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Robert Combas |
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Biographie Robert Combas"La recherche du feeling. Le feeling, c'est le rythme, c'est le batteur fou dans la jungle et les danses vaudou, c'est les Rolling Stones copiant les vieux morceaux des noirs, des bluesmen, et sans le vouloir, créant une musique nouvelle. Moi, c'est un peu comme ça pour la peinture, avoir le rythme (feeling) des écritures et des peintures publicitaires chinoises, arabes, méditerranéennes. Ma peinture c'est du rock." Robert Combas
"Barbu rouquin blondinet prostré (ayant fumé) devant une fleur qui se met à délirer. Tout se mouvoit, tout se met à danser. Dehors, l’automne est bleu et gelé. Lui, le type il pousse du nez car l’odeur l’enivre et le "psychédélique"." L'artiste peintre français Robert Combas naît le 25 mai 1957 à Lyon. Robert Combas appartient au mouvement de la figuration libre. Les artistes de la figuration libre prennent, à travers leurs oeuvres, la "liberté" de faire "figurer" toutes formes d'art sans frontière de genre culturel et d'origine géographique, sans hiérarchie de valeurs entre haute et basse culture.
En 1961, ses parents s'installent à Sète. En 1966, Robert Combas est inscrit aux ateliers pour enfants de l'école municipale des Beaux-Arts de Sète, où il rencontre Hervé Di Rosa. En 1973, il rencontre Catherine Brindel (Ketty). "La danse des mecs qui font danser les fleurs. Les fleurs au long cou. Y’a Monsieur Pédro, l’homme chien à quatre bottes. Y’a l’indien Hopi et son slip kangourou. Y’a Maître Jaunâtre, huissier en vacances, en short et sandalettes. Et puis, y’a leurs fiancées, les fleurs de toutes les couleurs qui ne veulent que danser toute la journée dans le bleu du ciel comme décor de bonheur."
En 1982, se déroule la première exposition personnelle de l'artiste à Paris à la galerie Yvon Lambert. La même année il expose à la galerie Swart à Amsterdam lors d'une exposition intitulée "Figuration libre". Sa première exposition personnelle à New-York à la galerie Léo Castelli date de 1983. Au niveau des expositions, citons encore "Les Batailles" à la galerie Beaubourg et "La Guerre de Troie" à la galerie Yvon Lambert en 1988, "Combas - Toulouse-Lautrec" au Centre Culturel de l'Alibigeois et au musée Toulouse-Lautrec d'Albi en 1990, "La Bible" à la galerie Beaubourg et "Les Saints" à la galerie Yvon Lambert en 1991, "La mauvaise réputation", peintures autour de Georges Brassens et "Aquestécop", peintures de 1977 à 1991 présentées au musée Paul Valéry de Sète en 1992, "Du simple et du double" au musée d'Art moderne de la ville de Paris en 1993, "Recent Paintings" à l'Institut français du Royaume-Uni, Londres et "L'Art italien" exposition itinérante en 1994, "La Musique et touti couinti", exposition présentée à la Fondation Coprim à Paris, "Premières Oeuvres" à la galerie Jérôme de Noirmont et à la galerie Matignon, Paris, "Peintures primitives portugaises" à la galerie 1991 de Lisbonne en 1995, "Tache de lait, tashi deleks", chapelle des Jésuites de Chaumont, "Les Fantaisies héroïques de Robert Combas", Sérignan en 1996, "Diou mé damné Macarel, je fais une rétrospective", à la villa Tamaris et "Coquin de sort, ça