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L’Adresse Musée de La Poste, Paris |
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Présentation du MuséeL’Adresse Musée de La Poste L’Adresse Musée de La Poste est un lieu de présentation, de conservation et de diffusion du patrimoine postal. Il est centré sur l'Ecrit, l’Histoire et la Culture. Des bottes de sept lieues aux héros de l’Aéropostale, en passant par le panorama des 150 ans du timbre-poste en France, les collections de l’Adresse Musée de La Poste racontent une histoire, non seulement celle d’une entreprise mais aussi celle de la France au quotidien. Le musée conserve et expose sur plus de 1000 m2, le patrimoine historique, artistique, philatélique et scientifique constitué par des pièces de collections aussi diverses que les premières cartes des routes de poste, les uniformes de facteurs, les maquettes d’artistes, les timbres-poste, des objets populaires et enfin une grande collection de mail art et d’art postal. Porteur de l’Histoire, ce musée se veut également le témoin du présent et du futur de l’entreprise : la salle 9, récemment créée, est en effet consacrée à La Poste d’aujourd’hui et de demain.
Etablissement public administratif créé par la loi du 31 décembre 1942, l’Adresse Musée de
La Poste est, depuis le 2 janvier 1995, une direction nationale de La Poste. Le musée gère
les collections postales et philatéliques de l’Etat et celles de l’établissement public La
Poste. Depuis 1947 et jusqu’en 1973, celles-ci étaient présentées dans l’ancien hôtel
Choiseul-Praslin, rue Saint-Romain Paris 6e. En 1970, est édifié, à proximité de la gare
Montparnasse, l’actuel musée. Ce bâtiment, conçu par l’architecte André Chatelin, est inauguré
en 1973. Les éléments décoratifs qui ornent sa façade sont l’oeuvre de Robert Juvin.
Visite des collections permanentesLes premières traces d’un système de transmission des nouvelles sont relevées en Chine vers le XIIIe siècle avant notre ère. En Europe, une organisation « postale » voit le jour au Ier siècle av. J-C sous le règne de l'empereur romain Auguste. Celui-ci établit un réseau de voies militaires jalonnées de relais de chevaux et de magasins d'approvisionnement. Ce système appelé cursus publicus (course publique) permettait au cavalier de franchir plus rapidement les distances en changeant de cheval à chaque relais. Cette organisation disparaît avec la chute de l'empire romain au Ve siècle. Au Moyen-Âge, chaque seigneur, roi ou évêque organise des services de messagers qui s e déplacent le plus souvent à pied. L’absence de poste officielle permanente et organisée est compensée par la multitude de messageries réservées à une clientèle lettrée : universités, communautés religieuses, marchands, Eglise... Tablette d’argile de Mésopotamie, papyrus égyptien, rotulus en parchemin du XIIe siècle, coffret de messager du XIVe siècle évoquent ces divers systèmes de transport de correspondances.
Il faut attendre Louis XI pour assister à la renaissance, vers 1477, d’une infrastructure de relais de chevaux disposés sur les routes stratégiques du royaume. D’abord provisoires, ces établissements utilisés pour les seuls besoins du souverain deviennent permanents. Cette infrastructure de transport avec ses relais de poste, ses maîtres de poste et ses postillons, est dénommée poste aux chevaux. En 1603, Henri IV décide d’autoriser l’acheminement de la correspondance privée par les « courriers » du roi. La poste aux lettres est née ! Elle est chargée de la collecte, de l’acheminement et de la distribution des plis. Cette institution, qui est administrée par des financiers (les fermiers des postes) à partir de 1672, enlève aux messageries le droit de transporter les lettres. Enseigne d’un relais de poste alsacien du XVIIe siècle, maquette du relais de Gournay sur Aronde (Oise) sont ici exposées. Maîtres de poste et postillons sont également présents au travers d’écussons, costume, livres de poste où figure la liste des relais, objets du quotidien, lithographies et bien sûr, les fameuses bottes de postillons… Enfin, les messageries sont évoquées avec des modèles réduits de diligences, des tableaux et des textes officiels.
