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Prix artistique Sobey 2010 |
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Musée d’art contemporain de MontréalExposition du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011Retenez bien le nom de ces artistes : Brendan Lee Satish Tang, Daniel Barrow, Brendan Fernandes, Patrick Bernatchez, Emily Vey Duke et Cooper Battersby. Finalistes au Prix artistique Sobey 2010, l’un d’entre eux obtiendra le grand prix le 18 novembre prochain. D’ici là, le Musée d’art contemporain de Montréal présente, du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011, une sélection de leurs œuvres dans une exposition organisée par le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et intitulée Prix artistique Sobey 2010. En complément à cette exposition, le MAC présente les œuvres des autres demi-finalistes québécois : BGL, Pascal Grandmaison, Adad Hannah et Karen Tam, également du 8 octobre 2010 au 2 janvier 2011. Créé en 2002 par la Fondation Sobey pour les arts, le prix artistique Sobey est la récompense la plus prestigieuse en art contemporain au Canada. Il est décerné chaque année à un artiste de moins de 40 ans qui a exposé ses œuvres dans une galerie d’art publique ou privée dans les 18 mois précédant sa mise en candidature. Choisi parmi une centaine de candidats proposés par un jury de spécialistes, le lauréat se voit octroyer un montant de 50 000$ et chacun des autres finalistes reçoit 5 000 $ pour un total de 70 000 $, remis en argent annuellement à l’occasion d’un grand gala. En plus de la remise du prix, une exposition des œuvres des finalistes circule en alternance une année sur deux, dans l’une des cinq grandes régions représentées, et l’année suivante au Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse, grand gestionnaire du prix et de l’exposition. Cette année, l’honneur revient au Musée d’art contemporain de Montréal d’accueillir les cinq finalistes du prestigieux prix : Brendan Lee Satish Tang, région de la Côte Ouest et Yukon; Daniel Barrow, région des Prairies et du Nord; Brendan Fernandes, Ontario; Patrick Bernatchez, Québec; Emily Vey Duke et Cooper Battersby, région de l’Atlantique. C’est Sarah Fillmore, conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et conservatrice du prix artistique Sobey, qui en est la commissaire. « Le prix artistique Sobey met de l’avant le meilleur de l’art contemporain » déclare Sarah Fillmore. Le jury, soutient-elle a dû travailler très fort pour ramener la liste préliminaire des vingt-cinq demi-finalistes aux cinq finalistes représentant chacun sa région. Cette année, le jury de spécialistes est composé de: Grant Arnold, conservateur, Vancouver Art Gallery; Jen Budney, conservatrice associée, Mendel Art Gallery; Philip Monk, directeur, Art Gallery of York University; David Diviney, conservateur, Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et Lesley Johnstone, conservatrice, Musée d’art contemporain de Montréal. Ils auront la tâche délicate de choisir le lauréat du prix qui sera dévoilé lors du gala le 18 novembre prochain au Musée d’art contemporain. Brendan Lee Satish Tang représente la région de la Côte Ouest. Né à Dublin en Irlande, il habite à Kamloops, en Colombie-Britannique. Ses objets hybrides, réalisés en céramique, allient un savoir-faire artisanal méticuleux, les traditions de la porcelaine chinoise et de l’ »or moulu » (bronze doré) français, et des motifs et formes inspirés des mangas contemporains et des cultures techno-pop. Né à Winnipeg, l’artiste Daniel Barrow représente la région des Prairies. Il se sert de technologies obsolètes pour présenter des récits axés sur la pratique du dessin et de la collection. Depuis 1993, il crée des histoires sous forme de BD dessinées, projetant, superposant les dessins à l’aide de rétroprojecteurs pour en faire des animations « manuelles ». Brendan Fernandes, finaliste de l’Ontario, est né au Kenya avant d’immigrer au Canada dans les années 1990. Par le multimédia, il traite dans ses œuvres du post-colonialisme et s’interroge sur la construction de l’identité dans les cultures mondialisées. Le représentant du Québec, Patrick Bernatchez, élabore des projets multimédias complexes qui se déroulent sur plusieurs années et qui portent sur ce qu’il décrit comme étant « la chronique d’une mort annoncée ».
Finalistes de la région de l’Atlantique, Emily Vey Duke et Cooper Battersby travaillent en collaboration depuis 1994 et se consacrent principalement à l’installation vidéo. Ils explorent de grands sujets comme l’innocence, le bien et le mal, et la relation de l’humain avec le monde naturel.
Le collectif BGL est principalement connu pour ses installations in situ de grande dimension et ses performances alliant humour, ironie et commentaires sociopolitiques. Incorporant souvent des matériaux trouvés et recyclés, leurs installations ont à voir avec le jeu et abordent des sujets d’actualité comme la déforestation et l’écologie, la surconsommation et le gaspillage des ressources. Les films et les photographies de Pascal Grandmaison sont des méditations sur le temps, la durée et la perception visuelle. Ses sujets sont les structures et les outils du photographe ou du cinéaste, voire la lumière en soi. Dans des œuvres le plus souvent en noir et blanc, il nous amène à reconsidérer notre manière de voir. Adad Hannah transpose des tableaux et des sculptures historiques en vidéos et photographies, interrogeant les codes, les conventions et les dimensions temporelles de chacun de ces médiums. Il s’attaque ici à la célèbre sculpture de Rodin Les Bourgeois de Calais.
Les travaux de Karen Tam portent sur l’histoire de la diaspora chinoise, l’infiltration de chinoiseries dans l’esthétique nord-américaine et les relations conflictuelles entre l’Orient et l’Occident.
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