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Jean Carzou |
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Mais Jean Carzou ne rêve que de peinture et, entre les séances dans les académies, survit grâce à des dessins satiriques dans les journaux et diverses créations
artistiques (affiches, tissus).
En 1938, Jean Carzou obtient, avec Bazaine, le prix Saint-François d’Assise, à la suite de différentes participations aux Salons. Sa première exposition solo se déroule l'année suivante.
Ses expositions les plus marquantes ont pour thème "Venise" (1953), "L’Apocalypse"
(1957), "Figures rituelles" (1968) et "Versailles" (1994).
Officier de la Légion d’honneur, Jean Carzou accumule les récompenses : trois fois lauréat du prix Hallmark, grand prix de l’Education nationale à Tokyo, grand Prix "Europe" de la première Biennale de Bruges, prix du public aux "Peintres Témoins de leur Temps".
La conception de plusieurs décors et costumes pour l’Opéra de Paris ("Les Indes galantes" en 1952, "Giselle" en 1954), Roland Petit ("Le Loup" en 1953), la Comédie-Française ("Athalie" en 1955) et le Théâtre de Paris ("La Périchole", 1969) ne fait qu’ajouter à sa célébrité. En 1976, il est également membre du jury du festival de Cannes.
Auteur également d’une vaste oeuvre graphique et de
plusieurs tapisseries, Jean Carzou achève en 1991 plus de 600 m2 de peinture sur des
thèmes repris de "l’Apocalypse" de 1957 dans la chapelle de Manosque
qui devient le siège de la Fondation Carzou.
Le centenaire de sa naissance y estcélébré durant l’été 2007 dans le
cadre d’ "Arménie, mon amie".
Dans le cadre de l’année de l’Arménie en France et à l’occasion du centenaire de sa naissance, la ville d’Orsay consacre une grande exposition à Carzou, artiste majeur, d’origine arménienne, de la deuxième moitié du XXe siècle qui s’inscrit dans le courant de la grande tradition figurative.
Réunissant environ une cinquantaine d’oeuvres, cette exposition, dont la scénographie met en évidence l’importance que Carzou accordait aux aspects multiples de son activité artistique, permet au visiteur d’appréhender la réalité d’un artiste complet.
"L’oeuvre de Carzou s’est développée continûment sur près de sept décennies, depuis les croquis d’atelier et autres vues très classiques du Quartier Latin de ses vingt ans jusqu’aux dernières reprises très vivement colorées de ses thèmes familiers de femmes et de ports à l’orée de ses quatre-vingt-dix ans. Une vie entière pour l’art, donc... mais dans laquelle l’énorme succès public de ses décors et costumes pour l’Opéra, la Comédie-Française ou Roland Petit, s’ajoutant à une reconnaissance très officielle (Académie des Beaux-Arts, Légion d’Honneur et autres décorations), a fini par faire oublier le constant approfondissement d’un univers singulier, d’ailleurs reconnaissable au premier regard.
C’est ce que va tenter de montrer cette exposition que la ville d’Orsay consacre au centenaire de la naissance de Carzou, avec une quarantaine de peintures et de dessins,des sculptures,des maquettes de décors et de costumes - et même quelques costumes portés à la scène pour "La Périchole" ."
Jean-Marie Carzou