En 1672, l’administration des postes est confiée à une ferme générale qui rachète le droit des messageries. Contre le paiement d’un bail, les fermiers des postes encaissent à leur profit les taxes des lettres. Sous la coupe de ces fermiers, le nombre des bureaux augmente et les liaisons postales se multiplient. On compte 1 500 relais et autant de bureaux de poste. À la Révolution, le privilège de la ferme générale des postes est supprimé et les postes sont désormais directement gérées par l’État. C’est à cette époque qu’apparaissent les premières mallesposte qui perdureront jusqu’à l’avènement du chemin de fer, même si quelques « pataches » circulent encore au début du XXe siècle sur les routes de province. Dans cette salle, le visiteur découvre aussi le personnage du « courrier », ce cavalier chargé de transporter les lettres au galop ou sur la malleposte. Il porte une arme afin de se défendre contre les brigands. Les routes étant encore peu sûres en ces périodes troublées, l’histoire judiciaire retentit de mémorables faits divers tels que la fameuse affaire du courrier de Lyon. L’acheminement du courrier s’organise petit à petit mais la question de la distribution à domicile reste en suspens jusqu’en 1760. De même, aucun service de messagerie n’est assuré au sein d’une même ville. C’est Piarron de Chamousset qui a l’idée de créer un service de petite poste pour collecter et distribuer les lettres à l’intérieur de Paris. L’ancêtre du facteur était né ! Les grandes villes de province adoptent également un service postal intra-urbain. Différents modèles réduits de malles-poste, patache grandeur nature, gravures, cartes des routes de poste d’Europe, uniformes de facteur de la petite poste et claquoir illustrent ces évolutions importantes de la poste aux lettres.
De nombreuses expériences de communication à distance ont lieu dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, mais aucune n’est suivie de réalisation pratique. C’est alors qu’en 1793 les frères Chappe proposent aux pouvoirs publics un système qui restera en usage pendant plus d’un demisiècle. Celui-ci repose sur l’observation, au moyen de lunettes, des signaux émis par des bras articulés fixés à l’extrémité d’un mât, luimême situé sur une hauteur visible à plusieurs lieues à la ronde. Ces stations reproduites de poste en poste, tous les 10 km, permettent par temps clair de recevoir à Paris des nouvelles de Calais en une heure et quinze minutes pour une dépêche d’environ cent signaux. Avec la maîtrise de l’énergie électrique, de nouveaux systèmes de communication sont mis au point. Samuel Morse invente un appareil télégraphique qu’il fait adopter par l’Administration américaine en 1844. La France appliquera son procédé en 1856. Maquette animée, lunettes, registre de transmissions, art populaire et documents sur la famille Chappe sont présentés dans cette salle. La première dépêche télégraphique électrique par câble sous-marin est transmise le 31 décembre 1851 entre Calais et Douvres. Bientôt, les continents sont reliés par des câbles posés au fond des océans par des navires conçus à cet effet. Réservés jusqu’en 1924 au télégraphe, les câbles servent par la suite aux liaisons téléphoniques. En 1961, la flotte des PTT compte cinq navires câbliers.
Jusqu'en 1830, les habitants des campagnes ne disposent d'aucun service de distribution des lettres à domicile. Ils doivent de temps à autre se rendre au bureau de poste de la ville voisine pour y retirer leur courrier. Afin de rompre leur isolement, est créé en 1830 le service rural. 5 000 facteurs ruraux se lancent sur les routes de France. Face à la croissance des besoins, leur nombre ne cesse d'augmenter. La couverture postale est de plus en plus étendue, mais il faut encore faciliter l’accès du service aux personnes les plus démunies. En effet, avant 1848, le prix d'une lettre est proportionnelle à la distance parcourue. Il correspond par exemple, pour une distance de Paris à Marseille à une demi-journée de travail d'un ouvrier. Enfin en 1849, le tarif, considérablement abaissé, devient uniforme sur tout le territoire, quelle que soit la distance. Une vignette collée sur l'enveloppe indique le tarif d'affranchissement. Le timbreposte est né. Sont égalemet évoquées les transmissions pendant le Siège de Paris : Boules de Moulins, ballons montés, pigeongrammes.