continue", au fort Napoléon à La Seyne-sur-Mer en 1997, exposition "Combas" à Merate en Italie, "Entre deux guerres", Historial de la Grande Guerre, Péronne, "Dans le tiroir, il y a une bite et trois couilles", musée de l'Erotisme, Paris en 1998, "Dessins de toutes périodes", Centre du Monde, Nice, "Originibus pictuare : les origines de la peinture", Sarlat, "Tronches d'habits", Espace Cardin, Paris en 1999, "Marylin-Combas" exposition organisée simultanément par la galerie Charlotte Moser de Genève, la Dewart Gallery de Bruxelles et la galerie Rachlin-Lemarié de Paris, "Maï Aqui", musée Paul Valéry de Sète en 2000, "Les années chaudes", couvent des Cordeliers, musée de Châteauroux, "King Size", une exposition sur Elvis Presley au MIAM, Sète en 2001, "Une expo d'été", galerie Hélène Trintignan, Montpellier, "Les vieux dégueulasses, voici où en est la liberté d'expression", galerie Métropolis, Lyon, "Il était une fois la Figuration Libre", Fondation Coffim, Paris, "Rendez-Vous n°3", Collection Lambert, Avignon en 2002, "Nouvel atelier", galerie Guy Pieters, Knokke-le-Zoute, "Une saison Combas", un parcours en huit lieux différents à Aix-en-Provence et le Pays d'Aix en 2003, "Galerie de portraits", galerie Hélène Trintignan, Montpellier, "Combas-Mexique : exposition autour d'une rencontre", Espace Croix Baragnon, Toulouse, "Dernières créations", galerie Guy Pieters, Saint-Paul-de-Vence en 2004, "Fleurs, personnages, rêves et paysages", festival d'Auvers-sur-Oise, "En avant la musique", Palais Bénédictine, Fécamp, "Mots d'oreille", organisée par la galerie Guy Pieters, Venise en 2005, "Les tatouages académiques et la Vénus de Venise", Art Paris, stand galerie Guy Pieters, "Robert Combas et Spatharis", Fine Arts Kapopoulos, Athènes, "Oeuvres croisées Combas-Kijno", galerie Hélène Trintignan, Montpellier, "Retour aux sources", galerie Hélène Trintignan, Montpellier, "Les Tatouages académiques", galerie Guy Pieters, Knokke-le-Zoute, "Savoir Faire", exposition rétrospective, Seoul Museum of Art en 2006, "Savoir Faire", exposition rétrospective, Kyongnam Museum of Art en Corée, "Joker", exposition à la Die Galerie, Francfort, puis à la Galleria Modenarte, Modène, "Combas à Saint-Vincent", église de Saint-Vincent, Mérignac, "Cinéphage à gogo", Centre d'Art La Malmaison, Cannes, "Expoésie", festival de poésie, musée de Périgueux en 2007, etc.
"Comment vous expliquer la figuration libre moi qui l'ai inventée ? Je citerai un auteur qui n'est pas encore connu, un des rares écrivains "figuratif libre": Michel ZOOM. "S'épanouir dans quelque chose..."par Robert Combas, le 14 février 2008source : dossier de presse exposition "Ques Aco", Fondation Vincent Van Gogh - Arles, 2008"S’épanouir dans quelque chose c’est quand on est gosse qu’on a envie de s’épanouir, adulte on travaille, on travaille à un projet et l’on a des objectifs. Je m’épanouis quand je prends la liberté, c’est vrai que grâce à la création, grâce au privilège de faire ce que l’on a envie, il y a un épanouissement, adulte il y a aussi la frustration de ne pas avoir fait d’autres choses. Je n’ai pas d’idolâtrie particulière, certains artistes m’ont influencé, m’ont motivé. Tout m’intéresse que ce soit de façon active ou de façon passive.
