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Andreas Hofer |
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Les travaux de Andreas Hofer qui a fait ses études à Londres, révèlent visiblement différentes sources d’inspiration allant du romantisme (des motifs qui rappellent la peinture de Caspar David Friedrich) à la culture populaire, telles que la fantasy et les BD. Les différentes références se fondent en matériau extrêmement subjectif.
Le recours fréquent de Andreas Hofer à des textes griffonnés en tant que geste pictural et la réinterprétation de thèmes mythologiques et religieux (iconographie du christianisme) rappellent les travaux du jeune Cy Twombly. Des techniques de collage et de montage, un style d’écriture, de dessin et de peinture prodigieusement vif qui semble ne s’arrêter à aucune feuille, à aucune image, une atmosphère baignant dans le gothique et le romantisme dark wave, les surfaces métallisées, une rhétorique fortement accentuée dans les blancs et les noirs, les aspects ponctuels, mais aussi conceptuels, voire stratégiques, font vibrer les correspondances entre les signes.
Andreas Hofer aborde les thèmes existentiels qui intéressent l’homme d’aujourd’hui : passé, présent et avenir. Puis, il mélange des éléments de la culture populaire américaine et de l’histoire du nationalsocialisme (en utilisant des symboles comme la croix gammée et l’emblème national de l’Allemagne : l’aigle aliéné d’une façon comique).
Un autre exemple de cet intérêt pour l’analyse du phénomène artistique de l’art du troisième Reich est la série sur Werner
Peiner, artiste de la Neue Sächlikeit (La Nouvelle objectivité), promulgué artiste d’état pendant le national-socialisme. Hofer thématise
la terreur d’une manière radicale et pure sans évaluation. Il incite ainsi le spectateur à prendre position.