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A Passage to Asia

BOZAR, Palais des Beaux Arts de Bruxelles

Exposition du 25.06 > 10.10.2010


"L’exposition A Passage to Asia, 25 centuries of exchange between Asia and Europe, est conçue comme un passage à travers un assemblage surprenant de 300 chefs-d’œuvre issus des 16 pays asiatiques qui participent, début octobre, à Bruxelles, au 8e Sommet Asie-Europe (ASEM). Ces objets exceptionnels témoignent des échanges millénaires entre ces pays et entre l’Asie et l’Europe. Le fil rouge se dévide autour de deux axes - le commerce et la religion - et deux voies - la terre et la mer. Un passage unique vers le Pakistan, le Myanmar (Birmanie), le Laos, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam, la Malaise, Singapour, l’Indonésie, Brunei, les Philippines, la Mongolie, la Corée du Sud et le Japon. Sans oublier deux acteurs incontournables, comptant la moitié de la population mondiale : l’Inde et la Chine !

Des routes bien particulières, terrestres ou maritimes, ont permis aux aspirations commerciales, mais aussi aux idées, aux philosophies et aux religions de circuler sur les continents. Moyennant, souvent, des campagnes militaires. Alexandre le Grand, Gengis Khan, Marco Polo, Vasco Da Gama et Magellan ne sont que quelques-uns des grands noms qui ont contribué à marquer notre mémoire collective. Chacun à sa manière, ils reculèrent les frontières de l’immense continent eurasien.

En revanche, ce que l’on sait moins, en Europe, c’est que les pays asiatiques ont aussi bravé les océans, qu’ils avaient une connaissance approfondie de la navigation, qu’ils profitaient ingénieusement des vents des moussons dans leurs déplacements, etc. En fait, les grandes îles à l’est et au sud de l’Asie pratiquaient déjà les échanges commerciaux avec le continent asiatique depuis des milliers d’années.

Le premier millénaire avant Jésus Christ connut, à maints égards, les premiers pas du commerce international entre l’Asie et l’Europe. De nombreux écrits classiques, issus de l’Antiquité romaine et grecque en témoignent, à l’instar des écrits historiques issus de Chine.

Les philosophies et les religions ont joué un rôle incontournable et crucial dans ces mouvements. Les commerçants et moines hindouistes et bouddhistes transportèrent leur foi vers l’est, via les routes commerçantes qui seront, plus tard, connues étant la Route de la Soie. Ils traversèrent les océans vers l’ouest et vers l’est, et jetèrent les bases des grandes cultures de la Birmanie, de la Thaïlande, du Cambodge et de l’Indonésie. C’est ainsi qu’au cours du premier millénaire, le bouddhisme s’étendit dans toute l’Asie, de l’Afghanistan au Japon. Grâce au commerce de la soie, la Chine avait déjà séduit la Rome antique ; plus tard, ce fut au tour de la céramique chinoise de trouver des admirateurs et des acheteurs sur tout le sol européen. Les commerçants arabes qui connaissaient les voies maritimes de la côte est de l’Afrique vers l’est, furent, à partir du 10e siècle surtout, les intermédiaires entre l’Europe et l’Asie en matière de commerce. Ils contribuèrent au développement de l’islam, qui trouva un sol fertile dans un grand nombre de pays asiatiques, jusqu’à l’archipel indonésien.

Les épices orientales existaient déjà deux milles ans avant J.-C. en Egypte et en Mésopotamie. Leur valeur était inestimable au Moyen Âge en Europe. Et ce n’est qu’aux 15e-16e siècles que les navigateurs et commerçants européens découvrirent de nouvelles routes maritimes pour atteindre directement les îles féériques qui abritaient ces épices. Leur appât du gain entraîna une monopolisation des principaux ports asiatiques, puis à la colonisation des terres intérieures. Dans leur sillage, les missionnaires exportèrent le christianisme vers l’est, dont Goa en Inde et les Philippines devinrent deux pôles essentiels.

A travers une variété de thèmes, A Passage to Asia éclaire 2500 ans d’échange entre l’Est et l’Ouest, mais aussi entre les pays asiatiques en leur sein.

D’impressionnantes urnes funéraires datant des périodes les plus reculées avoisinent des pots peints en terre cuite destinés au transport et au conditionnement d’aliments et de boissons. Des objets usuels en bronze, des cylindres rituels lèvent le voile sur la culture Dông son, très largement répandue dans l’Asie du Sud-Est. De délicats bijoux en or, en verre et dans des pierres précieuses datent d’époques avant Jésus-Christ. Aux côtés des sculptures bouddhistes et hindouistes venues d’Inde, d’Asie du Sud-Est et de l’Extrême Orient, l’art issu de Ghandara (actuels Afghanistan et Pakistan) illustre la symbiose de l’art helléniste et asiatique des premiers siècles. Le développement de l’islam et du christianisme ont créé en Orient une production intensive d’objets en ivoire, de manuscrits, de miniatures et autres objets liturgiques. Les armes mongoles et les figures en terre cuite provenant d’oasis chinoises évoquent de pittoresques images de la Route de la Soie des temps illustres. Le shamanisme et l’animisme, connus pour leur implantation en Mongolie, restent très pratiqués dans de nombreuses communautés autochtones sur tout le continent asiatique. Il convient, évidemment, de citer aussi le commerce textile indien : des tissus excessivement chers, fabriqués selon des méthodes de tissage et de couture exceptionnelles, et qui, jusqu’au 19e siècle, étaient utilisés comme monnaie d’échange. Des découvertes récentes en archéologie sous-marine ont mis à jour les chargements d’épaves de navires enfouies depuis le 9e jusqu’au 19e siècle - comme des capsules de temps qui auraient renfermé et protégé, des siècles durant, de précieux trésors du commerce oriental. A Passage to Asia vous rapproche d’une autre Asie."

Jan Van Alphen, commissaire



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