"Les tulipes noires et jaunes accompagnées d’un ciel naïf, idéal, entouré d’un homme rouge au long nez et d’une femme qui ne l’est pas moins (le nez bien sûr), procurent une image d’été rieuse." J’aime le peintre, même le mauvais me touche, car il bosse, il cherche. S’il faut donner des noms, spontanément je dirais : Paolo Uccello, Tintoret, Dürer, Carpaccio, Boltanski aussi, Picasso évidemment, Ben, tous les artistes de l’Art Brut, j’aime Corpet aussi, Kijno bien sûr avec qui je fais un travail depuis quelques années. Boltanski, par exemple, ne m’influence pas directement par son oeuvre mais par son idée de l’oeuvre. J’aime les mouvements radicaux qui découlent des choix Dadaïstes comme Ben. Ces artistes m’ont permis quand j’étais jeune étudiant de me décomplexer, de mieux comprendre l’art, de le vivre avec engouement, passion et aussi de trouver ma place. Aujourd’hui, c’est différent, la liberté de l’art qui est ce qui m’a motivé devient n’importe quoi et c’est souvent prétentieux. L’art est basé sur l’argent et les moyens de production. Je ne me retrouve pas là-dedans et je peux comprendre que l’on arrive à caricaturer l’art contemporain. Mon intérêt est l’interprétation des sujets, de l’objet, de la figure : une réécriture. Dans ma peinture, il y a une obsession du détail du costume, de l’ornement : que ce soit dans les graphismes ou dans le détail d’un sujet. Les chaussures dans mes tableaux, il y en a une collection inimaginable. Je pense être le seul artiste à traiter autant de cet aspect : ça peut être les costumes antiques, moyenâgeux, classiques, BD mais j’y ajoute toujours mon style. Je suis un peu comme un créateur de vêtements dans mes tableaux et je ne vois pas d’autres peintres qui traitent de cela. Je pense aussi être l’artiste qui a traité le plus grand nombre de sujets, c’est pour moi illimité.
Je me considère comme un maillon de la chaîne et je crois que la diversité est essentielle dans l’art. Mon oeuvre doit exister dans le monde de l’art aujourd’hui car elle apporte quelque chose mais elle n’est qu’un maillon. Je pense que ma peinture a été assez originale puisque très tôt, des gens s’y sont intéressés et ont
manifesté une joie, un bonheur à la regarder et vivre avec. Cela me suffit, je pourrais vivre dans une grotte et
seulement avoir à peindre, c’est vrai. Je suis conscient d’avoir eu la chance d’arriver au bon moment, mais je
travaille beaucoup. Le travail est le côté artisan de l’artiste et je le défends. Je suis pour que la peinture soit
considérée comme Art majeur, comme dit Gainsbourg. Je suis pour la diversité des pratiques artistiques, mais
aujourd’hui on est “artiste plasticien”, “artiste visuel”, Ok pour tout ça, mais je m’énerve quand on cherche à
ringardiser la peinture. On doit pourtant se battre pour trouver des lieux d’exposition, tous les lieux sont colonisés par les nouvelles pratiques artistiques. J’ai aussi fait partie des artistes à la mode dans les années 1980
et ai reçu beaucoup de soutien des institutions, des galeries… Mais l’artiste doit durer et c’est le plus difficile, il ne faut pas se prendre pour le Messie, il faut continuer à bosser ! Le milieu de l’art adore la nouveauté, les nouvelles tendances. On s’enthousiasme vite et l’on renie très vite ceux que l’on a aimés avant."
"Combas le Méditerranéen"par Yolande Clergue, avril 2008source : dossier de presse exposition "Ques Aco", Fondation Vincent Van Gogh - Arles, 2008"Le monde de Combas en constante évolution refuse toutes références uniques, prenant le risque de rompre totalement avec les théories et pratiques de l’Art contemporain. Il vit le rythme de son temps dans une perpétuelle quête de renouvellement, posant son regard sur l’autre semblant lui souffler : "viens donc parler avec moi je veux te raconter la stupidité, la violence, la beauté, la haine, l’amour, le sérieux et le drôle, la logique et l’absurde qui entourent notre vie quotidienne."
