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Giampaolo Amoruso |
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Il utilise sa technique favorite, le soufflage, pour concevoir ses premières poupées. Les personnages sont les éléments de base de son langage, ainsi que la couleur omniprésente dans une ambiance ludique et spontanée. Il procède à l’arrachée, se laissant guider par le verre chaud et la canne, soufflant, pinçant, tordant, réchauffant jusqu’à épuisement. Presque 100 % pur soufflage. L’aller et retour entre le pontil et le four est à chaque fois délicat, le nouveau-né dépassant souvent les 10 kilos.
Lors de sa résidence d'artiste à Sars-Poteries, Giampaolo Amoruso s'intéresse au continent africain en tant que berceau de toutes les civilisations. Fasciné par leur beauté physique, par leur couleur de peau ainsi que par les contrastes colorés dans leur vie, il réalise des oeuvres qu'il met en scène pour révéler son monde imaginaire.
"Le verre est fascinant pour tout artiste. J’en connais beaucoup qui voudraient l’utiliser, mais qui n’en ont ni le temps ni les moyens. Pourquoi m’en priverais-je ? J’ai tout en quelques minutes : la forme, la matière, la patine, les couleurs...".
"Le sculpteur José Vermeersch voulait faire du verre. Nous avons collaboré sur plusieurs projets. Il m’a appris à avoir de la rigueur dans mon travail et me répétait : travailles, inlassablement, régulièrement, naturellement, comme tu respires".
"J’avais un thème de départ, l’Afrique et sa comparaison avec le continent européen. Nous vivons en Europe dans une liberté apparente mais réellement très encadrée. Les Africains sont souvent opprimés, mais ils sont intérieurement plus libres que nous. J’ai représenté cela par des globes transparents évoquant pour moi la liberté. Une première, puisque mon travail est toujours opaque."
"J’ai décidé de parler de l’Afrique autrement que par la communication instantanée dans laquelle nous baignons. Cela n’a pas marché tout de suite. Je me suis rendu compte qu’auprès du public, il y avait un vrai problème à représenter des personnages noirs."