L’utilisation de la vapeur, comme force motrice, va profondément modifier l’organisation de l’acheminement des dépêches et en augmenter la vitesse. Les trains font progressivement disparaître les malles-poste. En 1844, les postes françaises mettent en circulation leur premier bureau ambulant sur la ligne Paris-Rouen. Dans un espace long d'à peine cinq mètres, les agents dénommés « ambulants », sont chargés de recevoir les dépêches en dernière limite d'heure, de trier les lettres durant le trajet, d'échanger les correspondances aux stations de chemin de fer. Sur les mers, grâce aux paquebots-poste, le transport des correspondances est désormais régulier et plus rapide. L'Amérique est reliée à l'Europe en 1857. En milieu urbain, la distribution des lettres bénéficie également des progrès techniques. Le service du pneumatique est créé à Paris en 1867. Des « navettes » contenant 20 à 35 plis affranchis, sont propulsées dans un réseau de tubes métalliques souterrains grâce à un dispositif à air comprimé.
De la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, La Poste n’a cessé de se développer et de se transformer. Cette salle montre notamment l’évolution des moyens de transport utilisés par les facteurs durant cette période, les innovations mises en place (la poste automobile rurale, le code postal…), la présence et l’extensio n des services financiers (des premiers chéquiers à la création de La Banque Postale…), les changements statutaires (loi de 1990…), les grands événements que l’entreprise a accompagné (Jeux olympiques d’Albertville, Coupe du Monde de football, passage à l’Euro…) ainsi que son ouverture progressive sur les marchés internationaux (naissance de la filiale Chronopost…). La salle revient aussi sur l’image – évolution des logos, campagnes de communication… - que La Poste a, au fil du temps, souhaité diffuser auprès de ses publics.
L’histoire de la poste aérienne – et en particulier celle de la Compagnie générale Aéropostale - constitue une formidable épopée technique, industrielle et humaine. La salle présente notamment des objets (maquettes d’avions, plis et sacs de courrier, carte des lignes et escales, affiches…), des images d’archives (vols, maintenance des avions…) et des documents utilisés par les pilotes (carnets de vol et de bord, cartes de carburant…). Elle rend hommage aux héros de cette aventure, qui ont ensemble écrit l’une des plus belles pages de l’histoire postale française : Latécoère (le fondateur), Bouilloux-Lafont (le fédérateur), Daurat (le recruteur), Guillaumet, Saint-Exupéry, Mermoz (les pilotes)… Tous ces hommes qui n’ont eu de cesse d’appliquer – parfois au prix de leur vie - la devise de l’Aéropostale : « Le courrier doit passer ».
La Poste est aujourd’hui un groupe de services de proximité dont les compétences s’exercent dans quatre domaines : le courrier, le colis, la banque et l’enseigne (le réseau des points de contacts). Confrontée à la concurrence dans toutes ses activités, l’entreprise a profondément transformé ses organisations et son offre et s’est doté des moyens les plus performants (machines de tri, systèmes informatiques…). Désormais présente à l’international (notamment dans les secteurs du colis et du courrier), La Poste ambitionne de figurer parmi les toutes premières entreprises européennes de services. Sans pour autant renoncer à ses valeurs fondatrices (proximité, éthique, performance, innovation…) et dans une démarche globale de développement responsable. La salle 9 du musée accompagne cette volonté du groupe La Poste. Dans une scénographie résolument contemporaine, elle propose aux visiteurs des images et des informations sur l’environnement actuel et futur de l’entreprise : les technologies utilisées, les avancées en termes d’organisation, la dimension sociale... Une oeuvre audiovisuelle de Miguel Chevalier « L’envolée postale », pionner de l’art numérique, est diffusée dans la salle.
Sur plus de 1200 demandes de création de timbres-poste formulées chaque année - par des élus, des institutions ou des particuliers -, seule une centaine est satisfaite (le choix définitif étant fixé par arrêté ministériel). D’abord dessinés par des artistes, ces timbres sont imprimés ensuite selon plusieurs techniques : la taille-douce (la plus prestigieuse), l’héliogravure et l’offset. La salle 10 détaille les différentes étapes de ces techniques. Elle dispose également d’un atelier de graveur, équipée en particulier d’une presse à main. Dans son imprimerie située à Boulazac, près de Périgueux, La Poste - via son service Phil@poste - fabrique ainsi chaque année quatre milliards de timbres, qui sont commercialisés pour une durée qui varie de 6 à 12 mois. Lorsqu’elles sont retirées de la vente au guichet, ces valeurs fiduciaires, tout en conservant leur pouvoir d’affranchissement, rejoignent alors le plus souvent les albums des collectionneurs.
