : les instants ne passent pas, la lumière ne décline jamais. Le temps est suspendu. Pas de délivrance en vue, pas de perspective, aucune transcendance. C´est le temps d´après la fin des temps : il ne se passe rien, mais ça continue. Dans ce paysage à la pureté naïve, un peu idiote, Olivier Babin distribue ici et là quelques signes qui empruntent leurs formes et leurs formats à des documents d´art conceptuel. Mais là encore, l’information est plus que minimale. Dans une série, trois petites affiches blanches ressemblent à des monochromes. Si l’on s´approche, on découvre, au bas de chacune, un texte qui continue de l´une à l´autre. Un discours fort énigmatique aux allures gnostiques qui n´est autre qu´un rapport de Donald Rumsfeld au sujet des armes de destruction massive en Irak. Une parole totalement absconse qui prétend néanmoins décider de l´avenir du monde (The Unknown (search & destroy edit)).
Une autre série (No Escape)est constituée de trois feuilles de papier blanc dont les inscriptions sont
gaufrées, sur le modèle de la!couverture de La disparition de Georges Pérec chez Gallimard.
Trois verbes (commençant évidemment par un E) évoquant la disparition au sens littéral apparaissent : END, ERASE, EJECT. |
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