Une visite dans son atelier porte sa marque par la saturation de l’espace et l’abondance des oeuvres qui occupent les murs et se répandent dans les pièces adjacentes. Il y a des objets de toutes sortes, sculptures polychromes, meubles réalisés par lui-même, guitares, photographies, montagnes de livres, jouets. Ces abondances extrêmes se déplacent ou disparaissent. Combas n’en parle pas, se bornant à répondre aux questions qu’on lui pose. Prolixe, il aborde de suite les thèmes convenant à ses affinités. Sa production de ces derniers mois est d’une prodigieuse richesse, l’invention allant de pair avec la profusion et la recherche des couleurs outrées qu’il parvient à traduire de manière exaltante. Ses origines méditerranéennes en sont la démonstration éclatante. Tels, les portraits travestis comme des hommages à la peinture des maîtres, ses tournesols dansent face à un Van Gogh au regard tranquille, apaisé. Le mythe de Van Gogh demeure présent et Combas s’y attarde en nous entraînant devant un Vincent à tête de bûcheron admirant le foisonnement des tournesols. Suivent des gardiens de fleurs géantes, le monde enchanté des fleurs lui procure alors le moyen de peupler son univers. Leur lumière débordante nous étonne, la richesse des couleurs atteint le luxe suprême, “tableaux naïfs d’un pays de rêve qui ressemble au paradis.” Les symboles du sud se rejoignent à travers la multitude de portraits de “grands mères et mères des peuples mélangés” sur fond de ciel bleu. “Celles qui rient, celles qui pleurent quand les pays se déchirent et tuent leurs maris, leurs petits, la Vie.” On les croiraient complices entre elles, rassemblées dans un long bavardage secret dont elles détiennent la clé. Magnifique série dont Combas seul, a le pouvoir de nous emporter dans son imaginaire.
Comme ses aînés, il s’approprie le réel et le réinterprète en le livrant aux savoirs et aux cultures les plus
modestes. Il peint pour remplir le vide du chaos que notre monde nous inflige, constante obsession d’un artiste
qui conjuge au futur sa passion de peindre."
Expositions Robert Combas (sélection)
"Après Francis Bacon, Vincent van Gogh, Pablo Picasso, Claude Viallat, la Fondation, fidèle à sa vocation, contribue à mettre à l’honneur les oeuvres des chefs de file de l’art contemporain. Chaque exposition ayant un rapport signifiant avec Van Gogh.
Du 4 juillet au 2 novembre 2008, la Fondation Van Gogh d’Arles propose une nouvelle exposition consacrée à Robert Combas. Elle donne naissance à plus de cinquante oeuvres inédites, peintures, sculptures, céramiques créées spécialement à cette occasion et présentées pour la première fois. L’exposition est complétée par le somptueux autoportrait que Combas réalisa en 1988 en hommage à son aîné. L’ensemble est rassemblé dans cinq salles. Combas, le Méditerranéen, découvre dans la ville d’Arles, face aux arènes, le lieu idéal propice à ses recherches picturales. Lors de son premier passage à Arles, il parcourait les lieux fréquentés par Van Gogh. Il visita le jardin des Alyscamps puis l’Abbaye de Montmajour et fut fasciné par la colline dominant l’immense étendue des champs peints par Van Gogh. Chaque lieu est un prétexte auquel il réagit vite guidé par l’envie et l’instinct. Il se montre alors enthousiaste, chaleureux. Le choix de l’exposition d’Arles pour l’été 2008 a provoqué chez lui un réel engouement, fait de plaisir et d’allégresse, le sud étant l’élément déterminant convenant à ses affinités. Son oeuvre remplie de lumière trouve ici toute sa légitimité, témoignant à nouveau de sa permanence et de sa créativité."
MINI Clubman Robert Combassource : dossier de presse exposition "Ques Aco", Fondation Vincent Van Gogh - Arles, 2008"Présentée pour la première fois lors de la FIAC 2007 à Paris, la voiture MINI Clubman peinte par Robert Combas s’installe à Arles du 3 au 18 juillet 2008.
© MINI Clubman Robert Combas, BMW Group Modèle unique et inédit, cette oeuvre aux 1000 visages reflète aussi bien l’image décalée de la marque MINI Clubman que la fabuleuse créativité de son auteur. MINI, la marque précurseur de tendances et Combas, l’artiste libertaire, se retrouvent dans ce concept unique. Le nouveau MINI Clubman, personnalisable à l’infini, est l’expression même de la liberté, du design absolu. Seul véhicule asymétrique du marché, il revendique son originalité et son exclusivité.
“De part son caractère et son design unique, le Clubman est un symbole de l’art contemporain, qui s’exprime
aujourd’hui dans des univers très variés” explique Emmanuel Bret, Directeur France de la marque MINI."
Site officiel Robert CombasVidéo Robert CombasRobert Combas Paroles Peintes / Réalisation... par oliviertaiebrealisateur |
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