Le timbre-poste n’a pas seulement une valeur d’affranchissement. Il est aussi vecteur d’une imagerie populaire, il nous parle d’histoire. Dans cette salle, le visiteur peut découvrir toute la production philatélique française sous forme d’un panorama. Cette fresque commence avec l’émission des premiers timbres-poste en 1849 et déroule une histoire thématique. Les timbres d’usage courant, notamment les représentations symboliques de la République (Cérès, Semeuse, Marianne…), forment l’axe central. De part et d’autre s’ordonnent les thèmes majeurs de l’imagerie philatélique : les commémorations, le souvenir d’un exploit, les paysages, les célébrités, la défense, l’international, les arts… L’ensemble de la production philatélique française ainsi présentée est une invitation à la découverte de la France sous tous ses aspects. Actuellement, près de cents timbres-poste sont émis en France chaque année.
Première des quatre salles d’expositions temporaires qui prolongent les collections permanentes, la salle 12 est consacrée à deux types d’événements : des présentations de mail art issues de collections privées ou du fonds du musée ; des expositions d’oeuvres d’étudiants en art « La Poste vue par… » dont les écoles ont passé un partenariat avec le musée. Elle dispose également de cabinets d’écriture et de lecture mis en place selon les besoins des scénographies retenues pour ces expositions.
Ces trois salles sont dédiées à des expositions temporaires (peinture, sculpture…) intimistes et de grande qualité. Ces présentations viennent compléter l’offre artistique proposée au sein de la Galerie du Messager - deux grandes expositions y sont organisées chaque année -, située au rez-de-chaussée du musée. Ces salles, ainsi que la salle 12, sont accessibles avec le billet permettant la visite des collections permanentes.
À l’issue du parcours des collections permanentes et des salles d’expositions
temporaires qui les prolongent, le visiteur emprunte un escalier qui le
conduit au hall d’accueil. Au long de ces deux étages, des silhouettes
peintes aux murs – celles d’un facteur, d’un avion, d’un télégraphe… - lui
rappellent quelques-unes des étapes du cheminement historique qu’il
vient d’effectuer. Avant de quitter le musée, le visiteur peut également
profiter des offres proposées par les espaces commerciaux (boutique et
espace timbres).
Collections historiques et philatéliquesA côté de ses expositions permanentes et temporaires, le musée possède un département de conservation du patrimoine postal et philatélique avec une bibliothèque, une photothèque et des réserves importantes où sont conservés les fonds et les collections.
Environ 17 000 cartes postales françaises et étrangères, essentiellement à thème postal, sont conservées au musée ainsi que quatre albums de cartes postales ayant appartenu à Paul Eluard et contenant 2 500 pièces (récemment numérisées). Le nombre des affiches s’élève à 4 000, celui des cartes et plans (cartes des routes de poste et plans de véhicules hippomobiles et ferroviaires du XIXe siècle) à près de 700. Sous la catégorie « estampes » sont rangés quelques 5 000 gravures, lithographies, aquarelles, et tableaux.
Le musée possède plus de 6 000 calendriers de facteur, de 1854 à nos jours sans compter quelques « almanachs de cabinet » de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Ils constituent une riche source d’informations pour les renseignements postaux qu’ils contiennent et pour leur iconographie, véritable miroir de la société française du temps passé.
Le fonds de la bibliothèque se compose d’environ 25 000 ouvrages et 850 titres de périodiques anciens et actuels. On y trouve un très riche fonds composé de guides routiers depuis le XVIe siècle, de livres de poste, de manuels d’exploitation, d’annuaires des postes (et non des abonnés du téléphone). S’y ajoute une grande quantité d’ouvrages sur la philatélie (études savantes, catalogues, ouvrages de vulgarisation et périodiques de toutes les époques). La bibliothèque possède également les périodiques de presse interne, de l’ancien Bulletin d’information à l’actuel Forum en passant par la Revue des PTT de France, Références et Messages.
Riche de plus de 70 000 pièces, le fonds du musée est une précieuse mine de renseignements pour les historiens qui s’intéressent au passé de l’administration des Postes, de François 1er à nos jours.
La photothèque est constituée d’environ 150 000 clichés sur l’histoire de la poste et sur La Poste contemporaine dont 20 000 sur les bureaux de poste. La vidéothèque est riche de 600 films d’entreprise des années 1970 à nos jours. Sa collection d’archives sonores concerne plus particulièrement des témoignages de postiers résistants durant la Seconde Guerre Mondiale.
Le musée possède également un fonds d’art contemporain
(mail art et art postal). De nombreux artistes se sont
inspirés du thème de La Poste pour créer des oeuvres
(art postal) ou ont utilisé les services postaux pour
exprimer leur art (mail art, de l’anglais mail qui signifie
courrier). Ainsi des enveloppes décorées, tamponnées
au moyen de cachets privés, ou encore des objets aux
formes les plus curieuses ont pu voyager par La Poste.
Parmi les 4 000 oeuvres d’art postal que compte le
musée, signalons la compression de chèques postaux
de César et "La Poste centrale" d’Antonio Saura.
Les archives de fabrication du timbre-poste français se composent de 700 000 pièces. Le musée conserve toutes les archives du processus de fabrication des timbres-poste depuis 1849 : maquettes et projets de timbres (7 000 pièces), essais de couleur, épreuves d'artiste, bons à tirer, feuilles modèles, feuilles de vente. Le musée possède également les outils de fabrication des timbres-poste de France (4 500 pièces) : poinçons originaux en bronze (en relief, un poinçon par couleur) pour la typographie, poinçons originaux en acier (en creux) pour la taille-douce, poinçons en buis, plaques de galvanoplastie. Le musée détient également les poinçons des illustrations du document philatélique officiel (850 pièces). Ainsi, le musée devient « la bibliothèque nationale du timbre » grâce à ce « dépôt légal » qui s’inscrit dans les collections officielles de l’Etat.
Le musée détient également les archives de fabrication du timbre-poste des anciennes colonies françaises et des pays d'expression française avant leur indépendance : maquettes, bons à tirer, épreuves d'artiste, épreuves de couleur, poinçons (100 000 pièces dont 10 000 poinçons).
L'entier postal est un imprimé émis par La Poste ayant une valeur fiduciaire et directement utilisable par l'usager (environ 18 000 entiers français et étrangers conservés et leurs archives) : cartes postales, aérogrammes, cartes-lettres, prêt-à-poster...
Des marques postales et oblitérations au nombre de 30 000 sont également consultables, classées par départements, pays ou spécialités : marques de franchise, ballons montés, boules de moulins, marques d'armées, pneumatiques, poste aérienne… Quant aux souvenirs philatéliques, enveloppes, cartes premiers jours, ces documents sont classés par départements et par bureaux. Depuis 1984, deux spécimens d'empreintes des flammes d'oblitérations permanentes ou temporaires sont systématiquement adressées au musée par La Poste.
Le congrès de l'Union Postale Universelle (U.P.U.) de Paris a décidé en 1878, l'échange de trois timbresposte entre les administrations postales par l'intermédiaire de son bureau à Berne. Lors de chaque émission de timbre-poste des pays membres de l'U.P.U. (y compris la France), le musée reçoit pour sa collection deux exemplaires du bureau de Berne, le troisième étant conservé à l'Imprimerie des timbresposte à Périgueux. Cette collection représente 700 000 timbres classés par pays.
Le musée possède environ 4 000 pièces regroupant griffes de service, timbres à date de bureaux de poste, des bureaux ambulants, couronne de timbres à date de bureaux temporaires et griffes premier jour.
Le musée s’enrichit également de collections spécialisées
acquises par donations, dations, legs ou
achats (130 000 pièces). Parmi les dations récentes
sont à noter l’une, reçue en 1988, offrant une exceptionnelle
collection philatélique et marcophile relative à
l’Algérie (du XVIIIe siècle à l’Indépendance) et l’autre
reçue en 1990, présentant une collection d’étude de
plus de 3 000 pièces concernant le « type Sage »
(timbre d’usage courant de 1876 à 1900), des plis
bateaux et avions, des colis postaux et des taille-douce.
Expositions temporaires (sélection)
Site officiel l’Adresse Musée de La Poste |
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